Pour la traversée du Bec option « raz de l’eau », le topo dit que c’est dangereux par forte houle (versant Est).
Mais c’est quoi, une « forte houle » ?
Meteoblue indique bien une hauteur de vague probable, mais est-ce que qq un du coin a une idée de la hauteur de vague limite pour ce passage ?
Pour savoir si on tente ou si mieux vaut partir sur un plan B…
Globalement pour moi la trav du bec est pas ce qu’on fait de pire en terme de proximité de l’eau mais franchement aller faire ça en novembre par Vent d’Est faut avoir envie de se faire mal.
Tu as déjà fait beaucoup de choses là bas ou pas? Parce que y’a d’autres choses à faire par ce genre de conditions.
J’allais te dire : « faut aller de l’autre côté » (Cancéou ou traversée voile… triperie…)… mais je viens de voir que le vent passe au nord dès le matin. Sera t il trop fort pour être désagréable sur le Cancéou etc… ou pas assez fort pour stopper la houle d’est si tu veux toujours le bec…
Bon dilemme… je suis curieux de la réponse demain soir
Entre le « risque » de se faire un chouille rafraîchir côté Cancéou (où un léger mistral est au contraire souvent bienvenu pour ne pas grimper sur une couche de gras…), et le « risque » de se faire un peu (ou beaucoup ?) arroser…
Le 2ème est plus ludique et ramène plus d’anecdotes pour les longues soirées hivernales.
À condition d’avoir assez de marge et de ressources pour que cela ne devienne pas dangereux comme indiqué dans le topo (quand on a joué (et perdu !) dans la Tabarly, on a fini par ouvrir notre variante de sortie sur coinceurs, trempés jusqu’à l’os qu’on était 
).
Pour moi il n’y a pas à discuter: dès qu’il y a de la mer il ne faut pas y aller. Donner une hauteur de vague n’a pas vraiment de sens, la longueur entre deux vagues est aussi importante, et lorsque la vague s’écrase la hauteur où elle peut aller change sans arrêt. Il y a déjà eu des accidents mortels, être trempé c’est pas grave, être jeté à l’eau c’est autre chose. Avec la mer on ne sait jamais, et la direction du vent n’est pas forcément celle de la houle, sans parler du fait que sur les caps il peut y avoir des courants et des vagues croisées, il suffit alors d’une conjonction de deux vagues pour créer localement et momentanément une vague très forte qu’on ne voit pas venir. Et sans parler d’aller à la baille, l’escalade sur un rocher rendu poisseux par les embruns n’est pas vraiment agréable.
Houle d’est ?! Quand ?
Aujourd’hui SO, demain O et ensuite ca ne rentrera pas à Sormiou.
Effectivement comme dit « pire », la longueur d’onde et l’orientation du vent sont plus importants pour mesurer qu’un simple relevé de bouée.
Et vive le Saint Swell.