J’ai eu une première période plongée entre 86 et 89 (par exemple je me souviens de mes dernières plongée vers Menton, toutes les gorgones mortes avec la pollution : j’ai arrêté) et je m’y suis remis (c’est dur) depuis 2012, et bien je fais vraiment la différence : sur Marseille, les mérous sont devenus courants et même pas profonds, et plein d’autres beaux poissons ! Moi je n’en ai pas vu mais les copains plongeurs voient souvent des rorquals !
Surprenantes calanques
Le « monde du silence » est en fait bien bruyant…
C’est terrible ces histoires d’explosions 
Il faudrait plus de protections (et de surveillance) pour ce monde marin et sous marin qui est non seulement magnifique mais aussi primordial.
Cet écosystème est d’une richesse inouïe, le plus grand sur notre planète, et malheureusement bien mis à mal par les humains.
Heureusement que des parcs sont créés, mais il en faudrait encore plus.
Comme @zoo et @julien.o j’ai bien envie de retourner plonger vers les calanques !
c’est juste devant mon club de plongée…
@zoo tu as pu assister au sauvetage ?
Ça doit être un moment intense.
C’est super que les sauveteurs aient pu l’aider à faire 1/2 tour et repartir.
Mais c’est étrange qu’il se soit fait piéger ainsi…
Ah non, j’étais pas présent !
Alors quelques précisions. Comme toujours dans ces cas le GECEM a été contacté et c’est le président Frank D. qui est le spécialiste ayant conseillé les pompiers pour la manoeuvre. Le rorqual était d’une grande maigreur et il est probable que ses jours sont comptés. Probablement atteint par une maladie bactérienne ou virale -sa respiration est rapide- il est hautement probable qu’il meure prochainement en haute mer ou s’échoue de nouveau. Les cétacés malades ont tendance à se rapprocher des côtes pour éviter les forts courants et les prédateurs (requins) grâce à une profondeur d’eau moindre, mais ils sortent alors de leur zone de prédilection favorable au krill dont ils se nourrissent.
tsss …
autrefois, c’était une sardine, maintenant, c’est un baleine …
et on dira que les marseillais ne font pas de l’inflation … 
Observations intéressantes et surprenantes !
Je n’aurai pas cru cela « possible » en ces endroits 
Merci @pire pour ces explications.
C’est triste pour ce rorqual, et sait-on si ces gros cétacés sont souvent malades ?
Et peuvent-ils contaminer d’autres cétacés, ou autres organismes marins ? ou humains ?
Le fait que malade il se soit éloigné de son milieu de prédilection permet sans doute de ne pas contaminer ses congénaires ?
Ohhh !
Tu fais bien de poser la question Catherine de manière génairale (ça c’est pour François !!) Ça me permet de rappeler une règle absolue: ne JAMAIS toucher sans gant un dauphin qui vient s’échouer sur une plage, il y a en effet des chances qu’il soit porteur de germes pathogènes pour l’homme (et de plus, sauf cas très rares d’un animal très jeune) prendre un stenella dans les bras pour le transporter en bateau et le remettre à l’eau plus loin entraîne quasiment toujours une mort par collapsus cardiaque). Des épidémies de Morbillivirus sont connues et ont déjà causé des pertes importantes. Concernant les rorquals il est très possible qu’il y en ait aussi mais la notion de groupe est très différente: pour les dauphins le mot groupe est le même que pour nous, mais pour les baleines cela dépasse notre perception habituelle, car des individus d’un même « groupe » peuvent communiquer entre eux à plusieurs centaines de kilomètres de distances.
Le collapsus cardiaque c’est à cause du stress, ou de la pression mal répartie sur un organisme prévu pour vivre dans l’eau ?
et sans internet !
@Francois : c’était pour voir si tu suivais 
C’est le stress sans le moindre doute
c’est prouvé ?
comment a t on découvert et démontré cela ?
Les rorquals communiquent par ondes acoustiques dans des couches d’eau homogènes ( de mémoire vers 5 ou 600 m de profondeur) où il est possible grâce à des hydrophones de reconnaître le « langage » d’un animal. On a mis en évidence la présence de signature acoustique personnelle caractéristique d’un individu. Nous faisons des identifications de tous les individus que nous voyons et espagnols et italiens font de même. Si je vois Tartempion à Toulon et qu’on l’entend peu après à Perpignan la preuve est faite. On a pu également observer des rapprochements d’animaux situés à des centaines de kilomètres de distance sur un lieu de nourrissage par exemple, sans que ce soit dû à une habitude. De plus les hydrophones permettent également de localiser des sons avec précision à de grandes distances et des recherches militaires étalées sur plusieurs dizaines d’années montrent que les baleines peuvent s’entendre à plusieurs MILLIERS de kilomètres (mais là on sort de la notion de groupe)
Les dernières recherches orientent vers un mode de communication pour l’instant inconnu (et du coup on ne sait pas si un jour on arrivera à le comprendre) qui sort de nos perceptions humaines. Jusqu’ici on pensait pouvoir associer un son à un mot mais la logique semble différente, (tout comme la musique est un moyen de communication différent du langage tel que nous le pratiquons) même si on sait que chacun a un « nom » et peut s’adresser à un congénère en particulier (en l’appelant par son nom justement) Des expériences en bassin ont mis en évidence chez les dauphins des moyens de communication sur des problèmes qu’ils ne rencontrent pas dans leur milieu naturel. Face à des situations inédites des dauphins cherchent une solution: lorsqu’ils l’ont trouvée on isole un des animaux ayant connaissance de la solution et on le met en présence d’un autre qui ne connaît pas l’expérience. Dans les secondes qui suivent le nouveau connaît la solution ce qui prouve la communication et l’intelligence; mais on ne sait pas comment ils s’y prennent.
Pour revenir sur la notion de groupe, car Vref c’est peut-être davantage ça le sens de ta question, il faut savoir que les rorquals peuvent nager à grande vitesse et parcourent donc facilement de grandes distances. A ma petite échelle je peux voir à une journée d’écart les mêmes baleines faisant route soit ensemble soit à plusieurs dizaines de kilomètres l’une de l’autre. Et ceci a dû être observé à grande échelle également. Il semble que des informations sur des dangers (bateaux) sont échangées et on sait également que la pollution sonore des océans conduit à une perte des repères et à des individus qui se retrouvent isolés, justement parce qu’ils n’arrivent plus à communiquer.
merci pour ces précisions
J’ai fait cette photo hier. Devinette: qu’il y a-t-il sur cette photo ? (la réponse « de l’eau de mer » n’est pas acceptée !)
Orque. C’est vers où?
waaah… c’est génial…