Ski de rando avec approche vélo

et moi pas davantage, comme je l’ai écrit : (ci-dessous)

Enfin le fait de pratiquer le véloski ne te donne aucune légitimité pour critiquer de manière aussi péremptoire et irrespectueuse l’avis d’autres pratiquants, simplement au motif qu’ils soulèvent à juste raison des éléments réalistes qui constituent pour eux des freins quant à leurs situations ou leurs possibilités. Si u veux être prosélyte, ce n’est pas en proférant à tes interlocuteurs qu’ils ont des barrières que tu feras la promotion de cette pratique.
Chacun dans son pré et les vaches seront bien gardées.

Sauf que la majorité des freins que tu soulèves ne sont pas propres au véloski mais présents dès qu’on envisage de réduire l’usage de la voiture.

D’autre part inutile de me prêter de quelconque intention de prosélytisme (je n’ai rien dit de tel). Quand à mon expérience, il me semble quand même que ça me donne une petite légitimité quant aux éléments réalistes de la pratique par rapport à quelqu’un qui n’a jamais essayé.

Précisément :wink:


A bon, ça ne fait pas parti de tes attaques - pour le coup sur le fond - par rapport à la pratique ? J’ai du mal lire. L’extrémisme rend aveugle :wink:

J’ai quand même l’impression que le vélo ski est un peu particulier non ? (fort dénivelé + charge, contrainte horaire pour la sécurité vis à vis de la neige, nuit, état de la route…) Je vois un grand nombre de personnes qui ont abandonné la voiture pour aller au boulot, faire ses courses, emmener les enfants en carioles…et qui ont donc levé ces freins et réduis l’usage de la voiture , mais qui prennent la voiture pour aller skier (sauf cas anecdotique).

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Parce que tu veux substituer un usage « classique » de la voiture pour la pratique du ski par le vélo. Si tu envisages l’étape intermédiaire de réduction de l’usage de la voiture, il me semble que les réponses font que tes remarques liées à l’horaire n’existent plus.

C’est peut être d’autant plus prégnant que tu habites « loin ». Réduire la voiture, c’est partir pour le WE et pas pour la journée.
L’étape au refuge, c’est ce qu’on fait tous en alpi, c’est donc pas inimaginable.

Après oui, l’idéal serait un réseau d’hébergements et de tc développés. J’ai peur qu’en France ça relève du rêve.

Ok tu as raison -)
Un poil d’organisation et peu de sophrologie et l’approche vélo avec matos de bivouac (hiver) + matos de ski ça va passer crème…en tout cas de beaux projets en perspectives ! Je ne doute pas que ce sont de belles expériences/aventures, mais je doute que cela devienne la norme chez les pratiquants réguliers.
Qui vivra verra !

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Il y a quand même de plus en plus de refuges ouverts en hiver j’ai l’impression et toutes les solutions de logement « bord de route ».
Après si tu veux dormir en tente ou en igloo c’est sympa aussi mais le vélo est effectivement plus lourd.

Tu peux ironiser mais je n’ai pas passer cette difficulté sous silence.

A Berne on est tout un groupe à faire 100% (allez 90%) de nos sorties montagne en TC. Les autres n’ont pas de voiture, nous oui mais simplement on ne supporte plus le stress de la conduite, la contrainte d’un retour au point de départ, etc…Au début c’était un choix écolo, aujourd’hui ce point est vraiment au second plan.

C’est sûr que ça limite les accès (surtout à ski en fait) et que ça prend plus de temps. Mais on préfère dorénavant et de loin passer 2h ou plus en train à lire le journal, rêver devant la carte, casse-crouter, faire la sieste au retour, étudier le mandarin ou l’ourdou (pour moi je précise…), etc…que la moitié du temps en voiture.

Avant de me faire pourfendre je précise : c’est possible voire facile en Suisse, je fréquente assez les Alpes françaises (souvent en voiture hélas) pour savoir que nous avons une chance énorme ici. Cela dit on connait quand-même plein de gens en Suisse qui préfèreront toujours gagner une heure et optimiser les conditions de neige plutôt que de faire comme nous - cf tous les bouchons chaque dimanche après-midi de retour du Valais ou des Grisons. Ce n’est pas un jugement, juste un constat.

A noter quand-même que la Suisse n’est pas le seul endroit ou c’est possible : on fait régulièrement des séjours ski dans le Tyrol italien (Pustertal), ça n’a rien à envier à l’Helvétie : des trains cadencés toutes les 30mn de 6h à 22h dans la vallée principale, des bus synchrones chaque heure depuis les gares pour desservir toutes les vallées latérales. En 2 semaines de fond et rando début février on a dû sortir une fois la voiture - et on ne s’est privés de rien (cf Camptocamp.org pour ceux que ça intéresse).

Là encore je ne dis pas que c’est simple et je ne donne aucune leçon : c’est juste pour montrer que d’autres modèles d’aménagement du territoire en montagne sont possibles. D’ailleurs trains et bus sont très utilisés par les locaux et souvent pleins à > 50%.

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Je viens de voir que je me suis trompé de sujet, mea culpa, je pensais que l’on parlait d’approche à vélo,…dans toutes vos randos quelle est la distance/deniv moyen effectués à vélo ?

Non, on parle d’approche à vélo et du nombre de planètes à aligner par rapport à sa norme perso :smiling_imp:

Et comment faire autrement, la norme des autres, peut-être ?

C’est nimp ce truc, comment espérer en faire une norme ; la preuve ça ne prend pas.
Infaisable en famille et pas plus en collectives, davantage de dangers liés à la circulation, on respire toute la pollution des échappements en guise d’échauffement, ça nécessite minimum deux jours ou alors se contenter d’aller à 20-30 bornes de chez soi ! On rajoute des frais et du poids à se coltiner, on sacrifie la moitié de son énergie pour la partie vélo… :stuck_out_tongue_winking_eye: A la rigueur pour un célibataire entre deux contrats de travail.

Le seul avantage c’est qu’il y aurait (peut-être ?) moins d’accidents de ski… et moins de CR sur la plateforme !

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Ne change rien :kissing_heart:

Faut faire les + et les -…

Quel frein imagines-tu dans ces cas ?

Oui, à calculer au cas par cas. Pourvu que la planète ne se fasse pas « aligner » :wink:

Je n’imagine pas, j’essaie de me mettre à la place des intéressés.
Je pense par exemple à l’âge des enfants pour pratiquer en famille (ex. avec de jeunes ados). En collective, ça rajoute une responsabilité à l’occasion du trajet pour l’encadrement et le club.
En groupe on s’aligne généralement sur la cadence du moins rapide. Là ça multiplie par deux la problématique selon qu’il va s’agir de la part vélo de la part rando (matériel, poids, chargement, VEA ou pas)

Bizarre cette recherche d’une pratique généralisable que pourtant personne n’invoque ici.

En 1er lieu dans l’article :

tout en reconnaissant que cette méthode n’est pas ouverte à tout le monde.

Et pour ton info, quand même, ça se pratique en club :man_shrugging:
https://ffmect38.fr/challenge-ecomobilite/

Ca va encore donner du travail à la modération. Travail qu’elle a fait fort bien je trouve :slight_smile:

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un st thomas ! j’aurais pas cru

et je te garantie que des sorties en ski sont également organisées dans les clubs.

C’est valable pour les sorties usant de gros jets privés ? :wink:

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(message supprimé par son auteur, sera supprimé automatiquement dans 100 heures à moins qu’il ne soit signalé)

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Désolée, j’ai un soucis de vocabulaire là…

Déjà pratiqué en escalade, je peux t’assurer que ce n’était pas les jeunes qui étaient derrière. D’accord, ce n’était pas en famille, c’était une collective… Le plus gros frein pour le ski de rando avec les jeunes, c’est surtout de trouver du matos de ski, pas le vélo…

Par exemple :
https://www.camptocamp.org/outings/1402886/fr/teysachaux-en-veloski-depuis-lausanne


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Et bien moi je suis un gros salaud de pollueur qui vais en montagne (covoiturage tout de même) faire du ski de rando 2/3 fois par semaine et le jour où il faudra monter à vélo (je ne pratiquerais plus et ne serais plus là probablement) ce sera de toute façons la fin des activités montagnes, car plus personne n’y montera, à part quelques fermiers qui y travaillent et quelques bobos qui pourront si offrir un pied-à-terre (comme au siècle dernier); l’activité économique liée à ses sports de loisirs s’effondrera aussi, car plus assez rentable faute de pratiquant pour acheter du matériel.

Pendant qu’on nous gonfle (pour être polis) avec les voitures et autres moyens de locomotion, on construit des paquebots de croisières à tour de bras, qui crament des tonnes et des tonnes de fioul lourd pour trimbaler des milliers de gugus aux quatre coins du globe pour y acheter des teeshirt made in China / Bangladesh

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