Sos cotation

Posté en tant qu’invité par J2LH:

denis a écrit:

ou alors tu peux trouver que la voie cote 6b si ton niveau max
c’est 7 b et 6b+ si ton niveau max c’est 6b ?!?!

Ca c’est le problème de donner une cotation pour une voie bien en dessous de son propre niveau, on est vite à côté de la plaque et on ne sous-cote pas forcément.

Un autre problème se pose quand son niveau n’est pas stabilisé, quand on est en pleine progression ou au contraire en régression. Là, même dans son niveau il n’est pas facile de donner une cotation.

Posté en tant qu’invité par Papy on sight:

Merci a tous
Certe ce n’est pas primordiale mais je pensait qu’il y avait une raison tres precise.
Bonne grimpe …

Posté en tant qu’invité par liliM:

tu n’as pas bien lu !!! car généralement l’ouvreur essaie de trouver des gens( 2 à 4 )de ce niveau entre 6b et 6c s’il y a confirmation par ceux ci on valide la cotation

le subjectif vient de l’ouvreur du fait qui connait la voie donc aurait tendance à décoter et donc à vue plusieurs grimpeurs valant un bon 6b donneront une appréciation + objective

et s’il y a un pas morpho on cote entre les deux …claro !!!

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Certes, on peut trouver beaucoup d’explications à la cotation 6b/c :

  1. historique (avant qu’on n’écrive 6b+, 6b/c désignait une difficulté intermédiaire entre 6b et 6c) ;

  2. morphologique (de 6b à 6c suivant la taille) ;

  3. provisoire (tant qu’on n’est pas sûr de la cotation, 6b/c signifierait que la cotation pourrait être 6b, 6b+ ou 6c, à confirmer).

Mouais. Je n’en vois pas l’intérêt.

Pour 1), c’est clair, puisqu’on a inventé la cote intermédiaire. Et puis 6c+, c’est plus court à écrire que 6c/7a !

Pour 2), même si c’est vrai que la morphologie influe sur la difficulté, ce n’est pas chiffrable : que dire de la cotation pour un enfant de 1m20, et pour un géant de 2m20 ? pourquoi penser que la fourchette de difficultés selon la taille serait exactement d’un degré (i.e. une lettre) ? mieux vaut mettre la mention « morpho » à côté de la cotation, c’est plus lisible, et plus honnête.

Pour 3), c’est un leurre, qui consiste à faire croire qu’une cotation juste existe, mais qu’on ne l’a pas encore trouvée (par manque de répétitions de grimpeurs près de ce niveau par exemple). Or une cotation sera toujours un peu subjective, et sujette à discussion ; autant oser, et donner un seul chiffre, pour faciliter la lisibilité, mais en mentionnant, en préface du topo, qu’une cotation n’est pas une donnée scientifique, et qu’il y aura toujours une marge d’erreur, en moyenne d’un demi degré (+ ou pas +). Et puis là encore, pourquoi seulement une incertitude centrée sur 6b+ ? Si l’incertitude est autour de 6b, on écrira quoi ? 6a+/6b+ ? beurck !

En conclusion, 6a, 6a+, 6b, 6b+, 6c, 6c+ etc…, c’est largement suffisant, à condition de ne pas prendre ces données pour des mesures rigoureuses, mais plutôt indicatives.

Quant aux cotations comme 7c/c+ ou 8c+/9a, je pense qu’elles correspondent à un niveau intermédiaire entre les demi-degrés (quarts de degrés, donc), il est possible que ce soit pertinent pour le haut niveau, mais là je ne joue plus… Faudra peut-être inventer le ++ ;-))

Posté en tant qu’invité par fred:

Et encore ça dépend lesquels… Parce que dans les granes voies j’ai vu un 5c d’une difficulté étonnante… Les prises n’existaient plus ? bref un 5c qui ressemblait plus à un 6a/a+

Posté en tant qu’invité par Madré:

laquelle? parce que j’y retourne en mai et j’avais l’intention de faire des grandes voies coté quiquillon…

Posté en tant qu’invité par Alian:

laquelle? parce que j’y retourne en mai et j’avais l’intention
de faire des grandes voies coté quiquillon…

Derniere longueur de « Les femmes et les grimpeurs d’abord » a la Jonte ? Ou c’est le gaz qui fait ca ?

Posté en tant qu’invité par DaF:

Y’a plein de facteurs qui peuvent influer sur l’impression de difficulté. Les deux principaux étant le gaz et la fatigue…

De là découlent les mauvais placement (beaucoup plus gourmands en énergie) et aussi une certaine réduction du champs visuel. Le grimpeur ne voit plus les prises utiles à sa progression. Il va focaliser toute sa force sur la micro reglette juste sous le spit alors qu’il y a un gros bac un peu excentré sur la gauche !

C’est pourquoi je pense que la meilleur indication quant à la difficulté d’une voie c’est la communauté des grimpeurs. Le topo guide de C2C est d’ailleurs bien fait car, en plus du chiffre brute de la cotation, on trouve les avis des grimpeurs et en quelques clics on peut avoir une idée de leur niveau en grimpe.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

DaF a écrit:

Y’a plein de facteurs qui peuvent influer…

… De là découlent les mauvais placement

A mon avis faut éviter la banque postale.