Posté en tant qu’invité par pas2tire:
Le ski de randonnée nordique, c’est génial (on passe partout), mais il est préférable, avant de se lancer, d’acquérir un niveau correct en ski de fond - surtout dans les descentes - sur traces et hors traces.
Je n’ai pas l’habitude de conseiller de « tricher », d’autant plus que tu en as un peu marre des domaines aménagés, et je te comprends, mais à Autrans par exemple, on peut monter en navette (à Gève) ou en télésiège (sur les crêtes de la Molière) et ne faire que la descente (qui comporte aussi des remontées !) afin de travailler son aisance. Il est possible aussi de s’entrainer (chasse neige tournant, ramener skis parallèles, contrôle de la trajectoire) sur le stade de neige de La Sure ou n’importe quelle pente. Pratique quand on n’a pas le temps.
Par rapport aux skis de fond à écailles, les skis de randonnée nordique sont bien plus larges, plus lourds (bien que légers par rapport aux skis de rando), munis de carres. Ils s’utilisent obligatoirement à la montée avec des peaux de phoque. Donc un matos déjà bien différent. Il faut bien se mettre dans la tête que dans les montées avec les peaux, il ne faut jamais se mettre sur les carres.
Je suis passée (les fameuses années « sans neige » à la fin des années 1980) du fond au SRN sans trop de difficultés, mais j’était habituée aux dénivelées (col Agnel, refuge de La Blanche dans le Queyras par exemple). Il a quand même fallu s’adapter: au début, j’ai pris des gamelles, car (c’est mon diagnostic), mon passé en alpin était insignifiant. En plus, je m’était habituée au pas tournant, à une certaine réactivité, et là j’ai compris qu’il fallait skier efficace. Le remède : traversées - conversions ! Et aussi des stages, avec en prime, utilisation de l’ARVA, acquisition d’un minimum de connaissances (avalanches, sens de l’itinéraire). L’apprentissage au sein d’un groupe encadré par un pro est à cet égard irremplaçable.
Nous avons travaillé le virage télémark, ce qui a mis une excellente ambiance dans le groupe (fous rires assurés).
Bravo pour ta démarche, c’est déjà très beau, ce que tu fais avec les raquettes. Et le plus beau:
les journées radieuses vécues en famille.