Posté en tant qu’invité par Tétras:
Si je croise ce c… , je lui fait bouffer ses pioches et ses crampons! Que pensez vous d’un gars qui monte un mur de glace à 70-80° sans mettre une seule broche sur 50 m?
1° solution : il est vraiment bon
2° solution : il est vraiment con
Voici les circonstances exacte :
Dimanche après midi, vallon du diable. On est une bande de 4, on grimpe pèpère sur un beau mur de glace. Mon premier de cordé est presque arrivé au relais, une moulinette est installé par la deuxième cordé est Sandrine commence à grimper. Débarque alors trois gus. Il matte un coup le mur et l’un d’eux dit bien fort « pô b’zoin d’broche ici » Et le v’la qui s’encorde et part sur le champs. Il double Sandrine, pose ses crampon devant son nez, puis commence à grimper comme un gros bourrin au dessus d’elle, envoyant trois tonnes de glaçon. Au bout de la quinzième brouette de glace, notre copine décide de redescendre et d’attendre que le pachiderme soit partit.
Il arrive au relais de droite et commence à faire monter ses potes. Mon copain, qui ml’assure depuis le relais de gauche me fais signe qu’il m’assure. J’attaque le mur, en évitant les glacons (sauf celui qui m’a écraser la main). J’arrive au relais (sans avoir fait tombé un seul glaçon). Nous décidons de redescendre, mais le bourrin est déjà au dessus de nous, négligeant le fait qu’il va nous bombarder. Il évolu dans une glace assez structurer. Ce qui devait arrivé arriva : il m’envoya un énorme bloc de glace sur la malléole. Après un rapide rappel, commence une douloureuse descente jusqu’à la voiture (1h30 à la descente au lieu d’un heure à la montée).
Résultat : au moins quinze jour de repos et déplacement en béquille pour une durée indéterminée.
Et si le bloc de glace m’était tombé sur la tête ? Et si ce gars était tombé, les pointe en avant, de 15 m de haut sur Sandrine ? Bref, ce petit incident aurait pu avoir des conséquences dramatiques.
Si ce gars était vraiment bon, il aurait du savoir qu’on ne passe pas devant une cordée. Et qu’en on est bon, on ne s’y prend pas à dix fois pour planter ses pointes, envoyant trois tonnes de glace sur les autre. Alors j’opterai pour la deuxième solution.
Tous ça pour dire, ne vous engager jamais dans une cascade ou il y à déjà du monde, et même au risque de passe pour un con, ne laisser jamais une cordée devant vous.
Quand à ce Thibault, si je le recroise, je lui botte le cul avec mes béquilles.