Toujours un bout de fart dans le sac. Quand ça botte, je m’entête à continuer à monter parce qu’il n’y a pas si long jusqu’au col, ça peut bien attendre. 100 m avant le col j’en peux plus, je finis par m’arrêter, enlever les skis et gratter la neige sur les peaux. Je me dis que je suis trop con de ne pas m’être arrêté avant. La flemme de sortir le fart par contre, je le ferai au col. J’arrive finalement au col avec de nouveau des gros sabots, mais là il y a du vent, on se les pèle, pas le temps de bricoler. On monte au sommet, on dépeaute fissa et on descend. Ensuite j’oublie jusqu’à la prochaine fois.
(en vrai, une petite carte plastique style carte bancaire pour gratter le sabot, puis un coup de crayonnage de fart, comme bulubuluplopplop)