St Gervais "MontBlanc" se fait sa pub

L’intérêt de concentrer, ou de diluer, dépendra surtout de la capacité du milieu à « traiter », épurer les déchets. Si la capacité du milieu est proche de zéro, c’est souvent le cas à ces altitudes en France, la merde ne bougera pas (descendra à la vitesse du glacier), qu’elle soit concentrée ou diluée ne changera pas grand chose. Après, on pourrait faire comme ds certains parcs US : sac à caca obligatoire, avec contrôle et verbalisation si caca en dehors des règles. L’urine pose moins de problèmes car stérile, encore que pour les prétendants au graal du Mont-Blanc, l’urine doit être bien chargée de molécules magiques. Ca doit pisser sévère du médoc.

Si c’est vrai, c’est tout de même bien déplorable que le club alpin n’arrive pas à gérer les toilettes d’un refuge.
Un refuge propre est un refuge qui a brûlé. L’hôtellerie de montagne, avec ses marchands du temple et de soupes, ne sont pas les derniers des pollueurs.

Le club alpin se débrouille avec ce que la physique et la chimie (donc la nature) lui permet de faire. Et club alpin comme les autres propriétaires de refuge sont logés à la même enseigne.

Pour ce qui est de la fin de ton message … et de l’incitation à brûler des bâtiments reconnus d’intérêt général … et qui font parti également de l’histoire de l’alpinisme et de sa reconnaissance de patrimoine mondial … je vais éviter d’être vulgaire.

Dommage parce que le début du message est plein de bon sens avec cette proposition censée du sac à caca afin de responsabiliser aussi chacun de son propre impact.

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L’histoire de l’Alpinisme s’est avant tout construite avec et par les alpinistes dans leurs pratiques alpinistiques. Ne pas confondre avec l"histoire des baraques à frittes, ou de l’hôtellerie et de la restauration d’altitude. Faire commerce du gîte et du couvert est un gagne-pain parmis d’autres, ni pire, ni meilleur, y compris à 3000m. Néanmoins, les refuges, et certains en particulier, ont un impact, rien que par la concentration des pratiquants et l’augmentation de la fréquentation à cet endroit. Il serait donc plus que souhaitable que les toilettes n’aient pas d"impact sur le milieu. Le blablabla dithyrambique sur le patrimoine mondial n’est pas une excuse.
Aux USA dans certains parcs, la fréquentation maximum acceptable est dictée par la capacité du milieu à l’absorber,
pas par la rentabilité de l’hôtellerie.

#cetemieuxavantquandonetaitmoinsnombreuxetquonchiaitpartout

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En 1900, ils dormaient à la cabane des Grands Mulets.

La biodiversité en a besoin. Le problème, au Mont Blanc, est que la merde contient des résidus de produits dopants.

Ah oui, ça c’est un problème fondamental, pas sur que la planète arrive à s’en remettre. :rofl: :rofl: :rofl:

Je rajouterai à tout cela « fantasmé »

Tu penses bien que si les refuges étaient aussi rentable que l’hôtellerie ce serait pas géré pas 3 types dans un local communal.

Et pour ce qui est de l’impact … oui les refuges ont un impact au même titre que l’alpiniste a un impact quand bien même il ne dorme pas en refuge.

Les refuges augmentant significativement la fréquentation, et la concentrant, ils ont bien évidement un bien plus gros impact, de plusieurs décades, que l’alpiniste, sans même parler du mazout brulé (et donc des émissions CO2) pour y monter les bières, le matériel pour rénover …
Ferme les refuges du Glacier Blanc et des Ecrins, ça sera autrement plus tranquille au Dôme de Neige au printemps, sous-entendu sans que cela ne pose aucun problème à l’alpiniste.

Arrêté préfectoral de 2020:

Bon, pour bivouaquer au col de la Brenva, il faut désormais le faire sur la corniche (en Italie donc).

(A noter que certains avaient alerté au bistrot que les atteintes à la liberté lors du confinement seraient le prélude à d’autres atteintes aux libertés … qui sont maintenant dans l’air du temps)

Quelle honte de gaspiller autant de Ricard

Comme quoi, il faut demander aux clients de mettre des couches

100 anciens francs 1906 == 426,90 Euros 2022

Il faut aller au bout de la réflexion. On interdit les congés payés sur la planète entière : et donc le tourisme n’existe plus …

Non parce que le bilan carbone d’un refuge c’est comme n’importe quel bilan carbone d’un truc lié à du tourisme à la mer, à la montagne, à la campagne, en ville … ce qui fait mal au bilan c’est le déplacement des personne pas du tout l’exploitation d’un truc.

Donc arrêtons de bouger de chez nous.

On parle d’exploitation avec l’hélicoptère et donc du kérosène et du CO2 pour monter les bières. Pas des remontées mécaniques tournant à l’électricité bas carbone française.
Ce serait d’ailleurs intéressant de connaître le bilan carbone de la bière montée au Goûter. Pas besoin d’être un expert des ACV pour se douter que le transport en altitude en hélicoptère va exploser son bilan carbone transport.

Ah oui c’est vrai que les dameuses sont toutes électriques depuis des décennies.

Moi je dis le contraire.

Tu devrais relire ma phrase sur l’ACV. Je n’ai pas pris beaucoup de risque en l’écrivant. :slight_smile: Sinon, ça eut fait partie de mes métiers que de réaliser des ACV.

C’est pas tant ta phrase qui essaie de détourner l’attention du sujet que j’évoque qui m’intéresse mais plutôt l’interprétation facile qu’on voudrait lui faire dire dans le contexte.

Si moi je fais facilement dans l’épouvantail… toi tu sembles très facile de l’argument d’autorité.

L’interprétation est très simple : l’hôtellerie et la restauration d’altitude sont réalisés au kérosène. Rappele nous donc la consommation des ventilateurs et les émissions totales des ventilateurs au kg transporté par km à 3000m.

Bonsoir,

Pas encore, mais ça existe :
PistenBully 100 E - Dameuses - Home - PistenBully

Et une station française en a installé une :
Dameuse 100 électrique, Val Cenis pionnière en France - I Love Ski ®

Bernard

La bière au goûter, c’est mieux qu’au petit-déjeuner. C’est vrai qu’il faut du CO2 pour monter les bières, mais les bières montent aussi au CO2: ça doit mousser fort, vu la pression là-haut.