Sortir seul à ski

Même pour un acharné, c’est pas facile de rentrer des sorties en Aout. C’est jouable, mais faut souvent faire des bornes, monter chercher la neige. Bref si tu skies 1 jour sur les 2 du WE, c’est déjà pas mal.

Une centaine de jours de ski, si c’est pas ton métier, ça me parait énorme. ça veut dire que tu ne fais rien d’autre à coté, que la météo te permet toujours de sortir ou de skier …

Un pote qui a un boulot saisonnier qui lui laisse du temps en hiver aligne une 50aine de jours dans la saison et il est du genre acharné. Moi quand j’aligne 30 jours dans la saison je suis content et je ne suis pas spécialement regardant sur les conditions.

Alors 110 jours …

Posté en tant qu’invité par blibli:

Ou alors hedera travaille soit du matin, soit du soir mais faut tenir le rythme, après tout à 30ans tout est faisable… Si pas de conjoint ni d’enfant pourquoi pas?

Ben oui, tous les we ou presque, + ponts et jours fériés + congés… Du 1er décembre au 14 juillet (et oui, rappelez vous de l’enneigement dans les Pyrénées cette année là…)
Donc pour répondre, employée à temps plein. Ni chômeuse ni rentière…

Ceci dit, j’avais dit que je quittais cette satanée discussion… allez tchô

exactement ! (mais ce serait possible aussi possible avec un conjoint et sans enfant, non ?)

[quote=« elbilloutte, id: 1700404, post:13, topic:150218 »]va voir le nombre de personnes qui meurent parce qu’elles ratent la marche d’escalier par rapport au personnes qui meurent en montagne (toutes disciplines confondues)

Pourtant la personne qui rate la marche n’a pas pris de risque inconsidéré…[/quote]

Bonjour,

Attention à ces comparaisons. Des personnes qui passent des escaliers, ça doit faire à peu près 60 millions de personnes en France, et qui en passent chacune au moins 1 ou 2 par jour. Disons que ça doit faire environ 120 millions de « prise de risque d’escalier » par jour, donc 43 milliards par an, pour moins de 4000 décès par an. Le risque est donc d’environ 1 pour 10 millions d’expositions.

Le ski de rando, je crains que ça fasse un risque d’accident mortel supérieur à 1 pour 10 millions de sorties.

Ca ne veut pas dire qu’il ne faut pas le pratiquer, mais ça confirme qu’il est logique de prendre plus de précautions pour faire une sortie de ski de rando que pour passer un escalier.

Bernard

Posté en tant qu’invité par le paléontologue:

salut salut je mets mon grain de sel…

110 ou 154,3 sorties peuvent être moins formatrices que 20 ou 32,5 sorties…
je m’explique: dans le premier cas on se contente de suivre les traces et de descendre gaiement dans la trafolle sur un itinéraire parcouru et basique (en plus en basse montagne)… dans le deuxième cas, on fréquente seulement des zones sauvages ou peu de personnes s’aventurent et ou il faut tracer (peut être même en haute montagne cette fois-ci)…mmmmmm tout ça pour dire que pour se croire connaisseur il ne suffit pas de mettre 117,3 fois les skis par saison… je dis bien « se croire connaisseur » car des gens qui savent, au cimetière, il y en a plein. Même de ceux que tout le monde croyait qu’ils savaient… :cool:

c’est comme la vie… c’est pas parce qu’on a 58 ans qu’on est plus sage qu’un de 30 ans… bla bla blabla
bon là j commence a dire des trucs qui m’arrangent… alors j vais aller voir ailleurs…

Et d’ailleurs logiquement il devrait être encore plus risqué de faire du ski dans l’escalier… Je ne sais pas s’il y a des statistiques…

Posté en tant qu’invité par MattH:

petit témoignage de ma pomme. Je sors le plus souvent seul sur des itinéraires pas forcément déjà parcourus mais dans un massif connu. Il m’arrive de dormir seul en refuge non gardé et de me faire des mini raids tout seul. J’aime bien, je suis aussi content de redescendre et de retrouver la famille après. A part quelques galères dans le brouillard, je ne me suis jamais fait peur, il m’est arrivé 2 ou 3 fois de renoncer (plus facile à faire quand on est seul je pense). Maintenant c’est vrai qu’en dehors de la coulée, un genou qui pète dans la poudre d’une combe isolée, ça peut être gênant.

[quote=« hedera, id: 1700465, post:23, topic:150218 »]Ben oui, tous les we ou presque, + ponts et jours fériés + congés… Du 1er décembre au 14 juillet (et oui, rappelez vous de l’enneigement dans les Pyrénées cette année là…)
Donc pour répondre, employée à temps plein. Ni chômeuse ni rentière…[/quote]
Eh ben! T’en as des sorties de retard à renseigner sur c2c… :wink:

Espèce de petit inconscient suicidaire qui prend des risques inconsidérés !

Bon OK, je fais à peu près pareil… Et pour le genou, ça a même été mon 1er et seul accident il y a 10 ans, entorse pas trop grave heureusement, j’ai pu terminer les 500m de descente en zigzag jambes serrées avec arrêt et conversion à chaque changement de direction

Sortir seul? Ca m’arrive.

Quand je le fais:

  • je choisis un itinéraire de difficulté moindre, pour avoir plus de marge
  • je choisis souvent un itinéraire que je sais populaire si bien que je ne serai plus vraiment « seul ». En randonnée à ski cela inclut, par exemple, la Tête de Bossetan à Morzine (on y compte souvent plus de 100 skieurs sur la trace), la Tête Pelouse à La Clusaz, ou encore le Mont Buet.

Et si je devais avoir un accident, disons une fracture à un membre inférieur? J’emporte toujours ma balise de détresse personnelle (EPIRB en anglais): on en trouve aujourd’hui qui sont petites (taille petit téléphone portable), très abordables, et la communication en cas de nécessité se fait via satellite donc pas de question de couverture réseau pour un portable, et comme c’est indépendant pas de souci de portable déchargé non plus.

Si on ne parle que de ski c’est sûr que 110 jours ça fait beaucoup.

+1 :slight_smile:

[quote=« le paléontologue, id: 1700487, post:26, topic:150218 »]salut salut je mets mon grain de sel…

110 ou 154,3 sorties peuvent être moins formatrices que 20 ou 32,5 sorties…
je m’explique: dans le premier cas on se contente de suivre les traces et de descendre gaiement dans la trafolle sur un itinéraire parcouru et basique (en plus en basse montagne)… dans le deuxième cas, on fréquente seulement des zones sauvages ou peu de personnes s’aventurent et ou il faut tracer (peut être même en haute montagne cette fois-ci)…mmmmmm tout ça pour dire que pour se croire connaisseur il ne suffit pas de mettre 117,3 fois les skis par saison… je dis bien « se croire connaisseur » car des gens qui savent, au cimetière, il y en a plein. Même de ceux que tout le monde croyait qu’ils savaient… :cool:

c’est comme la vie… c’est pas parce qu’on a 58 ans qu’on est plus sage qu’un de 30 ans… bla bla blabla
bon là j commence a dire des trucs qui m’arrangent… alors j vais aller voir ailleurs…[/quote]

Posté en tant qu’invité par Valdiz:

Oui, en fait, tu fais de l’accidentologie sélective. L’accident en montagne, c’est aussi de la perte de connaissance, des polytraumatismes, en fait des trucs qui te rendent vulnérable quand tu es seul.

Même une fracture du membre inférieur, dans de la poudre, le sac par-dessus tête, je te promets que ta balise tu vas pas la déclencher la fleur au fusil et le sourire aux lèvres :cool:

Sortir seul ça m’arrive jamais… autour de Grenoble y a toujours un gars qui traîne quelque part dans le même vallon !!

Sans doute oui… Le problème étant de trouver le temps (depuis quelques semaines je suis coincée à cause d’une blessure, mais quand ce n’est pas le cas, je ne passe pas beaucoup de temps devant l’écran…)

Je répondais seulement à une attaque personnelle, rien de plus. Je n’ai pas la prétention de me dire connaisseuse de quoi que ce soit en montagne. Au contraire… Je prépare généralement mes itinéraires moi-même, et trace ensuite au feeling ; en raid sans topo, ça ne me gêne pas d’aller voir ailleurs que sur l’itinéraire prévu, juste parce que la pente a l’air belle. Mais pour autant, ça n’enlève rien à la « traîtrise » de la neige, aux mauvaises surprises de la météo, aux possibles coups de fringales, et je suis sûre d’avoir déjà commis des erreurs. Heureusement sans conséquences.
Je voulais juste dire que le risque est rarement nul, et… On est parti d’une demande d’un skieur qui n’a que 15 sorties à son compteur, et qui n’hésite pas à partir et tracer seul un lendemain de chute de 40cm de poudre. Voilà voilà…

Posté en tant qu’invité par geniedesalpages:

Sortir seul permet de faire de rapides progres en autonomie… C’est bien sur plus dangereux et il faut donc bien choisir ses itineraires (un bon 2 degres en dessous de ses limites) et ses jours en consequences, mais ce n’est pas de l’inconscient.
Le groupe rassure mais j’en vois parfois prendre des risques qu’ils ont du mal anticipes ou comprendre… L’effet rassurant du groupe qui vient troubler son propre jugement est aussi un phenomene dangereux.

Perso j’aime bien me faire une viree en solo de temps en temps, mais je previens toujours avant de partir ou je vais et a quelle heure je dois rentrer…

Posté en tant qu’invité par Valdiz:

!!!
C’est surtout la dénivelée et l’effort fourni qui troublent ta lucidité :lol:

Il suffit qu’un des membres (celui qui a proposé/organisé la sortie) prenne la direction du groupe.En cas de problèmes, les autres randonneurs donnent leur avis.

Tu peux aussi imaginer que dans le groupe, il n’y a que des individualités, cela te permettra de surmonter le handicap psychologique et de conserver ta capacité de jugement :lol:

Arf, faut quitter Belledonne pour les hauts plateaux du Vercors… :stuck_out_tongue:

il est tout à fait possible de tracer dans 40 de poudre sans risque, tout dépend de la pente. Je me demande où tu fais tes 110 sorties par an, en tout cas ta grosse pratique ne semble pas t’avoir donné une grande connaissance de ce sport.