Situation piégeuse avec les avalanches ?

Suivre une trace gpx peut-il engager la responsabilité de celui qui l’a mise en ligne ? N’est-ce pas une information que l’on aurait tendance à suivre pour se sentir rassuré, comme un biais de confirmation à ses propres déductions. Les glaciers changent, les crevasses, les conditions nivologiques aussi ; que vaut une trace dix jours après la sortie, y compris l’éventuelle « erreur » du jour qui n’aurait pas eu de conséquences dramatiques ?

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Ou pire et dans le même style, un ESF qui, habillé en rouge, part dans du HP, vu par tout le monde ! Le message qu’il envoie est très « clair ».

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Je ne suis pas expert juridique mais je ne vois pas du tout à quel titre la responsabilité de quelqu’un qui met une trace gpx en ligne pourrait être juridiquement engagée (sauf si il était en infraction : zone protégée ou arrêté municipal d’interdiction ou si il a déclenché lui-même une avalanche mettant d’autres en danger)
Si c’était le cas il faudrait aussi effacer ses traces dans la neige de peur que quelqu’un te suive…!
On peut imaginer beaucoup de choses mais c’est bien aussi de rester proche de la réalité.

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Même ressenti, mais @Catherine parle au passé, peut-être que les attentes des participants (« faire du ski » plutôt que « faire telle course ») ainsi que leur degré de sensibilisation au risque a évolué. Peut-être aussi que ça dépend des clubs.
Pour les guides il n’y a pas les mêmes enjeux.

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Mettre la trace en ligne, c’est prendre la responsabilité d’indiquer que ça passe, ce n 'est pas la même chose que de laisser des traces de pas sans avoir mis d’écriteau pour dire où elles vont.

Bernard

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A partir du moment ou la trace est associée au topo en tant qu’élément de la description accessible au public. Pourquoi pas (l’auteur ou encore le diffuseur) ? C’est sans doute un peu pousser le bouchon, mais on peut avoir cette donne présente à l’esprit.

Si on prend les choses de cette façon, on peut en dire autant de tous les topos quels qu’ils soient.

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Je n’ai pas dit que j’avais vraiment eu ce genre de souci, j’anticipais beaucoup en fait, pour avoir l’adhésion du groupe, étant très sensibilisée au problème :
Lorsque ma soeur a été prise avec 5 autres dans une avalanche, c’était au cours d’un raid en hiver où il s’était mis à énormément neiger, et où de fortes têtes dans le groupe ont refusé la décision de l’encadrant de redescendre dans la vallée, et le poussant à continuer malgré tout.

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Ou qu’il se met lui-même en danger pour assurer la formation (par ex faire des aller-retours en solo intégral entre les cordées dans du terrain miné et plutôt vertical).

Effectivement lorsqu’une erreur dans la description de l’itinéraire peut conduire à la mise en péril de l’usager.
Nous avons quand-même un Droit qui consacre la responsabilité (à prouver naturellement) de l’auteur d’un fait dommageable intentionnel ou non.
Mais c’est une remarque qui vaut aujourd’hui quand de plus en plus d’usagers délèguent une part de leur libre arbitre à des informations en ligne ou à des systèmes de navigation électroniques.

Certe, mais le climat évolue, et on risque d’aller vers de grosses chutes ponctuelles suivies de fontes rapides.
Du coup, le ski de printemps risque de ne plus être guère possible sauf en hte altitude. Il faudra peut-être être opportuniste ou arrêter le ski…

Avant la fonte il y a les purges.

(Le titre laisse franchement à désirer. N’étant pas abonné je n’ai pas plus de détails que les 3 premières lignes.)

Plus de peur que de mal heureusement. Ouf !

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Je comprends mal le problème ?
Si un Guide te fait prendre des risques en se promenant en terrain miné au dessus de ta tête, il suffit de lui dire "arrête tes conneries, tu nous fait prendre des risques inutiles "
Un Guide ou une Guide sont des gens normaux qui comprennent le Français et ne pas leur signaler leur imprudence est un comportement de poltron qui peut se transformer en accident stupidement …

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C’est vrai. La Clusaz n’est pas dans la Creuse.

La pression sur un guide je pense que ça existe. Même moi ça m’est arrivé de la mettre (le demi tour n’était pas du à un risque d’avalanche)

Ce n’est pas ça.
Le mec solotte en escaladant et désescaladant une paroi où tout bouge, tout en nous formant aux manips de sécurité. Ok c’est du 4 max, mais la chute suite à une prise arrachée elle cogne un peu. Et quand tu lui dis que c’est un peu surréaliste, « boarf ».
Le syndrome de l’expert peut-être ? C’est facile on a l’habitude donc ça passe. On retrouve souvent ça en ski et de plus en plus en randonnée pédestre. (Guide ou pas guide).

Tu extrapoles tes fantasmes on va dire.

En général, quand on leur signale, on se fait engueuler « de quoi je me mêle, c’est moi qui sais «
(Vécu plus d’une fois)

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C’est bien ce que je voulais dire : certains ont peur de se faire engueuler et préfèrent mourrir que de contrarier le chef!
AD : je n’extrapole rien du tout, je te fait profiter de mon expérience, bien que de l’autre côté de la barrière :rofl:

Cela confirme ce qui a déjà été dit…

C’est vrai que parler des avalanches, c’est comme les chasseurs ou les patous, on va vite se mordre la queue !