[Sondage]: Êtes-vous pour/contre la pose de spits dans des voies/passages qui n'en avaient pas?

D’ ou viens cette belle habitude de laisser les dégaines en place au dessus du niveau…disons 7a ?
Pour décorer?pour faire une offrande à la pacha mama?
Pourquoi ne pas utiliser un discret antichute industriel,( à cable ou à fil) identique à celui du cirque pour les acrobates, et ne pas équiper de spits obligeant à des gestes de mousquetonnage qui parasitent la belle grimpe?préservant ainsi la nature de tout équipement disgracieux…

Ah bon ? Alors quand on va en SAE et fait la voie jaune sans toucher les voies rouges et bleues, on fait aussi preuve d’une grande valeur morale ?

Allez, soyons fous! Ce sujet me manquait, sujet où, mis à part la polémique stérile, l’essentiel semblait avoir manqué.
J’aimerais publier ici l’extrait de cet article de Hervé Galley(promo grimpe) dont je vous conseille de lire l’intégralité proposée dans le lien ci dessous ;

http://www.promo-grimpe.com/v2/spip.php?article70

« … a) Arguments d’ordre éthique. Deux notions-clé : cohérence de la pratique, autonomie des pratiquants. Elles apparaissent en filigrane dès la première grande polémique sur l’équipement qui a lieu vers 1910 dans les Dolomites et met en scène deux amis, Tita Piaz et Paul Preuss. Tous deux sont de forts grimpeurs, jeunes et audacieux, mais ils s’opposent sur l’utilisation du matériel d’assurage. Selon Preuss – qui met sa doctrine en pratique : première de la paroi Preuss au Campanile Basso en solo à la montée et à la descente – le grimpeur doit constamment être maître de ses gestes et capable de redescendre en escalade si besoin ; les pitons et toute autre forme de matériel d’assurage doivent être bannis, et la corde ne sert qu’à assurer le second ; même la descente en rappels est proscrite. Tita Piaz considère que la doctrine de Preuss équivaut à un suicide, et plaide pour un assurage raisonné. Les faits vont bientôt donner raison à Piaz : en 1913, lors d’une ascension en solitaire, Paul Preuss tombe et se tue… »

Posté en tant qu’invité par tiery:

" l’autonomie ne leur posera pas de problème insurmontable s’ils sont motivés (et s’ils ne sont pas motivés pour cela, pourquoi devrait-on les contraindre ?)."
NON, ils n’ont qu’à faire une des miliers de voie équipée

« Les cordées assuraient ensuite une maintenance partielle de l’équipement, en refrappant les pitons, en changeant les pitons vétustes, etc. Cette pratique (nécessitant d’emporter un marteau et quelques pitons) est maintenant minoritaire. »
Pourtant quand on lit un topo « montagne » il est souvent mentionné de prendre un marteau et des clous au cas où.
Maintenant si on choisit de grimper avec simplement des dégaines autour de la taille :voie moderne équipée

On est pas tous pareils !

Relatif Alpin, rien de bien nouveau. Même si l’article n’a pas une importante lisibilité, il faut espérer que la plupart des personnes intéressés à ce genre de problématique en Isère connaisse l’échange. Ca date tout de même de 2007. :stuck_out_tongue:
Néanmoins, n’hésite pas à lire les échanges en dessous de l’article : les propos de Julien, Stéphane, Manu et Marc.

Notamment