Survoler les Ecrins

Coucou,
Ce n’est pas une sortie alpi ou rando mais comme ça passe très près des sommets, je met quand même le lien vers la vidéo…
Puis peut-être que les deux personnes au sommet de la Barre le mercredi 14 août se reconnaîtront :wink:

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Superbe quelle hauteur de plafond max ce jour ?

J’ai fait 4300 sur la grande Sagne vers 15h mais un copain a réussi vers 16h30 à monter à 4500 sur les Agneaux !

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Mignon le petit coucou du vautour, … un ptit tour, et puis s’en va…

Coucou, nous nous sommes croisés au décollage ou à l’atterrissage et en l’air à plusieurs reprises cet été, notamment le 26/06 et je pense que c’est moi à 1.29 au-dessus de vous deux en train de tracer vers la Meije, non faite ce jour là car un peu trop tôt dans la journée. Ma voile est la TASKA bleu clair avec le S de Sup’air en blanc. Au plaisir de se croiser à nouveau, là je suis au Verdon.

Magnifiques ces points de vues sur les sommets :grinning:
Ça parait si facile vu comme ça…c’est vraiment surprenant !

Je confirme c’est facile comparativement à une ascension à pied…

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Je te sens mûr :smile:

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C’est beau ce film…

Bah ouais c’est beau la montagne! Encore plus vu d’en haut!

C’est vrai que je muris doucement :smile:
Ça ondule ça vibrote ça prend tournure

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Salut !
Et bien comme moi, tu as eu de la chance en faisant ces plafs au dessus du massif.
Puis aussi pour le vol du 26 juin, qui restera gravé dans la tête des pilotes qui étaient là … et encore plus pour moi qui ai fait le vol du lendemain :stuck_out_tongue_winking_eye:
Au plaisir de se recroiser ! je vole plutôt dans les alpes du nord avec une cure jaune/orange (et plein d’autres couleurs).

Pour moi c’était le 25 juillet (je crois…) :

Un petit 385 bornes ce jour-là, avec le tour du glacier blanc. 3900 de plafond. Photo des copains dans leur duo depuis mon LS4.

En revanche, je pensais que la réglementation 1000m/sol s’appliquait aussi aux parapentistes…

Salut !
Il existe une convention entre la ffvl et le parc autorisant le survol <1000m sol dans la zone coeur entre le 31/07 et le 1/10 (à exception de la réserve du Lauvitel). Certains décos sont même autorisés à partir du 1er mai.

correction : en fait l’autorisation est du 1er juillet au 31 octobre

Ok.

La zone « coeur » doit correspondre au cheminement qui nous est autorisé : agneaux/Glacier blanc/Tête d’Aval.

Tant mieux, car cette réglementation est totalement débile…

La règlementation interdisant le survol en dessous de 1000 m n’est pas débile et les dates de dérogation, d’aout à octobre, s’expliquent aussi très bien. Tout ça à un sens.

Il ne faut pas se laisser avoir par la propagande, car il ne s’agit que de ça…, des PN.

Toutes les raisons invoquées ont été contredites par les observations sur le terrain. En Espagne, où on peut voler sans aucune restriction, en parapente comme en planeur, on observe un développement des populations d’oiseaux et d’ongulés.
Le week-end dernier dans le Luchonnais, qui n’est pas dans le PNR, on a grimpé et volé à quelques mètres des isards, des marmottes et des gypaètes sans qu’ils en soient bien gênés… Et les observations sur le terrain indiquent que toutes ces populations sont en croissance (à part le cas des isards à cause de leur maladie).
J’ai déjà survolé des troupeaux d’isards à 15m/sol et je me demande même s’ils ont arrêté de brouter… Ils repèrent largement à l’avance le sifflement de l’engin et ils t’ont identifié bien avant que tu les voies… J’ai jamais vu également de débandade à mon approche.

Il y a effectivement 2 catégories qui peuvent avoir un impact sur ces populations, surtout pour les oiseaux, ce sont les randonneurs et les grimpeurs. Et en tant que grimpeur, je trouve logique certaines interdictions (en tant que pilote, je les respecte, mais elles sont sans fondement).

Dire que parapentistes, deltistes et vélivoles ont un impact par leur comportement sur les populations est un mensonge, tout simplement. 2 exception toutefois : en l’air, il ne faut pas avoir une trajectoire convergente avec un aigle qui possède un territoire aérien personnel et qui attaque s’il sent qu’il est menacé (et un aigle dans la verrière ou qui t’arrache l’empannage, on préfère éviter…) et il ne faut pas arriver par dessous et par derrière vers un vautour qui, assez peureux, replie ses ailes et se laisser chuter et peut alors t’impacter. Pour le gypaète, j’ai pas d’observation perso.

Excuses moi mais ta première phrase sent un peu le complotisme, beaucoup même. On sent venir la suite, le bureaucrate frustré qui prend son pied à lancer des interdictions pour faire chier les autres.
Sinon plus sérieusement le schéma est toujours le même, on rapporte des expériences individuelles de gens pas spécialement compétents pour contester une règlementation.
Le jour où les gens dont c’est le job, autrement dit des spécialistes du comportement animal qui se seront intéressés spécifiquement aux espèces en question, viendront dire cette réglementation est inutile je ne le contesterai pas. Si tu as ça en magasin, je suis preneur. Mais le simple fait que les populations soient en croissance, tout comme des observations isolées qui ont par nature un caractère particulier (heure, orientation, trajectoire, distance) ne constitue pas une preuve pour dire qu’il n’y a pas de nuisance.
Pour ma part, la règlementation des parcs nationaux me parait cohérente par rapport à ce que j’ai pu apprendre au cours de mes études.

Edit : j’ajoute que l’absence totale de nuisance du parapentes par rapport à des rapaces ou des charognard ou des troupeaux d’isards adultes me parait tout à fait vraisemblable. Mais si on me dit qu’il n’y a pas non plus de nuisances s’il s’agit d’une femelle et un petit de quelques semaines, là j’ai tendance à penser qu’on se fout de moi.

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Les réactions des bureaucrates n’ont rien à voir avec la frustration, mais avec la loi de l’emmerdement minimum : une décision est bien plus souvent le fruit de leur moindre effort, tout simplement.
C’est beaucoup plus simple de pondre une interdiction générale bien large plutôt que de rentrer dans les détails d’une réalité qui est toujours complexe, riche, géographiquement et spatialement hétérogène.
Tu peux demander à n’importe qui qui a travaillé avec un PN ou un PR. Rien que sur C2C, relis le post sur le PR des Calanques ou relis les bouquins de Cambon pour la question des ouvertures dans les Ecrins.

Pour ce qui est des preuves scientifique, y a qu’à demander : http://www.oncfs.gouv.fr/IMG/file/mammiferes/ongules/montagne/Enquete_Ongules_montagne2011_bouquetin.pdf

A moins que tu ne juges que l’ONCFS soit partisane et complotiste…

Dans le même temps où la population de bouquetins ne cesse de repartir à la hausse, tu noteras que:
1/ Ils se développent très bien dans des zones où parapentistes/deltistes/vélivoles ne sont soumis à aucune limitation de plancher.
2/Leur croissance est concomitante de l’explosion de la pratique du vol libre.

Pour les vautours, si de temps en temps tu vas en l’air, et ce depuis un certain temps, l’honnêteté te forcera à reconnaître qu’ils ont totalement explosé en nombre, au point qu’aujourd’hui c’est devenu une nuisance.
Quant au gypaète, celui qui est le plus menacé des grands rapaces, j’ai pas de données chiffrées à apporter. Une recherche rapide sur le net te montrera néanmoins qu’il n’est pas menacé dans les espaces où le plancher n’est ni 1000m/sol, ni 300m/sol (corrélation zone d’habitat et espaces aériens, au cas où tu me sortes un doc de la LPO…).

Enfin, pour préciser ma pensée, je n’ai jamais dit qu’il était débile de faire des réglementations pour protéger les espaces animales, seulement que la règle de survol 1000m/sol appliquée sans discernement n’avait aucun fondement scientifique (d’ailleurs, on n’aurait pas nos flarm ou nos gps, les gardes seraient bien incapables d’évaluer à l’oeil nu notre hauteur de vol). La réglementation des PN reconnaît implicitement au demeurant qu’elle est ubuesque, puisqu’elle ouvre des dérogations au survol, comme si les animaux savaient lire une carte et décidaient en conséquence de ne pas franchir la limite pour ne pas être gênés…

ps : quand tu spirales avec un gypaète, c’est que tu es dans son territoire. Il vient pas faire mumuse avec toi, il vient vérifier qui est l’intrus… Quand cela t’arrive plusieurs fois sur plusieurs années au même endroit, c’est qu’il s’agit du même couple. On peut donc en déduire qu’on ne doit pas beaucoup le déranger. Ensuite, je pense que si on passait à 15m de son aire, on représenterait une nuisance majeure.

Et il faut éviter de faire chier les oiseaux en vol de manière général.
Cette année, dans le gapençais, il y avait qq vautours qui enroulaient un thermique. 2 deltaplanes rigides les ont vu et ont rejoint le thermique. Puis un ou 2 planeurs. Ca finissait par faire du monde, avec des vitesses différentes, tant en horizontal qu’en vertical. Du coup ça n’a pas loupé, un des deltaplane s’est trop rapproché d’un vautour, il a eu peur et s’est décalé en dehors du thermique. Obligé de battre des ailes pour revenir dedans !
Or pour un vautour, battre des ailes, qui plus est en zone de thermiques, c’est comme chuter à ski ou tirer à la dégaine en escalade : c’est la honte !

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