Posté en tant qu’invité par rab:
Quand j’ai lu le titre, je pensais à des accidents de montagnards. Mais non, toujours la même chose, on ne différencie pas les 2. Pourquoi ne pas mettre le label STATION à ces accidents ? Est-ce la peur de pointer le véritable fautif ?
Qui est ce qui préfère, avec une incroyable hypocrisie, faire du fric à outrance que d’éviter des morts (même quelques unes) car on sait qu’elles sont inéluctables chaque année ?
Les pâles jouisseurs de l’Alpe, projetés sur un sommet, se croient d’un seul coup montagnards parce qu’ils ont pris leur ticket comme au cinema. En dehors de cotiser la déstruction pure et simple du milieu, qui continue de plus belle avec le manque de neige (canons, gaspillage énormissime d’eau potable et pollution massive, extension de remontées !), on pourrait dire que faire de la montagne comme ça c’est la violer.
Et quelque part on paie toujours ses fautes.
Moi je vois deux solutions pour réduire à peau de chagrin les accidents d’avalanches (car les hors pistes sont l’énorme majorité, non ?) :
-une solution à la Sarko qui consiste à interdire tout hors piste, après tout les versants de montagne ont été ravagés à la base pour skier sur pistes, non ? donc mettre des flics à chaque filet. ça laisserait la paix à la faune au passage (ah ça on s’en fout ? pardon)
Mais cette solution de sagesse n’a pas été prise car les usines à frics ont compris que bien des clients en ont ras le bol des pistes (et on les comprend). Donc ils perdraient des clients, il vaut mieux pour eux en effet perdre quelques clients définitivement (qui ont payé juste avant de mourir, les braves) que de stopper le hors piste.
-Et puis il y la mienne, fermer les stations pour réduire aussi les morts sur les pistes.
La poignée de gens qui s’enrichit pourrait aller ouvrir des usines ailleurs et les autochtones et « pros » de la montagne vivant du tourisme pourraient faire aborder la montagne tout autrement, dans le respect, par des activités infiniment plus variées et plus riches.
Donc ça me dérange qu’on mélange ces accidents avec ceux qui arrivent aux vrais montagnards. Des accidents, hélas, mais qui sont plus instructifs au monde du ski de rando que ces faits « d’hivers » incessants.