Je viens de faire mon tour de Pormenaz avant l’hiver, et j’ai vu 2 moutons aux chalets de Moëde (Haute Savoie - Plaine Joux).
C’est tout de même à 1850 m. Je pense qu’ils ont sans doute été « oubliés » au moment de la démontagnée. L’hiver est prévu pour ce week-end. Pas sûr qu’ils puissent résister bien longtemps.
Perso, je ne suis pas dispo ni demain (vendredi) ni samedi. Et je ne suis pas du tout spécialiste de la « conduite » de moutons.
Voilà, si de « bonnes âmes » veulent bien se dévouer pour monter une opération de secours !!
Sinon ça fera toujours quelques repas pour les aigles, renards et gypaètes.
Survie des moutons en hiver?
Au pire ils mettront une petite laine pour passer l’hiver…
Il faudrait téléphoner à la mairie de Servoz pour le signaler 04 50 47 21 51. La Montagne de Pormenaz appartient principalement à des consorts de cette commune qui pourront être joint par la secrétaire de mairie. Si c’est comme durant l’été 2014, il y avait 2 troupeaux sur la montagne, un très bien encadré par un berger et ses chiens efficaces et un autre en divagation sur tous les versants.
Je suis monté au dessus de Valsenestre (Oisans) il y a 1 semaine. J’ai pu observer une dizaine de chèvres et 1 mouton à 2300m… j’ai laissé un mail à la mairie pour leur dire. Il faut pas se leurrer l’éleveur va pas aller récupérer les bêtes en altitude (elles sont devenues sauvages), au mieux elles descendent d’elle même au village et là il les récupère (ça s’est produit une année) au pire elles y passent… ça c’est produit avec une vingtaine de mouton (dans un autre secteur) qui s’étaient réfugier dans une grotte… ils sont mort de faim…
Des fois un mouton peut résister à l’hiver, comme le mouton qui avait passé tout l’hiver (et le printemps) au sommet de la Grande Sure en 2009 :
http://www.skitour.fr/sorties/grande-sure,19038.html
C’est impressionnant d’avoir aussi peu de respect pour les animaux.
Les propriétaires de ces animaux devraient être dénoncés à la SPA.
D’un autre côté ça démontre bien la mentalité de certains éleveurs.
Ils nous foutent des patous dangereux et agressifs partout durant tout l’été et une partie de l’automne pour sauver 2-3 moutons d’une hypothétique attaque de loup et après ils laissent crever des moutons parcequ’ils ont la flemme l’aller les rechercher. Belle, très belle mentalité.
J’aime bien aussi quand on parle de bêtes devenues sauvages, ça démontre très bien le niveau d’encadrement de certains troupeaux de moutons.
Et dire qu’on laisse des personnes comme ça dicter leur loi en montagne !
Et puis des fois non comme les 2 des lances de Malissard malgré les ravitaillement qu’ils ont eu… (euuu bubu, tu peux nous mettre le lien de skitour aussi ???)
Comme ça ?
[quote=« Skieur, id: 1780274, post:6, topic:158351 »]C’est impressionnant d’avoir aussi peu de respect pour les animaux.
Les propriétaires de ces animaux devraient être dénoncés à la SPA.
D’un autre côté ça démontre bien la mentalité de certains éleveurs.
Ils nous foutent des patous dangereux et agressifs partout durant tout l’été et une partie de l’automne pour sauver 2-3 moutons d’une hypothétique attaque de loup et après ils laissent crever des moutons parcequ’ils ont la flemme l’aller les rechercher. Belle, très belle mentalité.[/quote]
Hummm. Essaie d’aller chercher un mouton qui n’a pas envie de te suivre… Une chèvre, c’est encore pire.
Cette semaine, je suis passée acheter du fromage chez un éleveur de vaches, en bio, qu’il voit donc tous les jours (traite oblige), sauf au moment du tarissement. Et bien, cet automne, il manque toujours une vache à son troupeau, qui a décidé de profiter de l’automne dehors. Réussira-t-il à la ramener ? Pas sûr, pourtant, il essaie presque chaque jour.
C’est effectivement un autre problème…
Posté en tant qu’invité par Gérard Miel:
Je crois que c’est ça la différence.
C’est son travail au berger de les ramener tous sains et saufs. S’il en manque un ou plusieurs, son devoir serait quand même d’essayer, pas forcément tous les jours, je peux comprendre, car des fois la transhumance porte loin, mais ne serait-ce qu’une fois c’est déjà un début. S’il est efficace dans son travail, il a quand même ses chances que la bête le suive…
Après, qu’un berger ait mal compté son troupeau juste avant le départ, et qu’en fait il en manque un, bon admettons, mais toute une vingtaine, faut quand même pas pousser !
J’avais vu un mouton tout seul aussi, le mois dernier, juste sous le pont au-dessus de tournaboup près de Barèges. Il est resté plusieurs jours sans bouger dans son petit carré d’herbe au pied du torrent. Mais comme il était en bas de vallée et qu’on était dimanche, j’ai pas pensé à le signaler. Je me demande s’il y est toujours ; en tout cas quelqu’un a bien dû finir par le signaler parce qu’on ne voyait que lui.
Mais ils n’ont pas une balise argos sur le dos !!! Ce n’est pas facile de retrouver, même 20 moutons, ils peuvent être partis à 50km à la ronde, alors où chercher ?
Je crois que vous saisissez mal le fait qu’un berger n’a pas l’oeil ouvert 24h/24, que savoir si les 600, 1000 ou 1200 moutons sont tous là n’est pas aisé au milieu de l’été, et que la vérification n’est parfois possible qu’à la descente. Et même si tu sais que, pendant la nuit, 20 moutons ont fait la belle (effrayés par quelque chose par exemple), tu fais comment pour les récupérer ? Et s’ils sont allés se mettre dans un endroit improbable où tu n’as pas envire de risquer ta peau, et qu’après plusieurs semaines ils ne veulent toujours pas revenir d’eux même ?
En novembre, votre bon sens vous dicte de signaler la présence d’un mouton. C’est bien, mais vous pourriez même envisager de le redescendre non ? Puisque c’est si facile…
Posté en tant qu’invité par tt:
[quote=« Skieur, id: 1780274, post:6, topic:158351 »]C’est impressionnant d’avoir aussi peu de respect pour les animaux.
Les propriétaires de ces animaux devraient être dénoncés à la SPA.
D’un autre côté ça démontre bien la mentalité de certains éleveurs.
Ils nous foutent des patous dangereux et agressifs partout durant tout l’été et une partie de l’automne pour sauver 2-3 moutons d’une hypothétique attaque de loup et après ils laissent crever des moutons parcequ’ils ont la flemme l’aller les rechercher. Belle, très belle mentalité.
J’aime bien aussi quand on parle de bêtes devenues sauvages, ça démontre très bien le niveau d’encadrement de certains troupeaux de moutons.
Et dire qu’on laisse des personnes comme ça dicter leur loi en montagne ![/quote]
franchement, il y a pire comme maltraitance que de laisser des animaux en liberté !! pas mal d’animaux ne s’en plaignent pas d’ailleurs. Rappellons que les mouflons que nous admirons dans nos montagnes ne sont rien d’autres que des… moutons !! (redevenus sauvages par marronage)
qu’ils survivent ou pas, c’est la loi de la nature… et si ils sont mangés par des loups ou lynx, c’est très bien pour ces prédateurs (qui ont des hivers très durs… pourquoi ne te réjouis tu pas pour eux ?)
Enfin, les éleveurs n’élèvent pas des animaux par amour des animaux, mais pour les vendre. Je ne vois pas où est le mal (moi je ne suis pas végétarien…). Une bonne partie de ces éleveurs sont repartis dans des vallées très éloignées des alpages (Sud est, camargue…) et evidemment qu’ils ne vont pas faire des centaines de km pour 3 moutons…
la remarque de campdedrôles m’a aussi fait penser à ce mouton :lol:
Pour ce qui est de récupérer des moutons, parfois de grands moyens sont employés :
le 13e BCA de Chambéry
mais je ne crois pas qu’on les aurait fait déplacer pour seulement 1 ou 2 moutons
Tout le monde donne son avis mais personne n’est berger ou connait le métier de berger il me semble, donc facile de dire que le berger ne devrait pas perdre ces bêtes… Il y a des alpages où c’est très difficile et je pense que seul un berger pourrait nous expliquer à la place d’avoir des jugements ou avis sans aucune expérience… du genre « c’est inadmissible, ils aiment pas les animaux… »
Moi aussi je trouve ça bizarre de voir des chèvres perdues en montagne mais à la rigueur elles sont plus heureuse là haut qu’enfermées dans un parc pour être mangée à l’automne…
Ne t’inquiète pas, personne ou presque ne mange de chèvre (malheureusement c’est comme ça, la plupart partent pour l’équarrissage lorsqu’elles sont en fin de carrière, qui dure parfois longtemps)
[quote=« hedera, id: 1780316, post:14, topic:158351 »]
Ne t’inquiète pas, personne ou presque ne mange de chèvre (malheureusement c’est comme ça, la plupart partent pour l’équarrissage lorsqu’elles sont en fin de carrière, qui dure parfois longtemps)[/quote]
Si si en matheysine, tout l’automne il y a un repas de chèvre dans quasiment chaque commune, de la bonne vieille chevre bouillie…hummm…
Posté en tant qu’invité par steph_:
Sauf erreur, le mouton des lances de Malissard a survécu à l’hiver il y a quelques années.
On l’avait croisé un matin de grand froid vers 1800m et ça avait l’air d’aller.
Il a peut être passé le meilleur hiver de sa vie, faudrait le lui demander…
Posté en tant qu’invité par Vamos!!!:
Il s’agit là d’un mouthérisson. Ces derniers ne craignent pas les attaques de loups. Il sont les descendents des mouthérissonosurus, qui eux craignaient les tigres aux dents de sabre…
Il y avait un mâle et une femelle, seule la femelle a survécu à l’hiver.
Posté en tant qu’invité par Coucou:
Bonjour,
Moi je suis berger les étés donc je suis en mesure de vous en parler.
Premiere chose il convient de distinguer l’eleveur du berger qui sont quasi toujours des personnes différentes.
Deuxiemement il faut aussi savoir qu’un mouton c’est incroyablement idiot et suiveur, donc si un petit groupe se demarque du troupeau pour x ou y raison il devient autonome et ne redescent pas forcement vers son parc hein
Troisièmement les eleveurs et bergers sont des amoureux des bêtes et de la nature bien plus que la plupart des gens qui promenent en gueulant sur les patou. Bien souvent des citadins qui n’ont aucune idée des soucis qu’on rencontre là haut avec nos moutons.
Quatriemement et ça a eté trés justement souligné plus haut ya beaucoup de moutons qui viennent du 04/06 et autres coins du sud donc en octobre tout le monde est reparti et ca couterai cher de revenir pour 1 pauvre mouton maigrichon.
Finalement le mieux que vous ayez a faire c’est signaler la bête en vallée apres avoir essayé de l’emmener avec vous. Vous verrez comme c’est simple… Mais c’est sur que gueuler sur un forum c’est moins fatiguant…
Aller bisou hein
Il y a une vingtaine d’années, j’ai souvenir de sept-huit moutons qui avaient passé au minimum trois-quatre semaines jusqu’à fin novembre, bien après la « démontagnée » du troupeau donc, dans les vires ouest de la Dent de Crolles (je le sais parce qu’à l’époque j’y montais parfois deux à trois fois par semaine, genre quête obsessionnelle) entre sangle de la Barrère, Oeille et pilier sud.
Un beau jour -fin novembre donc- ils n’y étaient plus, le propriétaire avait dû finir par les récupérer je suppose…
Souvenir aussi d’un troupeau de chèvres livré à l’abandon au-dessus de Crolles et qui occupait les vires, replats et bosquets en pleine falaise, qu’il avait sûrement gagnés depuis le bois « suspendu » du Soleil et la cascade supérieure auxquels les bipèdes peuvent accéder depuis un sentier peu fréquenté démarrant du village. Ce troupeau s’était d’ailleurs scindé en mini-groupes de deux à quatre unités.
Dans les années 90, je m’amusais régulièrement à observer ces chèvres aux jumelles depuis la fenêtre de ma cuisine, et beaucoup de parapentistes qui avaient décollé de Saint-Hilaire les apercevaient et en parlaient régulièrement.
Même depuis le bas c’était vraiment impressionnant de voir les perchoirs sur lesquels elles mangeaient, stationnaient ou circulaient…