Sondage sur le lien entre passion et lieu de travail

J’aime la montagne, mais en rentrant, je suis aussi contente de retrouver ma plaine. J’aime l’aventure et les voyages, mais j’ai besoin de mon « camp de base » comme constante et coin de repli. Et j’aime mon boulot, tellement que je ne le quitterai pas, même pas pour me rapprocher de la montagne. Mais dès que j’ai quelques jours de libre, c’est voiture et direction reliefs!

Et là, en me relisant, je me dis que je suis une touriste de base :rolleyes: , pourtant je me sens comme à la maison en montagne. Pas facile de vouloir le beurre et l’argent du beurre :stuck_out_tongue:

Et le sourire de la crémière.

La crémière ne m’intéresse pas. Si c’était un crémier, on pourrait en rediscuter :wink:

Moi je vis à la montagne et je travaille à 553km de chez moi (c’est aussi simple que les problème de robinet qui fuit en CM2)

Comment tu fais pour aller bosser ?

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Les réponses sont intéressantes et répondent probablement en partie à celui qui posait la question pourquoi autant de profs en montagne ?
55% des sondés (à cette date et heure) répondent qu’ils ont recherché et choisi un travail proche des montagnes. Il est donc logique que nombre d’entre eux aient choisi l’enseignement qui laisse du temps et permet d’espérer une mutation près des montagnes.

La statistique a peu évolué depuis la vingtaine de réponses, sauf « autres cas » qui monte un peu. Les compléments sont intéressants. Par contre je ne comprends pas la remarque sur les profs; être enseignant n’est pas le métier le plus facile pour bouger, il faut obtenir une mutation; la très grande majorité des emplois dans le privé permet de bouger librement, que l’on soit à son compte ou employé, que l’on soit artisan ou dans une grande entreprise, que l’on soit boulanger, magasinier, opérateur, chauffeur de poids lourds, informaticien, infirmier ou que sais-je encore.
Non, je pense que la fonction publique n’est pas le plus simple moyen de se rapprocher de la montagne à moins d’être prêt à faire 553 km pour se rendre sur son lieu de travail, effectivement.

Pour mon cas (de prof), cela a clairement joué dans ma décision de passer le concours. Cela a même été l’atout décisif. A l’époque, j’ai d’abord cherché du taf dans le privé et 90% des offres d’emploi de mon domaine étaient à pourvoir à Paris ou RP. En passant le concours, je savais que je pourrais revenir dans le sud, au pire après 2/3 ans de purgatoire en RP.
Les instits n’ont même pas à se poser cette question, ils restent dans le département où ils ont passé le concours.

D’ac D@vid.

Il est intéressant de constater que 16% des personnes qui ont répondu au sondage aimeraient trouver un job proche des montagnes, à compléter avec 2% de sans emploi qui sont dans la même situation.

Cela laisse penser que des entreprises qui sont localisées à proximité des montagnes et qui peinent à trouver du personnel (ça existe !) pourraient chercher autrement, en proposant des postes sur des sites spécialisés montagne, sur le principe de susciter l’envie.

Posté en tant qu’invité par Titouan38:

Je vis à Grenoble et je travaille à 10000 km de là …
J’aime mon boulot ,j’aime la montagne .Quand je pars ,je suis mal mais quand je reviens et je vois les Alpes depuis mon avion ,c’est le top … Comment vous expliquer ??? Plus je pars et plus je suis en manque ,allez savoir ?