Station écolo: faut-il sourire?

Posté en tant qu’invité par bolive:

Tout est dans le titre du sujet
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3238,36-837815@51-837906,0.html

Posté en tant qu’invité par Chouilla:

m’ouais, ça me laisse un perplexe. mais en terme de communication et de marketing, tout est bon pour être dans l’air du temps du moment qu’on puisse se faire du fric.
Ce qui m’a amusé, c’est la pub pour mgm au milieu d’un article qui parle de limiter le parc immobilier dans les stations.

Greg

Posté en tant qu’invité par Tintin:

Vraiment pas terrible comme article : ça fait catalogue, il n’y a pas d’analyse de fond ou de critique du système, toutes les nuisances sont mises sur le même plan, etc…

Posté en tant qu’invité par Respect de la nature:

Moi, ce qui m’amuse, ce sont « les remontées mécaniques se positionnent comme des acteurs de la protection de l’environnement ».
Décidement, le ridicule ne tue pas!

Posté en tant qu’invité par Francois:

Voilà mon vrai pseudo. J’ai encore oublié de changer.

Posté en tant qu’invité par Khmer vert:

C’est plutôt une bonne nouvelle que certaines fassent des efforts, non?

En tout cas si la seule réaction c’est de critiquer et de dire que c’est ridicule, la mode va pas durer longtemps. Dommage.

Posté en tant qu’invité par PicLoup:

ben là, ils font surtout des efforts de communication…

enfin, si ça peut au moins servir à sensibiliser les clients, et que ce soit eux qui mettent la pression pour que ce soit moins pire… ça sera toujours ça de gagné!

j’aime bien le passage sur l’argumentaire des fabriquants de neige… édifiant !

Posté en tant qu’invité par Pïerre:

C’est le verre à moitié plein ou à moitié vide.

On peut voir ça comme une première prise de conscience des stations et de leur clientèle face aux problèmes environnementaux. Un premier pas dans la bonne direction.

Ou simplement du markéting destiné à donner bonne conscience à la clientèle et surtout à ne rien remettre en question notamment concernant la frénésie actuelle de suréquipement.

Posté en tant qu’invité par nico:

PFFF faut boycotter les stations, quand tu vois que cham a fait touner ces cannons au mois de novembre (la nuit) alors que la journée la neige produite fondait. c écolo ça ?
Et ouai l’économie passe avant l’écologie, mais ça peut ce comprendre, ça fait vivre des vallées entieres.

Posté en tant qu’invité par davidB:

J’ai tout lu, mais rapidement.
Je retiens

Les remontée mécaniques qui se positionnent comme des acteurs de la protection de l’environnement. ???

Je ne sais pas qui est le véritable auteur de cete phrase. Mais c’est du jargon à mettre dans mon anthologie du jargon sous un cadre en langue de bois.

La fin en ce qui concerne les consommations électriques . C’est pas nous qui ne sommes pas respectueux de l’environnement. Regardez il y en a qui sont encore plus gaspilleurs que nous.

C’est le type de raisonnement qui m’énerve. C’est du grand n’importe quoi.
La question n’est pas de savoir si il y en a qui gaspillent plus que moi, mais de savoir si du gaspillage il y en a trop, juste ce qu’il faut ou pas assez.
Si il y en a trop, on n’en rajoute pas, on essaye de le réduire. C’est tout. Le reste c’est de la communication.
Et si il n’y en pas assez, alors tout va très bien madame la marquise.

Le juste assez est un cas bien improbable. Jamais entendu parler

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par jayjay:

Salut,

de cet article je pense que les stations de ski ont bien raison de ce mettre à cette mode. Elles vont au moins dans la bonne direction. Dans cette optique elles arrêterons l’utilisation de canon à neige avant la saison, elle suivront des plans plus strictes au niveau du maintient de l’environnement et des ressources naturels, elles seront contrôlées par des organes de contrôle selon des critères spécifiques et sanctionné par l’état par des amendes.

Cela ressemble pas mal à la situation de l’agriculture suisse d’aujourd’hui ; )

Posté en tant qu’invité par Cédric:

Je viens de lire l’article du « Monde » et, vais aller à l’encontre du consensus des derniers messages. Pourquoi crtitiquer ces initiative des stations de la sorte? Elle vont dans le bon sens bien que motivées il est vrai par une logique purement commerciale…
Les stations de ski existent que nous le voulions ou pas. L’été les zones où les pistes sont tracées s’avèrent couvertes de déchets. La neige artificielle même controversée se fera tout de même cet hiver et les suivants. Alors, si les stations décident d’adopter une charte de bonne conduite écologique, c’est toujours ça de pris pour l’environnement non? Même si les répercussions sont minimes…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Annapurna:

Tout ceci n’est fait que par obligation. Pour l’exemple de Val-d’Isère, l’obtention de la norme ISO 14001 et de la HQE (Haute Qualité Environnementale, étonamment absente du catalogue) sont des injonctions de la FIS (Fédération Internationale de Ski) dans le cadre de l’organisation des championnats du monde de ski en 2009. Cela est long et coûte très cher à mettre en place, mais question marketing, il semble clair que l’engoûement pour le « développement durable » placera les stations qui jouent cette carte en meilleure position. Il y a beaucoup d’effet d’annonce et peu de conscience environnementale, qui connaît le comportement passé et présent de Val-d’Isère le comprend aisément !!! Aller, on va voir le côté positif, c’est toujours çà de pris, en espérant que cette course ne viendra pas ruiner le discours de fond qui sera mis en avant…

Posté en tant qu’invité par Stuntz:

On critique, on critique, et à juste titre d’ailleurs, mais on va tout de même skier sur les pistes en hiver. Et quand le moral ou la formes physique ne sont pas au top pour le ski de rando, quand le temps ne vas pas, quand on manque de copains(ines) pour aller dans les étendues vierges, on est bien content de pouvoir passer sa seule journée libre de la semaine sur des skis, quitte à alimenter les embouteillages au départ des remontées mécaniques.

J’aimerais vous rappeller qu’un écosystème constitue un fragile équilibre issu d’une lente adaptation de la nature aux évolutions des conditions pysiques (climat, précipitations, topographie,…) De la mise un place d’un tel équilibre, dépend la présence même de la vie sous une forme évolué. En effet nous constatons assez souvent que la rupture d’écosystème provoque des catastrophes qui débouchent souvent sur la disparition des populations végétales, animales et parfois même humaine. Prenez par exemple le cas des LAVAKA de madagascar, ces pants entiers de montagnes qui s’effondrent sous les actions conjuguées de precipitations torrentielles, d’un mode d’agriculture ancestral qui n’est plus en adéquation avec les conditions physiques actuelle, et de l’absence de réaction de la part des autorités.

Pour en revenir a nos montagnes, si les remontées mécaniques n’ont pas d’autres impacts sur l’environnement qu’un enlaidissement considérable des paysage ainsi que d’une production indirecte de déchets nucléaires, de gaz à effets de serre etc…, il n’en va pas de même pour l’enneigement artificiel. Je rapellerai aussi que l’eau qui est retenue au sein des gigantesques lacs artificiels est perdue pour les sols dans lesquels elle s’infiltrerait en conditions normales, ou ruissellerait. Or si on enleve cette eau brutalement de son cycle naturel, on s’expose a une rupture brutale de l’équilibre naturel qui s’était mis en place durant des années. On connait par ailleurs bien assez d’exemples de drames dues a la subsidence des sols en raison du pompage de nappes souterraines d’eau ou de petrole, des glissements de terrains devastateurs etc.
Outre le fait de changer l’équilibre structurel des sols, l’enneigement artificiel produit une neige qui fond moins vite que la neige naturelle. Ceci a pour effet de chambouler les cycles végétaux, car le manteau neigeux reste en place plus longtemps, et par conséquent les plantes ne commencent leurs croissance que beaucoup plus tard, ce qui a pour effet de mettre en difficulté un certain nombre d’especes. Or si les plantes disparaissent, du moins temporairement, le sol qui dont la stabilité est protégée justements par ces plantes, risque de connaitre des perturbations non negligeables.

Bon je ne suis pas prof d’ecologie, mais je pense que toute exploitation lucrative de la nature et toute recherche de croissance économique sur le dos des milieux naturels et surtout de la montagne (eh oui je suis un amoureux des montagnes) va à l’encontre de la preservation de ceux-ci.
L’homme peut vivre en harmonie avec la nature, mais il ne doit pas oublier qu’elle est extremement fragile et qu’il faut la respecter. Or le commerce du tourisme montagnard ne fait qu’user la montagne, et si a court terme il relance les économies locales, il s’expose à plus ou moins long terme à des drames de grande ampleur. Mais tout n’est pas noir, car avec du bon sens il est possible de créer des amenagements qui participent au retour d’un equilibre biologique. Mais ceux-ci sont extremement rares en regards des exploitations deraisonnées de nos chères montagnes.

En conclusion je dirais qu’il faut boycotter les stations de sport d’hiver, ou au moins les pistes qui sont enneigées artificiellement. C’est seulement avec l’arret pur et simple des activités touristiques en montagne, que l’on pourra parler de plan écologiques. Donc le tourisme écolo, laissez-moi sourire…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Cédric:

Certes, mais étant donné que le boycott des stations de ski n’est pas prévu pour demain (les millions de touristes qui s’y ruent chaque année ne sont pas prêts d’arrêter et, les milliers de personnes qui en vivent tiennent à leurs emplois), il est agréable de voir que des efforts environnementaux - aussi minimes soient-ils - sont entrepris.

Posté en tant qu’invité par Stuntz:

Je ne dirais point le contraire ;-}

Posté en tant qu’invité par davidB:

Cédric a écrit:

il est

agréable de voir que des efforts environnementaux - aussi
minimes soient-ils - sont entrepris.

Oui, il vaut mieux des efforts que pas d’efforts. Mais on peut aussi se poser des questions sur les limites de ceux-ci.

Si une station de 12 000 lits réduit son impact environnemental de 1/3, mais continue sa croissance, favorisée par son image écologique, il est clair que lorsqu’elle atteindra les 18 000 lits elle aura autant d’impact que avec 12 000 lits sans les actions réalisées.

Peut-on alors parler d’amélioration du point de vue écologique ? Pour moi la réponse est clairement non. Et c’est bien là toute l’ambiguïté de la situation actuelle.

Si on réduit unitairement les effets négatifs sur l’environnement, mais que dans le même temps on augmente le nombre de sources de pollution, il n’y a aucune amélioration. Le résultat global peut-même être bien pire.

David

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par bouclettes:

pas forcement car avec ce raisonement (qui me semble malheureusement le plus probable) on va au carton. Donc autant arriver vite à une sitation ingérable histoire de tout rmettre à plat avant de trop avoir gouté à cet argent facile.

Posté en tant qu’invité par Stuntz:

C’est un raisonnement comme un autre, mais la solution de tout faire peter pour recommencer sur des bases meilleures est facile et encore plus ingérable. Prenons quelques exemples, tels que l’Irak: On detruit une dictature sous pretexte d’humanité, d’égalité, de respect de l’homme etc., mais en meme temps ces meme acteurs du bien qui prétendent remettre une nation sur la voie de l’eden, violent pillent tuent détruisent. Ou en est-on aujourd’hui avec l’Irak ? on a un des territoire qui comptent parmis les plus instables, les plus violent et meurtrier qui soit dans le monde. Comparez-le à ce qui se passait sous saddam Hussein ?..
Ce que je veux dire par là, c’est que comme dans la nature, après une rupture, une société humaine met du temps a trouver son équilibre, et qu’en cas de catastrophe écologique majeure, les sociétés repasseront necessairement par une période axé sur la loi de la jungle. Malgré toutes les leçons du passé, les hommes n’ont jamais modifiés leurs comportements. Tant qu’ils peuvent s’enrichir, conquerir le pouvoir, dominer les autres… Ils le feront, pour peu que ca soit a la hauteur de leurs moyens

Non la seule solution pour eviter une catastrophe prédit par quelques prophètes modernes, c’est de tout faire pour ralentir la machine tout en douceur, peut-etre meme jusqu’a lui faire faire marche arrière, mais en aucun cas il ne faut la pousser dans l’abime. Jusqu’au point de rupture, il sera toujours temps de reculer mais une fois celui-ci atteint, eh bien…
Heureusement nous n’en sommes pas là, mais si la tendance actuelle continue a s’accelerer, il sera urgent d’agir.
La seule solution pour eviter des drames, c’est d’utiliser dès a présent tous les moyens les plus pacifistes qu’il soient, et surtout d’informer les gens sur les risques qu’ils encourent, informer les gens sur les limites de tolérance de la nature, mais surtout en douceur…

Posté en tant qu’invité par bouclettes:

Salut, ta remarque est pleine de sagesse et j’espère sincèrement que ça va se passer ainsi.
Pour l’Irak je suis d’accord avec toi mis à part un point : je ne suis pas sur que les militaires US violent et pillent. Par contre c’est clair que la dictature avait le mérite de tenir à carreaux toutes cette zonz hypersensible dans laquelle la plus grande armée du monde est dépassée.
Enfin la décroissance soutenable puisque c’est ce dont tu parle est mon grand espoir, voir parfois simplement du dévelopement durable (habitation hautes qualité environementale…). J’ai par contre peur que la prise de conciense ne soit trop tardive, il faudrait que l’on arrive à se faire peur sans que les conséquances ne soit trop importantes car l’homme ne renoncera pas à la croissance comme ça. de plus, comment expliquer à des pays dépassant le milliard d’individu, brulant plus de charbon et de pétrole que jamais, soufrants encore de malnutrition qu’il faut reculer ? C’est un discours valable dans le noprd mais pour des pays tels que l’Inde, la Chine, le Bresil, le Mexique… il est difficil de leur demander de réduire leurs emissions car ils n’en n’ont pas les moyens et malheureusement, ils sont dans la phase de développement ou la production de poluant augmente le plus.