Posté en tant qu’invité par Pierre:
Ben mes amis, jai vraiment l’impression de ne pas habiter la même planète alpine que vous.
Je ne vous donnerai pas mon dénivellé par heure (par seconde ?), par jour, par saison, … pour la bonne raison que je l’ignore.
Non que je sois totalement étanche aux notions de soustraction, de division ou de règle de trois, ou aux nécessités parfois de savoir tenir un horaire, mais l’idée du « top - chrono » me parait totalement antinomique avec celle de l’alpinisme. D’où le contre-sens total (et le crétinisme profond), d’activités comme les compétitions de ski-alpinisme, ou de raid chronométrés en milieu naturel.
N’oubliez pas non plus que tout itinéraire en montage (ou tout voyage), avant d’être une trajectoire physique dans le temps et dans l’espace, est avant tout un itinéraire intellectuel et psychologique, où le « devenir » a plus d’importance que le point de départ ou le point d’arrivée.
Quel sens pourrait donc bien avoir la phrase : « Il m’a fallu 3 heures et 24 mn pour devenir - un peu - moins con » ? ou bien : « J’ai mis 12 heures, 15 mn, et 45 s, pour mieux comprendre l’univers, et quelle est la place que j’y occupe » ?
Amis de l’Alpe, ne troquez pas votre cervelle contre un chronomètre !
Tchao.