Posté en tant qu’invité par J.Marc:
Certes, on peut trouver beaucoup d’explications à la cotation 6b/c :
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historique (avant qu’on n’écrive 6b+, 6b/c désignait une difficulté intermédiaire entre 6b et 6c) ;
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morphologique (de 6b à 6c suivant la taille) ;
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provisoire (tant qu’on n’est pas sûr de la cotation, 6b/c signifierait que la cotation pourrait être 6b, 6b+ ou 6c, à confirmer).
Mouais. Je n’en vois pas l’intérêt.
Pour 1), c’est clair, puisqu’on a inventé la cote intermédiaire. Et puis 6c+, c’est plus court à écrire que 6c/7a !
Pour 2), même si c’est vrai que la morphologie influe sur la difficulté, ce n’est pas chiffrable : que dire de la cotation pour un enfant de 1m20, et pour un géant de 2m20 ? pourquoi penser que la fourchette de difficultés selon la taille serait exactement d’un degré (i.e. une lettre) ? mieux vaut mettre la mention « morpho » à côté de la cotation, c’est plus lisible, et plus honnête.
Pour 3), c’est un leurre, qui consiste à faire croire qu’une cotation juste existe, mais qu’on ne l’a pas encore trouvée (par manque de répétitions de grimpeurs près de ce niveau par exemple). Or une cotation sera toujours un peu subjective, et sujette à discussion ; autant oser, et donner un seul chiffre, pour faciliter la lisibilité, mais en mentionnant, en préface du topo, qu’une cotation n’est pas une donnée scientifique, et qu’il y aura toujours une marge d’erreur, en moyenne d’un demi degré (+ ou pas +). Et puis là encore, pourquoi seulement une incertitude centrée sur 6b+ ? Si l’incertitude est autour de 6b, on écrira quoi ? 6a+/6b+ ? beurck !
En conclusion, 6a, 6a+, 6b, 6b+, 6c, 6c+ etc…, c’est largement suffisant, à condition de ne pas prendre ces données pour des mesures rigoureuses, mais plutôt indicatives.
Quant aux cotations comme 7c/c+ ou 8c+/9a, je pense qu’elles correspondent à un niveau intermédiaire entre les demi-degrés (quarts de degrés, donc), il est possible que ce soit pertinent pour le haut niveau, mais là je ne joue plus… Faudra peut-être inventer le ++ ;-))