J’ai l’impression que c’était l’objet des discussions lors de leur assises de la sécurité, donc j’imagine qu’ils planchent sur le sujet.
Syndrome de l'expert
+1, la phrase m’a interpellé.
Chiffres bruts ?
Rapportés au nb de guides ?
Pourquoi une telle différence ???
J’avais quand même écrit ça :
Quand je dis dans cette phrase « rien », je veux dire qu’il ne donne pas la source de ses affirmations ou de justification par un raisonnement. La plupart du temps il écrit simplement « les guides bla bla bla ».
Bref il donne son opinion qui n’engage que ceux qui lui font confiance ou sont déjà d’accord avec lui.
Sa position l’a certes placé au centre de la thématique, mais il n’est pas pour autant formé pour faire ce type d’étude comportementales qui relèvent à la fois de la psychologie et des statistiques. Faisant lui même partie de la population étudiée il est même difficile de faire plus biaisé.
Sinon on pourrait penser que tout ce qui sort de la bouche de Mr Peillex est parole d’Évangile.
Attention, je ne veux absolument pas attaquer ce qu’il a écrit, je râle surtout sur le fait que montagne Mag reprenne un post de blog, refasse la mise en page en mettant des passages aléatoires en gras et qu’on considère ça comme un article. Ça n’est rien d’autre qu’un post de blog, très bien écrit par ailleurs.
Je ne vois pas bien le rapport ?
Qd un Pt de syndicat des guides parle de la sécurité et des prises de décision par les guides, je me dis qu’il a un point de vue intéressant.
Qd Peillex parle, j’ai le pt de vue d’un maire qui veut faire parler de lui. Je ne crois pas qu’il ait spécialement de compétences ds le domaine montagnard ?
Dans cet article, on a le détail:
sur la période 2008-2017, les guides suisses déplorent 20 accidents mortels pour 130 000 journées-guides, quand les guides français 104 accidents mortels pour 145 000 journées-guide…
Sans doute parce que la formation de l’ENSA n’est pas au niveau des enjeux!
Sait-on si ce pourcentage (nb accidents mortels) / (nb journées guide) a tendance à augmenter ou diminuer ?
De toutes façons j’imagine qu’ils vont faire une analyse plus aprofondie de chaque accident pour pouvoir déterminer des causes qui pourraient être diminuées/supprimées.
Et bien sûr aussi l’analyse des incidents, des presque accidents, des accidents non mortels peut donner des pistes pour plus de sécurité.
ou que la psychologie des français est différente, ou que la réglementation n’impose pas la même chose ici, que sais-je ?
Pourquoi l’ENSA serait elle la 1ère cause ?
C’est mon avis sur la question, pour connaître moult personnes passées par l’ENSA et qui m’ont décrit par le menu les incohérences et les manquements de la formation.
Pour la sécurité, en montagne comme ailleurs, tous les acteurs insistent sur la prévention et la formation. Quand on arrive à des résultats aussi catastrophiques, et bien on ne peut que douter de la qualité de la formation.
Il y a sans doute d’autres aspects, mais l’aspect qualité de la formation me semble prépondérant.
Un peu léger pour expliquer un taux d’accident mortel 5 fois plus élevé entre la France et la Suisse!
Je n’ai pas l’explication.
Mais dire que la formation n’est pas bonne n’est pas non plus suffisant, il faut savoir en quoi celle des suisses est meilleure ?
C’est pourtant simple, en Suisse tout est mieux qu’en France, les alpages sont plus verts, (Zermatt versus Vercors) les montagnes mieux entretenues (elles tombent pas en ruine comme les drus, ni la Meije ) la neige est de meilleure qualité, elle tombe sans vent des qu’elle passe la frontière (donc il y a - d’avalanche en Suisse) leur montres sont meilleures, leurs guides aussi bref la Suisse est connue pour sa qualité, la France non,(bon pour les fromages et le vin ça se discute plus) et puis les Suisses sont disciplinés et suivent les règles, pendant que les Frenchies enfilent leurs gilets jaunes, débattent et jouent toujours à faire les malins…et qui fait le malin…tombe dans le rav…
d’autres questions?
T’as oublié le chocolat !
Oui, parce que tu as un biais. Si tu ne connaissais pas Mr Peillex ni les sujets précis sur lesquels il s’exprime, tu pourrais penser qu’en tant que maire et conseiller départemental, il devrait connaître ses dossiers aussi bien que tu penses que Mr Crabiere connaît les siens.
Bref tu fais confiance a l’un sur son CV, mais le CV de l’autre ne l’immunise pas a dire des conneries. Tu pourras rétorquer que pas mal de déclarations de Mr Peillex n’ont pas grand chose a voir avec son mandat, mais ce n’est pas non plus le boulot de Mr Crabiere que de faire des études comportementales ni même des analyses de statistiques d’accident. Ça ne veut évidemment pas dire qu’il a tort ou qu’il n’a pas le droit de s’exprimer, mais je ne vais pas prendre ses déclarations comme des faits établis.
Sur le nombre important d’accidents mortels en France par rapport à la Suisse, rapportés au nombre de jours de guide, je me dis qu’en France une part non négligeable des journées guide se passe sur un itinéraire réputé dangereux, le couloir du Goûter. Ça peut jouer dans la balance. Il faudrait avoir le détail de où ont eu lieu ces accidents. Je précise que je ne suis pas maire de Saint Gervais, je cherche juste une explication.
C’est dans la catégorie « tribune », donc ce sont des articles d’opinion.
Je ne connais pas du tout ce Crabière.
Mais s’il est guide, c’est qu’il a eu qqs années de formations de montagnard
S’il est Pt du syndicat, c’est qu’il est reconnu par ses pairs.
Et de par cette fonction, il a forcément des retours sur les questions de sécurité
Peillex est maire d’une commune de plusieurs milliers d’habitants.
S’il me parle de conseil municipal ou de voirie, je me dis qu’il y est confronté, son pt de vue est sûrement intéressant.
Il a une montagne connue sur sa commune, mais ca ne lui confère aucune compétence spécifique à ce sujet ?
Si tu as des infos sur Crabière, donne les nous, parce que là j’ai l’impression que tu lui fais une sorte de procès d’intention… ?
Tu exagère un peu quand même mais passons.
Ce n’est pas du tout mon but de faire un procès d’intention. J’essaie juste de mettre un peu de nuance. Je ne sais pas en quoi a consisté sa fonction mais ça n’est probablement pas de faire une étude comportementale sur la prise de risque des guides. Ça ne fait pas vraiment avancer les débats de dire « il a raison parce que qu’il était au sngm » ou « il a tort parce qu’il s’appelle Peillex ».
Encore une fois je trouve son avis très intéressant, mais je ne suis pas sur que les postulats de départs « la connaissance et la technologies n’ont pas fait diminuer les morts » ou même la question posée "En milieu enneigé, pourquoi les pratiquants avertis se font-ils surprendre dans des conditions qu’un novice aurait identifiées comme dangereuses ? " soient pertinents.
A la base je pense que ce qui me gène c’est surtout le fait que ce texte n’a probablement pas été écrit pour figurer dans un magazine et que ça se voit. C’est frustrant parce que le sujet (le syndrome de l’expert chez les guides) est très intéressant et que j’aurais bien voulu y trouver plus de matière « solide ».
A l’inverse, je trouve l’autre actu sur le sujet:
bien écrit avec ce qu’on pourrait attendre d’un journaliste.
Article très intéressant qui devrait être approfondi par des études faites en sciences cognitives et notamment sur les théories de la motivation d’accomplissement.
Beaucoup d’éléments peuvent expliquer cette posture mais ce n’est pas ici que cela doit être évoqué. L’article est très synthétique et seulement une retranscription donc c’est normal que tout ne soit pas énoncé, ne serait ce que la pression commerciale.
Mais de dire que cela n’a aucun intérêt sans même l’avoir lu jusqu’au bout… ne fait que confirmer ce qui est justement abordé dans l’article !!! Je sais tout donc j’ai pas besoin de le lire…
Un article du dernier Canard enchaînée de la semaine ( 14/02/24) intitulé “ Les morts jettent un froid en montagne - Durcir la réglementation sécuritaire pour les sortie hors s pistes ? Guide et élus se déchirent -
L’article prend en exemple deux drames survenu en 2023 : celui sur le glacier d’Armancette en Avril ( 6 victimes ) et celui sous le Mont Joly en décembre ( 2 victimes ) .
Quelques extraits :
Dur de prendre un pire exemple. C’est rare qu’un accident de cette ampleur soit aussi imprévisible.
Article malheureusement très mal sourcé : l’accident du Mont joli c’était avec un moniteur pas un guide. Et le guide interviewé est assez particulier si c’est bien celui qu’on m’a dit.
C’est pas vraiment un gage de sérieux…