Une offre d’emploi dans l’industrie vient d’être publiée dans C2C, elle ne propose pas de postes de professionnels de la montagne mais visiblement elle considère que l’attrait pour la montagne, et donc sa localisation, peut être un facteur de différenciation pour attirer des candidats.
Cela me donne l’idée pour un petit sondage sur le lien entre le lieu de son travail et attirance pour la montagne (en espérant que ce sondage n’existe pas déjà), à plusieurs reprises j’ai vu des posts de personnes qui cherchent à se rapprocher des montagnes.
Sondage sur le lien entre passion et lieu de travail
Dommage, pour moi il y avait deux réponses possibles et il fallait choisir. J’ai d’abord choisi de travailler près des montagnes en me faisant muter a Grenoble en 1986 apres un premier séjour coupée par deux années parisiennes, puis la retraite venue je suis resté près des montagnes.
Or, répondre je suis retraité et vis près des montagnes peut aussi vouloir dire que j’y suis venu après la retraite, ce qui n’est pas le cas.
Mais j’avais aussi des attaches locales, et notamment de la famille et des souvenirs d’enfance …
A la base, j’ai pas cherché près des montagnes, mais ça commence à devenir important de m’en rapprocher.
Il faut juste régler 2 3 trucs d’ordre personnel et familial.
Par contre par rapoort à l’annonce je trouve ça bien que la dimension activité extra professionel.
je dois d’abord convaincre ma femme; mais bosser pres de la montagne ne devrait pas poser probleme (Sophia Antipolis/Grenoble/Gap)… Malheureusement, la famille compte aussi la dedans… (enfin heureusement aussi d’un autre coté!)
Me concernant, je voulais changer de boulot et j’ai cherché en montagne (jétais sur Tours, à 2h d’un site d’escalade) et j’ai trouvé en Haute Savoie. J’avais le choix d’ailleurs entre Auvergne et Haute Savoie et même si j’adore l’Auvergne, la localisation est ce qui m’a décidé. Et depuis, c’est génial.
En plus, je bosse dans une boîte qui détient les marques K2, Volkl, Marmot et j’ai du matos pas cher
Un jour je suis rentré de vacances et je me suis dis : « rââââ fais chier, vivement que j’y retourne » ; Comme tout le monde, normalement ça fini par passer. C’est pas passé. J’ai mis et remis les choses 10000 fois en balance. J’ai cherché un job. J’ai trouvé un job. J’habite à Grenoble depuis 1 mois. It’s gonna be legen … wait for it … dary ! \o/
En ce qui me concerne j’ai toujours cherché à vivre (et donc travailler) proche des montagnes ou des falaises : Grenoble, Tarbes, Nairobi, Annecy, et enfin la Roche sur Foron. Et pour compléter le commentaire d’Anto je considère que le week-end je suis en vacances ! Et cela n’empêche pas une petite escapade, le soir en semaine, la frontale vissée sur la tête, pour mieux passer la semaine. J’aimerais avoir la chance que ça puisse durer, on ne choisit pas toujours mais on peut influencer la suite malgré tout. Je me considère comme privilégié du coup et j’apprécie cette chance.
Étudiante à Paris, je suis tombée amoureuse d’un amoureux des montagnes …
C’est donc à Paris que j’ai découvert les activités grimpantes de la montagne et que je me suis mise à adorer ça.
Avant, je me contentais d’un peu de rando l’été.
Fin des études, Paris ne m’offrait pas de boulot sympa dans mon domaine.
Il fallait aller à Toulouse.
Ce n’est pas vraiment en montagne mais par rapport à Paris, elles sont bien plus accessibles !
Et vu la proximité des Pyrénées, la décision n’a pas été trop compliquée (même si au départ j’avais quelques à priori sur ces montagnes …).
Du coup, les 2-3 semaines de montagne annuelle se sont transformées en week-end montagne le plus souvent possible.
En plus, on peut choisir de sortir que quand les conditions sont top.
J’ai donc un boulot qui me plait assez, des montagnes pas trop loin et des copains/copines avec qui partager ça.
Je crois même que je suis devenue encore plus accro au sommets !
Demandé à rejoindre Grenoble tout en gardant le même boulot.
J’y pensais depuis longtemps, et ça devenait « vital »
Pendant 10 ans je suis venu passer mes vacances dans les Alpes.
Finalement j’ai décidé venir habiter et travailler dans mon lieu de vacances.
Après ma femme m’a convaincu presque à chaque fois d’aller passer les vacances ailleurs… :rolleyes:
perso, ayant pas mal de sites d’escalade autour de chez moi, c’est largement supportable
et puis je suis à moins de 3 heures de cham…
Vu que je vais être à mon compte dans un domaine assez courant (informatique), j’ai pu choisir sans problème un coin sympa ^^ (Aix-en-Provence).
Bon je n’y serais vraiment qu’à la fin de l’année donc on verra à ce moment là si ça me plait ou pas xD
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Gamine je passais toutes mes vacances en montagne, en Maurienne même, ado j’ai décidé que c’était là que je voulais vivre « quand je serai grande » … ben je suis grande, bientôt vieille et depuis que j’ai terminé mes études j’y habite, par choix, je n’ai cherché du travail qu’ici. J’ai eu beaucoup de chance de pouvoir en trouver un plus que correct dans mon domaine.
Je ne pourrais plus supporter d’habiter en ville ou en plaine, j’ai même parfois du mal à partir en week-end pour 3 jours.
Mon amoureux est amoureux des montagnes, et de moi aussi accessoirement !! On peut profiter de sortir quand les conditions sont extras, on peut se permettre d’être s[/s] difficile (pas assez de soleil, pas assez de neige, trop de neige … ).
A chaque fois qu’on part en voyage à l’étranger on se dit qu’on a beaucoup de chance d’habiter la où on est, qu’on a une qualité de vie exceptionnelle. Montagne au pas de la porte, la mer est a moins de 3h de route, Lyon pour la ville et l’aéroport à 2h …
Quant à l’offre d’emploi citée je trouve bien qu’ils évoquent le sujet. Vivre à la montagne quand on l’aime, quand on a des activités en adéquation avec cet environnement c’est extra, mais pour ceux que la montagne n’attire pas, qui ne sont pas sportifs, voire un peu rustres :rolleyes: , je crois que la vie peut être bien plus difficile qu’ailleurs, de par le climat, un certain éloignement des villes et des centres culturels. L’entreprise a donc tout intérêt à embaucher quelqu’un qui sera bien dans ce milieu et qui gardera le poste plutôt qu’une personne qui se tirera dès qu’elle en aura la possibilité.
Néanmoins le manque d’offres d’emplois dans les milieux alpins (hors emplois saisonniers bien sur) fait que lorsqu’une entreprise recrute un salarié passionné de montagne, elle sait qu’elle aura une plus grande marge de manœuvre au niveau des négociations (salariales et autres) qu’avec une personne qui ne serait attirée que pour le poste offert. Et ce coté là est plutôt négatif.
mon mari a trouvé du travail … loin des montagnes…
nous avons cherché plus près mais n’avons point trouvé…
C’est quand la retraite déjà ?
J’ai passé toute mon enfance à 10km de Chamonix… A 18 ans je suis partie faire mes études à Dijon, entre-temps mes parents ont quitté la Haute-Savoie pour le Jura. Je pensais ne plus jamais revenir dans la Yaute, quand je voyais le Mont-Blanc à la télé j’en chialais tellement ça me manquait… et puis, heureux hasard, chance inespérée, mon homme a trouvé du travail dans le coin (pourtant c’était pas gagné au départ!). Quand j’ai su qu’on revenait là, j’ai sauté de joie ! C’était il y a 12 ans et vous pouvez me croire, plus JAMAIS je ne repartirai ! J’y suis, j’y reste !
Je suis parti à Benasque travailler (le chamonix espagnol toute proportion gardée) puis Tarbes. Mais comme la roue tourne je suis un peu plus loin de la montagne maintenant. P… de boulot !
Originaire d’une région de plaine, j’ai cherché à me rapprocher des montagnes pour y travailller, après de longues années de gamin à arpenter (merci papa) une bonne partie des montagnse d’Europe.
Le dilemne se situait plus autour de « quelle montagne ? ».
J’ai donc ensuite vécu une dizaine d’année à travailler à proximité directe puis sur un massif de montagne puis il y a trois ans à basculer totalement sur une activité profesionnelle liée à la montagne.
Du coup, je vis, je bosse, passe mes vacances à la montagne et suis pour l’instant vraiment loin de l’overdose.
J’ai toujour habité près de Grenoble. Un cap se tourne, je vais partir du coté de Digne pour suivre ma copine, je sais pas si je vais m’y faire, je connais pas trop la région, mais ça a l’air sympa. Ma copine a fait l’effort de bouger je lui ai demandé de trouver dans un périmètre alpin… là on est presque en provence… mais je vais faire toute la saison en station (coté Ubaye)… je verrais bien si l’Oisans me manque pas trop
J’ai passé toute ma jeunesse au pied de la Chartreuse et après un exil personnel de huit ans au Pays Basque (d’où je suis originaire) je suis rentré dare-dare dans le Grésivaudan, mais en prenant de la hauteur pour échapper un tant soit peu à la chienlit -de circulation essentiellement- de la vallée.
Le travail n’a aucune incidence ni importance dans tout ça.