Ski-alpinisme ou ski de randonnée...?

très intéressant.
En court ton lien dit que « alpinisme » est l’équivalent français de mountaineering.

Et le Oxford Dictionnaire on line défini mountaineering comme:

[quote]mountaineering

noun. The sport of climbing mountains[/quote]

et climb

[quote]climb

verb 1 go or come up to a higher position[/quote]

À mon avis tout dépend de comment as-tu monté pour après faire la descente. Si c’était « le sport consistant à monter » ou non. Tu vois où je veux venir?
C’est pour quoi le mot « monter » n’est pas banal. Il porte beaucoup de l’esprit du mot alpinisme.

Posté en tant qu’invité par Neuneu:

Pas plus que descendre. Les difficultés/effort pour descendre peuvent être nettement plus importantes que pour monter.
Est ce que la 1er de la face N du Dru réalisé à la descente est de l’alpinisme ?

cela sous entend que selon toi, une descente en héliski peut être rangée dans la grande famille de l’alpinisme ?

si tu le dis…
Mais les difficultés/effort ne sont pas des critères pour définir l’alpinisme, à mon avis.
Plus de difficulté ne veut pas forcément dire plus d’alpinisme.
Par contre que la montée soit sportive (donc pas par moyens mécanisés), oui.
En ligne avec les définitions données par le TLFi, le Larousse et le Oxford dico. et citées plus haut.

[quote]Note:
Je sais bien que chacun à sa définition d’alpi et sa vision des choses, et si je reviens aux dicos, c’est uniquement parce que
1, j’imagine qu’ils recueillent les sensibilité de la majorité et de diverses cultures.
2, en l’occurrence et par hasard elles coïncident avec la mienne.[/quote]

Et note que l’on peut avoir besoin et utiliser techniques d’une discipline sans pour autant pratiquer la discipline. On peut par exemple utiliser des techniques d’escalade/speleo pour nettoyer la facade d’un batiment sans pour autant faire de l’escalade/speleo.
La technique a elle seule ne defini pas l’alpinisme non plus.

« Ne serait-il pas plus pertinent de nommer les compétions de « ski-alpinisme » en « ski de randonnée »? »

  • Oui, je fais beaucoup de compétition et je suis d’accord. Le ski de rando est déjà suffisamment abstrait dans la tête des gens, ce n’est pas la peine d’utiliser un terme différent.
    « Peut-on vraiment associer le « ski-alpinisme » à de l’alpinisme, lorsqu’on évolue dans un milieu tracé, préparé, accompagné, sécurisé et ravitaillé…? »
  • Question un peu agressive vis à vis des compétiteurs. Certains viennent à la pratique du ski de rando (et de la montagne?) par la compet’ mais beaucoup voient la compet’ comme une évolution de leur pratique du ski de rando, la recherche de nouvelles sensations, …
    « Peut-on dire que les pratiquants de cette discipline font de « l’alpinisme »? Sont-ils des alpinistes…? »
  • je connais beaucoup de coureurs qui ont une liste de course d’alpi impressionnantes.
    Perso j’aime bien l’idée qu’un compétiteur est avant tout un montagnard comme un autre, plus ou moins montagnard … comme un autre!

Oui ce serait mille fois plus simple. Plus rigolo, récemment dame FFME l’avait appelée « compétition de ski de montagne » probablement pour la différencier avec la compétition de ski nautique.

J’ai lu vos définitions. Pour moi ce n’est pas de l’alpinisme du fait que nous n’avons pas à nous préoccuper de comment nous protéger du danger intrinsèque au milieu montagne, nous devons respecter des règles sans choix.

[quote=« Jeffy, id: 976543, post:1, topic:95316 »]Peut-on dire que les pratiquants de cette discipline font de « l’alpinisme »? Sont-ils des alpinistes…?
Les meilleurs coureurs de « ski-alpinisme » ont-ils les connaissances « alpinistiques » pour gravir les plus grands sommets?[/quote]
C’est totalement indépendant. Certains sont de grands alpinistes comme Stéphane Brosse qui a descendu en 2009 le Nant Blanc. D’autres ne font que de la course à pieds. Et il y a toutes les situations intermédiaires. Il y a même de très bons nageurs :smiley:

non, même si on évolue dans un milieu alpin grandiose.

Lutin, amateur de compétitions de ski de randonnée.

Posté en tant qu’invité par ced74:

il me semble que l’appellation « ski alpinisme » est devenu « ski de montagne » justement pour enlever ce coté technique de l’alpinisme

Posté en tant qu’invité par Neuneu:

La descente de Tardivel au GPA (Grand Pilier d’Angle) est effectivement de l’alpinisme pour moi. Le style n’est pas le plus « pure »
mais chacun est libre de faire mieux.

Lorsque la difficulté est avant tout à la descente, j’avoue ne pas comprendre ce critère de la montée pour définir la pratique.

Élargie ton raisonnement. Est ce que l’éperon Frendo est de l’alpinisme lorsqu’on descend de l’Aiguille du Midi par un moyen mécanisé ?

La difficulté de l’itinéraire doit être franchie « sportivement » (à la montée ou à la descente). Mais, les moyens d’atteindre ou de revenir de cette difficulté sont, avant tout, une question de style.

Est ce que la 1er de la face N des Dru à la descente est de l’alpinisme ?

Je ne vois pas le lien de ski-alpinisme avec la compétition
Pour moi, clairement, l’alpinisme c’est l’évolution sur des terrains où le matériel spécifique de l’alpinisme (corde, piolet, crampons) est rendu nécessaire par le milieu neige/glace, au moins potentiellement.
La randonnée c’est quand on peut raisonnablement s’en passer.

Maintenant il ne faut pas méconnaître le fait que ce distinguo est purement franco-français. En allemand, un « Tour » désigne aussi bien une paisible rando sur sentier que l’ascension de l’Everest

Posté en tant qu’invité par tiery:

en tous cas l’an dernier je souhaitais changer mes chaussures de ski « de rando » .lorsque je consultais les sites sur le matos il y avait 3 sortes de pompes:de randonnée,de free-ride et ski-alpinisme .
Compte tenu que je suis lent à la détente j’ai mis un moment avant de comprendre de quoi il s’agissait.Pour moi le ski-alpinisme c’était ski de rando mais avec des itinéraires qui demande du matos et de la technique (genre goulotte ,arete mixte etc…)
Non parce je suis pyrénéen alors l’alpinisme pour moi c’est pas gravir des sommets dans les alpes,pour ce qui est du pyrénéisme c’est un autre sujet…

pourquoi en anglais ?

Aujourd’hui monter au sommet de l’Everest n’est ni plus ni moins qu’emprunter un GR en altitude donc un « Tour ». CQFD.

Oui, pourquoi en anglais ?

Hein ?

Pourquoi ?

bien vu, et celui qui fait des « tours » est un… touriste.

En fait on est tous de touristes de la montagne. Aussi celui qui se fait la première à ski au Grand Pilier d’Angle. Après on peut mettre tous les noms pompeux que l’on veut: ski-alpinisme, free-ride, randonnée alpine, speed-gliding, base-jump, dry tooling… (pourquoi en anglais, ein!?)

Tous des touristes.

Et si on est des touristes responsables ce serait déjà énorme.

« ski de randonnée en compétition » serait plus approprié (quoi que compétition de ski de montagne comme dit lutin est pas mal non plus)

Posté en tant qu’invité par YOp !:

Troll !!!

Tiens, y’a pas eu de réponse à cette subtile question !

Posté en tant qu’invité par fof:

Je partage l’avis de ceux qui disent que la définition de l’alpinisme n’a pas de rapport avec les techniques et le matériel utilisé.
Quand je suis dans une voies avec cordes, dégaines, coinceurs, chaussons et ainsi de suite je ferais alors de l’alpinisme!
Et dans cette même voie le mec qui me double avec son petit sac à dos et ses grosses codasses sans autres matos ferait de la randonnée pedestre ou au mieux un peu de varape en altitude?
Je ne suis pas sur d’être plus alpiniste que lui, plutôt moins à vrai dire!
A+