Station météo sur l'Everest

Bonjour,

Une expé cette année a monté des stations météo sur l’Everest, jusqu’au balcony (8.430m).

Pour la météo, c’est assez intéressant…

Ce fut un peu galère, et c’est raconté ici : World's Highest Weather Station Installed on Mount Everest

Les premières données (prototype) sont dispos ici :
https://nationalgeographic.org/earth-pulse/everest/widget/16?embed=true

on n’a droit qu’au jour d’une semaine indéterminée …
pénible …
sinon, c’est ( c’était ) un bon créneau metéo …

-12 mercredi bon certes encore 12 degrés avant que ça dégèle mais pour 8400 je trouve ça élevé. Pas totalement exclu que ça dégèle de temps en temps au-dessus de 8000? Je ne croyais pas ça possible.

Bonjour,

Il semble que National Geographic ait (un peu) amélioré son application de présentation des données des stations météo installées sur l’Everest :

https://nationalgeographic.org/earth-pulse/everest/widget/16/

Ben tu m’étonnes avec le monde qu’il y a autour, ça peut même monter à 37 ºC

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A priori plus grand monde là-haut en juin.
Mais il me semble qu’il y a eu une canicule assez exceptionnelle en Inde dans ces eaux là ça peut expliquer ces températures relativement élevées pour l’Everest.
Je vois que là ça a baissé un peu et les températures en Inde d’après ce que j’ai vu ne sont plus exceptionnelles. Même pas plus chaudes qu’en France en ce moment :wink:

A noter (et de façon un peu surprenante de la part de National Geographic ! :flushed:) que l’application est encore assez buguée ou pas encore terminée…

Ils ont rajouté la date et la courbe, mais pas encore l’historique hors semaine courante.
Parfois en navigant via le menu certaines données affichées sont fausses (faire « rafraichir » avec le navigateur).
La station au camp de base semble avoir des problèmes aussi…

Et encore je n’ai pas réussi à afficher les courbes pour les 4 jours précédents. Pourtant ça fait comme des boutons à cliquer mais rien ne se passe.

Oui, moi non plus…
C’est encore en mode bien « béta » apparemment !

Oui en plein développement sans doute. Enfin, espérons car sinon c’est pauvre. :wink:
Un truc que je regrette toujours pour ces stations d’altitude, mais c’est sans doute très compliqué, compte tenu des températures, du vent…c’est l’absence de données pluviométrie.
D’ailleurs je sais pas mais peut-être qu’il n’y a pas d’autre technique que de vider régulièrement le pluviomètre ? Du coup forcément c’est un peu compliqué là. :wink:

Non, pour le pluviomètre, sur les station météo pro et semi-pro, pas de problème, le pluviomètre se vide automatiquement, et heureusement !

Par contre ce que je ne sais pas, c’est pour la nivométrie (surtout à + de 8000 m avec le vent !)…
Là, je ne sais pas…

Comment mesurer les chutes de neige automatiquement (et sans trop de maintenance), avec le vent ?
Je ne sais pas…

Un truc encore à inventer ?

Premiers résultats:

https://www.washingtonpost.com/weather/2019/12/13/worlds-highest-weather-stations-reveal-intense-sunshine-may-be-melting-ice-mount-everest/

https://agu.confex.com/agu/fm19/meetingapp.cgi/Paper/515038

Pour info, tout les datas sont publiques via un bot twitter:
https://twitter.com/EVER_WEATHER

Si j’ai bien compris, ils commencent à avoir une explication plus précise de la transformation de la neige à très haute altitude et de l’impact des ondes courtes du rayonnement.
Sachant que ce rayonnement est absorbée en très grande partie, il va être intéressant de voir comment on peut affiner les modèles existant à plus basse altitude où les effets du réchauffement climatique sont mesurables.
L’article du WP mélange un peu tout et c’est surprenant.

En gros, ils ont « decouvert » que la neige se sublime plus facilement à 0,3 bar (8000 m) qu’à 0,7 bar (3000 m), et que le rayonnement solaire est différent à 8000 m.
On peut leur conseiller de regarder de près ce diagramme, ils pourront encore faire plein de découvertes…

En fait leur papier montre que les modèles d’accumulation de neige qui ne tiennent pas compte de la sublimation ni du rayonnement sont faux.
Euh, je n’appelle pas ça de la recherche scientifique, mais du debug d’un truc fait à l’arrache et qui négligeait des phénomènes tout à fait connus depuis des décennies voire des siècles.
Je fais du débug de ce genre tous les jours, heureusement que je ne publié pas un papier à chaque fois que je trouve un bug :slight_smile:

C’est beau de conchier en une seule phrase les climatologues et météorologues, sur la base d’un simple abstract. La recherche, ce n’est pas uniquement tomber sur des phénomènes nouveaux mais aussi confirmer et préciser ce que l’on sait déjà. En l’occurrence, l’intérêt n’est pas de réinventer le cycle de l’eau, mais surement de quantifier les phénomènes pour affiner les modèles. Surtout, c’est la première station météo à plus de 8000m, il fallait bien vérifier ce qu’il s’y passe.

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