Sondage sur votre vitesse

Posté en tant qu’invité par didier:

21 juillet 1990 : Chamonix-mont Blanc-Chamonix Pierre-André Gobet (Suisse), record en 5h 10min 14s.

http://etbouet.free.fr/Massifs/mont_blanc.html

Le 30 mai 2003, Pierre Gignoux et Stéphane Brosse (Français) établissaient un nouveau record à ski : Chamonix- Mont Blanc aller retour en 5H15

http://www.ffme.fr/ski-montagne/index.htm

Kilomètre vertical (1.9km pour 1000m de dénivelé):
record homme 32’54" par Emmanuel Vaudan (Suisse)
record femme : 38’48" par Christina Favre-Moretti (Suisse)

http://www.trotteurs.ch/team_la_trace.htm

Posté en tant qu’invité par Pierre:

Chère Brigitte,

Je me suis encore mal exprimé !

Je ne crois pas avoir dit (et en tout cas je ne le pense pas une seconde), que l’idée de vitesse est étrangère au monde de l’alpinisme. Nous savons tous qu’elle est parfois un des éléments principaux de la sécurité, et tu soulignes très justement qu’elle est aussi un élément de plaisir (Plaisir sensuel d’une activité physique intense, plus de descente à ski, dans de meilleures conditions de neige…etc).

C’est simplement l’idée de chronomètrage qui me parait ridicule et puérile.
Sans doute date-elle pour les messieurs du temps des cours de récré, où l’on comparait la longueur, le volume, et la distance du jet …
Ne crois-tu pas que le chronomètrage d’une prétendue performance réduit instantanément la diversité, la richesse et l’intensité des moments que nous passons en montage en une compétition tellement débile et dérisoire : que se soit pour me confronter à moi-même, ou à ceux qui m’entourent, je récuse totalement le chronomètre pour mesurer quoi que se soit de pertinent.
Le plaisiromètre, l’amitiéromètre ne sont pas disponible sur ton ordinateur de poignet, ni l’instrument pour mesurer cet impalpable qui te fait devenir toi-même.

Salut

Posté en tant qu’invité par Jack:

Pour moi la montagne n’est pas 1 stade. Je met le temps qu’il me faut…c’est tout…

Posté en tant qu’invité par dav:

pierre, ce qui n’est pas étranger au monde de l’alpinisme, ce n’est pas le chrono, c’est ce qu’on appelle l’horaire.
Celui-ci est quand même un indicateur primordial dans la réalisation d’un sommet ou d’une voie, surtout quand tu n’es pas accompagné de quelqu’un qui « a déjà fait ». Donc si tu parles d’horaires, tu parles forcément de dénivellé… disons que c’est un indicateur nécessaire mais pas indispensable.
Maintenant je suis d’accord avec toi pour considérer l’aspect compétition (cad le ski alpinisme et les montées chronométrées comme contraire à l’esprit… On va dire que c’est une autre approche: le toujours +… que j’estime personnellement dangereuse… parce que du coup on voit des mecs attaquer la saison de rando au mois de janvier…(voir avant), des courses hivernales, etc, etc… ok c’est bien quand ça réussi, mais c’est dangereux pour ceux qui le font et donc pour les secouristes qui vont les chercher… :slight_smile:
mais la montagne est un espace de liberté: chacun prend ses propres décisions: le pb c’est que quand ça casse, il ne faudrait pas que les médias, les politiques et autres la ramène en disant que c’est un scandale, que la montagne devrait être + sécurisée…STOP ! (je me suis vachement éloigné du sujet non?)
allez, vitesse ou pas, l’important c’est d’en profiter. :wink:

Posté en tant qu’invité par hervé:

sans transformer la montagne en stade je pense que tout le monde doit etre satisfait du temps de montee,Savoir que l’on a fait un temps canon esy une satisfaction personnelle.Meme et surtout si ca reste occasionnel

Posté en tant qu’invité par Jack:

J’y vais pas pour satisfaire un quelconque égo. Si tu veut faire des « temps canon » fait de l’athlé…

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Maintenant je suis d’accord avec toi pour considérer l’aspect
compétition (cad le ski alpinisme et les montées chronométrées
comme contraire à l’esprit… On va dire que c’est une autre
approche: le toujours +… que j’estime personnellement
dangereuse… parce que du coup on voit des mecs attaquer la
saison de rando au mois de janvier…(voir avant), des courses
hivernales, etc, etc… ok c’est bien quand ça réussi, mais
c’est dangereux pour ceux qui le font et donc pour les
secouristes qui vont les chercher… :slight_smile:

Ah bon, ceux qui commencent la saison en janvier ou avant seraient des compétiteurs qui ne pensent qu’à la performance ?
Il y en a beaucoup alors…
Pour ma part, j’ai compris beaucoup de chose et je suis devenu vraiment autonome à partir du moment où je me suis plus restreint artificiellement à une période pour pratiquer une activité: on comprend que seule la topographie et les conditions conditionnent la difficulté.
Des périodes sont plus propices pour faire telle ou telle activité ou itinéraire, mais je trouve qu’il est intéressant de regarder et comprendre comment se forme le manteau neigeux, pour savoir ce qu’il y a sous les 80cm de fraiche de février et ne pas débarquer fin mars à 3200m en espérant que ça passe car le topo indique fin mars > mi-mai pour cette course…
Ainsi on ne se dit pas « c’est l’été donc ya plus plaque » même après 1 semaine de temps d’avril… car on ne regarde que ce qui se passe en vrai et non le calendrier.
Et je pense que l’on prend moins de risques lorsque l’on connait mieux les conditions, donc le coup du gars inconscient car il sort avant fin mars, ça ne passe pas… A vouloir fuir les périodes de neige moins stabilisée, on ne sais pas comment ça marche, et lorsque l’on y est quand même comfronté mi-mai lors d’un retour de froid pendant un raid (car on sort quand même un jour :-), on est au taquet et on ne sais plus quoi faire d’autre que de renoncer alors que ça passe tranquille en évitant les zones dangereuses…

Posté en tant qu’invité par seb:

A propos du record au Mont Blanc il me semble que 2 skieurs alpinistes l’ont loupé à 5mn près parce que l’un d’entre eux est tombé dans une crevasse mais eux ils l’avaient tentés en portant tout leur matos, en utilisant une corde etc, en vrai montagnards quoi. Et à mon avis c’est là que ça devient impréssionant.

Posté en tant qu’invité par elis:

Pourquoi courir en foret quand on peut marcher ?
C’est le meme genre de question qui se posent ici.
Il n’y a pas a mepriser ou a traiter de cretin les pratiquants de l’une ou l’autre activite. Les courses de ski alpinisme et la randonnee sont tout simplement des activites differentes, comme le sont l’escalade sportive et l’alpinisme, le velo de course et la bicyclette a sacoche, le pedalo et le catamaran, etc…
Si tu n’eprouve pas de plaisir a courir en montagne, marche et laisse les coureurs au plaisir de leur chronometrage.

Posté en tant qu’invité par Pierre:

Comme quoi le sujet est moins anodin, et plus profond qu’il ne paraissait l’être !

Tout d’abord, je prie tous ceux qui se sont senti insultés par mon vocabulaire de bien vouloir m’excuser : je ne veux manier ni l’invective, ni l’excommunication, et le terme de crétinisme n’était qu’une manière - bien maladroite - de causer, et ne prétant pas jauger un quelconque QI. Et c’est à bon droit que tu peux me répondre qu’on est toujours le crétin de qq qu’un !

Mais tu m’obliges à préciser ce que j’essaye de dire (il fut un temps où cela s’appellait la maïeutique).
Ce n’est en rien le type d’activité que je trouve discutable. Il m’arrive de courir en forêt, et même - tu vas rire - en montagne, et le plus souvent que je peux ! Bien sûr que l’on y prends un plaisir légitime ( Notre seule motivation n’est-elle pas, en toutes circonstances, la recherche du plaisir ?). Par contre, c’est bien l’idée de compétition, soit directe (je suis arrivé avant toi), soit indirecte par l’intermédiaire du chrono (j’ai un meilleurs "temps"que toi sur le parcours), qui pose question.
Et je crois comme l’ont dit d’autres sur le forum que c’est affreusement caricaturer notre activité favorite de réduire toutes ses dimensions physiques, intellectuelles, humaines, etc …, au seul paramètre du temps, dans une perspective dominant / dominé.
Pour continuer dans la provoc. (et augmenter le nombre de mes amis…), je poserais bien la question de savoir si la compétition n’est une forme atténuée, et socilement acceptable de fascisme.
Amitiés

Posté en tant qu’invité par dav:

d’accord avec toi sur le fait que sortir permet d’appréhender au mieux les conditions d u manteau neigeux: sur les risques après mars, les événements récent dans le massif du Mont Blanc te donne raison (avalanche…)
Mais jusqu’à quel point affronter des conditions un brin hostile est un risque considéré comme raisonnable: tout dépend du point de vue!!! (toi ou auveteur par exemple)
Un mec entrainé (comme toi) va dire: ça passe à partir du moment où tu connais les conditions de neige… . Ceci dit, tu peux raisonnablement penser que les chutes de neige après mars ne sont en général pas de la même teneur, c’est souvent (pas tout le temps) moins poudreux, ca transforme + vite etc… mais on va pas faire un cours sur la neige.
bien sur que le topo n’est pas tout, sinon un site comme c2C n’aurait qu’un intérêt limité:
Je trouve juste qu’il est dangereux de dire qu’on peux se risquer en montagne qq soient les conditions, que ce soit pour des question de performance ou non…

Posté en tant qu’invité par Francois:

dav a écrit:

d’accord avec toi sur le fait que sortir permet d’appréhender
au mieux les conditions d u manteau neigeux: sur les risques
après mars, les événements récent dans le massif du Mont Blanc
te donne raison (avalanche…)
Mais jusqu’à quel point affronter des conditions un brin
hostile est un risque considéré comme raisonnable: tout dépend
du point de vue!!! (toi ou auveteur par exemple)
Un mec entrainé (comme toi) va dire: ça passe à partir du
moment où tu connais les conditions de neige… . Ceci dit, tu
peux raisonnablement penser que les chutes de neige après mars
ne sont en général pas de la même teneur, c’est souvent (pas
tout le temps) moins poudreux, ca transforme + vite etc… mais
on va pas faire un cours sur la neige.
bien sur que le topo n’est pas tout, sinon un site comme c2C
n’aurait qu’un intérêt limité:
Je trouve juste qu’il est dangereux de dire qu’on peux se
risquer en montagne qq soient les conditions, que ce soit pour
des question de performance ou non…

Mais si, on peut sortir en montagne qq soient les conditions. Il suffit de bien choisir sa sortie.

Posté en tant qu’invité par dav:

mouai… même si tu choisi bien et que tu te retrouve dans le brouillard, orage ou tempête de neige, avoue quand même que c’est pas forcément une bonne idée… parfois il faut savoir faire autre chose.

Posté en tant qu’invité par Jean-Denis:

Quand tu avances que le concept de devenir est primordial, je suis tout à fait d’accord : l’homme et plus spécialement, le marcheur et l’alpiniste, part en aventure (élan, physique et intellectuel), s’arrêtera à un moment ou à un autre, mais ce qui fait son aventure personnelle ce n’est ni le départ ni l’arrivée, ni le laps de temps entre les deux extrémité, mais ce qui se passe pendant ce laps de temps, soit, le devenir. La montagne est un lieu propice au devenir, car elle nous offre un rapport « naturel » (mais pas le même que celui de la nature, mais c’est une autre question) au temps, c’est-à-dire dans la durée (qui n’est pas le temps, bien sûr) - tandis que la ville, par exemple, impose souvent un rapport tronqué, où le départ et l’arrivée priment sur la durée (il faut aller plus vite, et plus court).

Cela dit, « prendre son temps » et essayer de ne « pas le perdre », ce n’est pas tellement une question de chronométrage. En fait, je crois que ce qui te pose problème ce n’est pas la durée qu’on surveille, mais l’autre qu’on surveille en prétextant de la durée comme compétition. Est-ce cela ? (dans une moindre mesure, d’ailleurs, l’idée est vraie dans le sens de la durée allongée, avec les exploits de durée de bivouac en haute montagne, ou de vie dans l’espace, ou de durée d’apnée, etc, où c’est toujours l’autre qui vient en arrière-plan). C’est vrai que la montagne n’est pas a priori un espace de compétition, mais dès l’instant que des hommes y pénètrent, ce serait bien utopique d’essayer de leur effacer ce trait, non ? (tout du moins, ça demande de réfléchir sur sa pratique, car on peut très bien être spectateur de sa pratique, et ça ne vaut pas beaucoup mieux que de ne rien faire, amha).

Posté en tant qu’invité par Francois:

Pierre a écrit:

Comme quoi le sujet est moins anodin, et plus profond qu’il ne
paraissait l’être !

Tout d’abord, je prie tous ceux qui se sont senti insultés par
mon vocabulaire de bien vouloir m’excuser : je ne veux manier
ni l’invective, ni l’excommunication, et le terme de crétinisme
n’était qu’une manière - bien maladroite - de causer, et ne
prétant pas jauger un quelconque QI. Et c’est à bon droit que
tu peux me répondre qu’on est toujours le crétin de qq qu’un !

Mais tu m’obliges à préciser ce que j’essaye de dire (il fut un
temps où cela s’appellait la maïeutique).
Ce n’est en rien le type d’activité que je trouve discutable.
Il m’arrive de courir en forêt, et même - tu vas rire - en
montagne, et le plus souvent que je peux ! Bien sûr que l’on y
prends un plaisir légitime ( Notre seule motivation n’est-elle
pas, en toutes circonstances, la recherche du plaisir ?). Par
contre, c’est bien l’idée de compétition, soit directe (je suis
arrivé avant toi), soit indirecte par l’intermédiaire du chrono
(j’ai un meilleurs "temps"que toi sur le parcours), qui pose
question.
Et je crois comme l’ont dit d’autres sur le forum que c’est
affreusement caricaturer notre activité favorite de réduire
toutes ses dimensions physiques, intellectuelles, humaines, etc
…, au seul paramètre du temps, dans une perspective dominant
/ dominé.

Quelle importance? Il ne s’agit justement pas de « notre activité ». Ceci dit, je pense qu’une bonne partie de ceux qui font de la compétition le font essentiellement dans une perspective ludique.

Pour continuer dans la provoc. (et augmenter le nombre de mes
amis…), je poserais bien la question de savoir si la
compétition n’est une forme atténuée, et socilement acceptable
de fascisme.

Drôle d’idée!

Amitiés

Posté en tant qu’invité par bobosse:

bonjour
C’est l’éternel division entre compétiteur et loisir
Je fais du tennis de table en compét à Evian et je m’occupe aussi de la section loisirs, eh bien la différence est minime
En montagne je pense que c’est la même chose.
si tu te promène tu ne noteras pas les heures départ et arrivée, et puis un autre jour pour la même rando tu le noteras.
N’essayez pas de cantonner les personnes dans tel ou tel secteur
Pour moi défois je fais du 300m/h et défois du 600h/m, rarement plus

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

Je randonne le plus souvent en groupe (CAF) et avec un bon groupe je compte 450 m/h pour préparer les randos en prenant en compte quelques pauses. Il nous est arrivé de grimper à plus 800 m/h quand la pente s’y prêtait, (700 m en une heure sur le GR20 avec un sac de 15-20 kg).

Pour le maximum seul je n’en sais rien, je pense pouvoir aller à 1000 m/h sur une pente adaptée et si mon objectif est de faire un temps mais mon objectif n’est jamais de faire un temps.

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

Pierre a écrit:

Ben mes amis, jai vraiment l’impression de ne pas habiter la
même planète alpine que vous.

Je ne vous donnerai pas mon dénivellé par heure (par seconde
?), par jour, par saison, … pour la bonne raison que je
l’ignore.

Dans un sens je suis dans la même situation, je n’ai jamais regardé a quelle vitesse je grimpais si ce n’est pour préparer une rando mais alors je ne me base pas sur une vitesse max. II m’est cependant arrivé de calculer la vitesse horaire dans de rares cas où
j’avais l’impression qu’on avait été rapide (sans pour autant être partis avec l’idée d’aller vite).

Posté en tant qu’invité par Pierre:

"ce qui pose problème ce n’est pas la durée

qu’on surveille, mais l’autre qu’on surveille en prétextant de
la durée comme compétition."

Ca fait plaisir de voir exprimé clairement ce que l’on ressent confusément !

Si donc on refuse une sorte de surveillace réciproque et diffuse (d’où ma référence, sans doute excessive, au fascisme), il faut bien refuser également cet étalonnage inter induviduel que réalise le chronomètrage compétitif.

Et vive l’anarchie !

Bonnes « courses » à tous.

Posté en tant qu’invité par jm:

Tu n’as pas à être déçu car 700m/h en marchant c’est déjà un bel effort physique. Je pense qu’il est difficile d’atteindre les 1000m/h si on ne cours pas, à moins d’avoir des jambes de feu et un souffle du tonnerre. Tout dépend aussi de la pente. Les courts lacets te font gagner du dénivellé rapidement. Nous sommes tous conscient du plaisir que l’on peut prendre à flaner sur une rando mais il est bon aussi parfois de se « tester » sur ce genre de terrain. Pour info , mais cela relève plutôt de la course à pied en montagne il existe deux records effrayants qui sont le kilomètre vertical: cette épreuve à eu lieu le 11 juillet dernier sur la face olympique de bellevarde à val d’Isère le record 2003 était de 34,51 (impressionnant) et les 24h de denivellation positive en montagne tj à Val D’isère, (+de 17000m pour le vainqueur). Tu auras bien compris que je fais de la course en montagne, moi mes références sont 700m /800m/h en marchant alors tu n’a pas à rougir a+