Ca fait combien de personnes ? 20, 50 ?
Et ça ne te dérange pas de généraliser ces cas particuliers à 7,4 milliard d’individus sans plus de précaution ?
Statistiques avalanches 2015-16
[quote=« Bubu, id: 1830681, post:61, topic:164436 »]
Ca fait combien de personnes ? 20, 50 ?
Et ça ne te dérange pas de généraliser ces cas particuliers à 7,4 milliard d’individus sans plus de précaution ?[/quote]
Je n’ai jamais dit qu’il n’y avait pas d’exception, et je veux bien admettre que tu en fasses partie. Je ne suis ni sociologue ni statisticien. La théorie citée par Paul G au début du débat n’est pas de mon chef mais elle émane de personnes avisées. Ce que je me contente de dire depuis le début, c’est que cette théorie me semble sensée et se confirme dans ce que je vois (ce qui n’est certes pas une preuve absolue). Mais je ne vais pas insister plus longtemps de peur de tomber dans la lourdeur. Tu as le droit de penser que la théorie citée est infondée et que les 50 personnes que je côtoie (?) sont des exceptions. Mais je persisterai quant à moi à penser que ce n’est pas idiot. Quoi qu’il en soit, longue vie à tous ceux qui ne prennent aucun risque… ainsi qu’aux autres.
Je ne prétends pas faire partie d’une exception.
Simplement, quand j’ai débuté, j’avais cette tendance à minimiser le risque en fonction du matos. Mais ensuite j’ai grandi et je me suis amélioré, et j’ai rendu l’estimation du risque indépendante du matos. Je trouve cette évolution tout à fait normale et pas du tout exceptionnelle. Il faut simplement avoir conscience si on est influencé ou non par le matos quand on estime le risque, et avoir compris que tant qu’on est influencé par le matos, on n’est pas fini. Et pour y arriver, ça ne se fait pas du jour au lendemain, donc il vaut mieux commencer le plus tôt possible.
De la même façon que quand on débute en ski, on ne sait pas faire grand chose. Puis on maitrise de plus en plus la technique et on est à l’aise dans de plus en plus de types de neiges, de configuration, et de pentes.
[quote=« Bubu, id: 1830701, post:63, topic:164436 »]Mais ensuite j’ai grandi et je me suis amélioré, et j’ai rendu l’estimation du risque indépendante du matos.
[…]
Tant qu’on est influencé par le matos, on n’est pas fini. Et pour y arriver, ça ne se fait pas du jour au lendemain, donc il vaut mieux commencer le plus tôt possible.
De la même façon que quand on débute en ski, on ne sait pas faire grand chose.[/quote]
Ah oui, je n’avais pas réalisé qu’en fait, tu es un vieux sage et que nous sommes (mes 50 [?] connaissances et moi-même, ainsi que tous les gens qui ont servi à l’étude déjà évoquée) des sales jeunes et des têtes brûlées.
Ah, si nous pouvions tous atteindre un jour ta grande sagesse, le monde se porterait mieux. Bon, je sors de cette discussion, je trouve qu’elle n’apporte rien. Mais je suis heureux pour toi que tu sois arrivé à ce sommet de sagesse.
Accessoirement, ça signifie que toutes les victimes d’accidents n’ont simplement pas atteint ton niveau, c’est étonnant, ce genre de réflexion.
Bonjour,
Voici un résumé d’un ouvrage sur la question de la prise de risque en fonction des équipements de sécurité :
http://edcco.e-monsite.com/medias/files/poster.pdf
Bernard
[quote=« detroit, id: 1829774, post:43, topic:164436 »]
[quote=« Bubu, id: 1829631, post:25, topic:164436 »][/quote]
Faut quand même faire preuve d’une sacrée naïveté (aveuglement?) pour se dire que le fait de porter un ARVA ou non n’influe en rien sur les décisions qu’on peut prendre à ski (surtout) et au moment de préparer la sortie (un peu) !! Tu aimerais bien que ça soit vrai, et moi aussi, et tout le monde … mais je n’y crois pas une seconde. C’est trop facile de se rassurer comme ça ! Manque de lucidité maggle.[/quote]
Donc nous sommes nombreux à manquer de lucidité?
Perso (mais je lis aussi que Bubu aussi et d’autres enfin pas tous hein ce qui est surprenant d’ailleurs), l’arva sur moi ou pas, ca ne change rien à ma décision. Je sors, seul ou pas, je le mets sauf si risque 1 bêton de partout en attendant la transfo. Et je fais ma course en revoyant l’objectif si nécessaire en fonction de ce que j’observe sur place: j’ai du rentrer une sortie Jasse 2015 où seul j’ai fait 1/2 tour 100 m sous le sommet (risque 2/3): je me faisais coffrer, j’étais seul arva ou pas. L’observation et le doute. Ce doute a fait que j’ai fait 1/2 tour dans les nuages.
/outings/603899/fr/balade-digestive-en-belledonne
A aucun moment le port l’arva n’influence ma décision vu que en plus, je sors seul régulièrement. Pourquoi le mettre en étant seul? Si une coulée emporte un autre et que je suis là et inversement ca pourra être d’une grande utilité.
Qui pense à son arva pendant sa sortie au moment d’aller dans une pente? A part mode ON au départ de la rando et OFF à l’arrivée ou à la maison, on n’y pense pas normalement. A moins à moins de se reposer dessus au moment de prendre la décision d’aller dans une zone que l’on soupçonne dangereuse. Alors là… ben stop normalement vu que l’on doute car au moindre doute il parait qu’il faut faire demi tour…
Imaginons que dans une rando tu as un petit coup de cul à passer sur 30 m de dénivelé et que tu as des doutes sur le nivo. Imaginons aussi que tu ne sois pas seul, sinon ça ne marche pas. J’aimerais bien faire un test avec plusieurs groupes avec et sans DVA. Je suis persuadé que ceux qui seront équipés prendront le risque de passer (en prenant des distances de sécurité) alors que les autres feront plus facilement 1/2 tour. Il est bien évident que si la pente est plus longue ou exposée (e.g. barres en dessous), le test n’est plus valable car le niveau de risque augmente sensiblement. En résumé, on accepte plus facilement un risque considéré comme faible lorsqu’on porte un DVA.
Miko je ne suis pas sûre à 100% du résultat de ton test, mais par contre si tu ajoutes un airbag à ceux qui ont l’arva ça doit marcher encore mieux.
c’est très probable
Je ne raisonne pas ainsi en fait car c’est naturellement que je mets distances…etc… quand je le juge necessaire avant même de penser à mon arva.
je me pose une question:
ceux qui ne sont pas sensible à la présence (ou non) de leur ARVA ont ils commencé leurs « carrière » de skieur de rando avant que cet équipement soit devenu quasi-obligatoire ?
autrement dit, le fait d’avoir toujours eu cet équipement sécurisant conduit il à se reposer sur lui et donc à accepter plus de risques ?
Non, mais j’ai fait beaucoup de randos seuls les 2 premières saisons : arva ou pas, faut pas se trouver dessous !
Au début, j’avais un comportement différent avec ou sans arva.
Mais quand j’ai réalisé que l’arva permettait de diviser par 2 le risque de mort par avalanche (une fois enseveli), alors que je recherche un risque total de l’ordre du ppm, j’ai compris que l’arva n’était pas du tout la priorité pour éviter d’avoir des problèmes avec les avalanches. Si on a un risque de 2% sans arva, avec l’arva ce sera 1%, mais on veut 1 ppm (10000 fois moins). Pas la peine de s’exciter avec l’arva, il faut trouver autre chose pour réduire le risque par 10, 100, 1000 d’un coup, car à coup de division par 2 on n’est pas rendu ! Et une fois qu’on est autour du ppm, diviser par 2 ne change pas grand chose non plus : ce n’est pas grave de l’oublier de temps en temps.
suffit de porter suffisamment d’arvas
Il se passait des choses en montagne avant 1991 :rolleyes:
Le matériel a évolué depuis. C’est un fait.
Est-ce à dire qu’avant l’invention de la mini traction, de l’arva et de l’abs, du ski fat et de la gopro nous étions tous des inconscients ?
Edit : c’était une réponse à flore74, son message a disparu.