Sondage : école de vol, quelle pratique, quelle accidentologie ?

#1

Bonjour,

Par curiosité, j’aimerais savoir si les écoles de vol son couramment proposées dans le cadre de cours encadrés, en club (associations) d’escalade. J’aimerais également savoir si, pour ceux qui pratiquent (ou on vu pratiquer) des écoles de vol, des accidents ont pu survenir ou pas.
Ce sondage s’adresse donc aux personnes pratiquant l’escalade en club uniquement.

Première question : lors des cours encadrés dans votre club, des écoles de vol sont-elles organisées ?

  • oui
  • non

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Question n°2 : dans votre club, les écoles de vol sont organisées sur mur (SAE), en extérieur (SNE), ou les deux ?

  • SAE
  • SNE
  • les deux

0 votant

Question n°3 : à quel type de public s’adressent ces écoles de vol (plusieurs choix possibles) ?

  • débutants
  • confirmés
  • experts

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Question n°4 : quelle est la formation des encadrants des cours où se pratiquent les écoles de vol :

  • BE / DE
  • initiateur / moniteur fédéral
  • encadrant bénévole non diplômé
  • autre / ne sais pas

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Question n°5 : avez-vous déjà été témoin ou victime d’un accident lors d’une école de vol ? N’hésitez pas à donner des détails en commentaire.

  • oui
  • non

0 votant

Indépendamment du sondage, la discussion est ouverte pour creuser plus avant les pratiques !

#2

Juste pour info si des éléments peuvent aider, ce sujet a déjà été abordé en partie ici : Ecole de vol, ou non ? (résolu)

#3

Pour apporter un témoignage plus précis que mes réponses (et néanmoins réducteur au regard des nombreuses écoles de vols organisés chaque année)
Sur 9 années d’encadrement ado et adultes : les écoles de vols étaient proposées plusieurs fois dans l’année, la participation sur la base du volontariat, en léger devers avec une démo à chaque début d’école de vol par les encadrants dans ces 3 situations :

  • pontet sous la dégaine
  • pontet au niveau de la dégaine
  • pontet au dessus de la dégaine
    contre assurage systématique par un des encadrants.

Lors de l’apprentissage nous insistions beaucoup dès le début sur le fait qu’assurer son partenaire n’est pas un acte passif mais actif à tous points de vue.

Pas d’accidents observé dans ces conditions durant ces 9 années hormis un retournement sans sans choc sur la paroi : pied retenu dans une grosse prise au départ du vol.

#4

Témoin d’un micro accident.
L’assureuse avait la main trop près de son reverso, et s’est fait salement pincé lorsqu’elle a bloqué la chute.
Vilaine plaie saignante, soignée par antiseptique et pansement.

#5

Bonjour valcibiere,
oui, j’avais cherché les sujets parlant d’école de vol avant de lancer ce petit sondage, et j’avais trouvé ce sujet que tu mets en lien.
Mais j’avais trouvé les réponses un peu disparates (ex: la brève synthèse que tu avais écrite au message #26, versus la réponse beaucoup plus mitigée juste après), d’où l’idée de lancer ce petit sondage. Il y avait également la notion d’accidents dans certains messages (au moins le #32, de façon un peu vague), j’avais envie de préciser un peu.

#6

merci pour ton témoignage détaillé, vincioel !

Et comment apprenez-vous aux gens à bien tomber (autant que possible), et surtout bien se réceptionner ?

#7

:+1:
Comme je l’avais dit à l’époque, une école de vol doit être envisagée pour trois besoins, raisons :

  1. apprendre à l’assureur à développer les bonnes réactions, placements, habitudes pour observer les éléments qui permettent de dire il va y avoir « chute » (sauf prise qui lâche ou glisse), et réagir en conséquence.
  2. apprendre au grimpeur à développer lui aussi les bonnes réactions pour annoncer sa chute (sauf celle qui lâche), se reculer, regarder le point de réception, etc, etc,…
    Cela doit se faire d’abord en dévers puis sur mur, pour apprendre à poser correctement les pieds et se réceptionner.
  3. essayer autant que faire se peut de dédramatiser la chute, d’accepter psychologiquement la chute du mieux possible. Bref, travailler sur la « peur »…même si on la garde toujours…!
  4. pour les accidents, perso non et pourtant j’en fait faire très régulièrement mais avec des conditions adaptées et notamment pour les premières fois avec des genouillères en plus du casque. Le coup des genouillère est apparu par la suite car j’ai vu de nombreuses personnes s’exploser les genoux lors de l’apprentissage de la réception sur mur en école de vol… C’est tout con mais c’est pratique et rassurant pour le grimpeur…
    En espérant que cela puisse t’aider…
#8

si c’est pour celui qui vole: eh bien ca se faisait plutôt naturellement. On expliquait le principe de la réception, qu’il fallait se préparer à une réception et quand on observait des mauvais réflexe lors des 2 premiers « vols » (sous et au niveau de la dégaine) on demandais de refaire avant le vrai vol jusqu’à un truc correct.
Pour les cas les plus difficiles on travaillait en pendule face a la paroi car le retour vers la paroi se fait presque à v0 et la personne a le temps de se préparer. Ces cas ont été plutôt rare.

Pour l’assureur on insistait lourdement sur : ne pas être trop loin de la paroi et sur les premières dégaines ne pas se placer dans l’axe du chute potentielle.
Et surtout un bon exemple de ce qu’il ne faut pas faire par moi et mon collègue :
première dégaine non clippée (pour pas que l’assureur se mange trop le mur), et vol sur la dernière dégaine du mur (pour minimiser le risque qu’on se rencontre) et l’assureur à 2,50 du mur. Résultat effet garanti :fearful: :fearful: :fearful: plus besoin d’expliquer pourquoi faut pas être à chaille du mur quand on assure!!! :heart_eyes:

tout ça vient d’une confiance mutuelle gagné par pas mal d’entrainement à l’assurage dynamique car il à assuré à des championnat d’europe.

#9

avec des conséquences notables ?

#10

Je suis pas sûr d’avoir compris : par pendule face à la paroi, tu veux dire que le grimpeur est déjà pendu au bout de la corde, et que l’exercice consistait à penduler (en se repoussant en arrière, j’imagine ?) pour travailler la réception ?

#11

oui c’est ça, tu as bien compris. C’est un pis aller car il n’y a pas la dimension verticale mais ça permet de faire comprendre qu’il faut être un peu gainé et souple et pas mou comme un chipolata pas cuit.

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#12

Une fracture de la rotule ! De mémoire la personne a fléchi les jambes lors de la réception sur le mur et du coup le genou est venu taper sur une prise…

Un moyen pour apprendre progressivement aux personnes à tendre les jambes lors de la réception est de faire des balanciers sur la paroi en étant assuré par le partenaire. Pas besoin de le faire haut. La personne s’entraine à se reculer de la paroi par une extension des jambes, elle se repousse avec les jambes, et lorsqu’elle revient vers la paroi elle visualise le point de réception et apprend à tendre les jambes en position « V » lors du contact. Puis progressivement le faire avec une chute et recul, etc, etc,…

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