Vas « interpréter » le brouillard…
Bon courage !
S'égarer en montagne, un passage obligé ?
Ça m’est jamais arrivé donc je m’en sors pas si mal.
Quand je renonce à aller au sommet à cause de la météo, je remarque souvent que les autres groupes continuent. Je suis du genre prudent et peu téméraire.
Sinon pour le brouillard, c’est parfois indiqué par le bulletin.
Actuellement par exemple
Comme l’a dit @J2LF, les services météo, tu sais en montagne, (dont Météo-France) « MF ne sait pas prévoir le temps qu’il a fait, alors le temps qu’il fera… »
C’est terrible : j’ai 4 onglets ouvert en permanence sur les services météos (dont MF et multi-modèles, météo montagne), et ça se plante tellement souvent…
Parfois, j’ai envie de leur dire, mais non, il fait beau actuellement ici, vous vous trompez, corrigez… Mais je ne sais où cliquer pour leur dire !
ça se plante souvent quand le temps est variable.
Quand il fait grand beau avec un anticyclone bien coincé c’est quand même rare.
Pareil à l’inverse quand c’est bien pourri. Typiquement le temps de ces dernières semaines a été très bien prévu vers chez moi. Avec 5 ou 6 sites différents que tu connais (y’en a des optimistes et des pessimistes) tu as une assez bonne idée de la tendance.
on peut se perdre sur les arêtes aussi…même sans brouillard…
et c’est la que c’est complique : quand c’est beau, on sort, quand c’est moche, on reste a la maison, mais quand c’est variable…c’est un peu pile ou face
bah justement, quand c’est variable c’est pas là que je vais faire un truc risqué/paumatoire/engagé.
D’autres y vont et se font avoir (ou pas).
La même chose l’hiver par risque 3. Y’en a qui font leur truc exposé aux pentes à 35° et survivent (ou pas), perso je fais pas.
je note que personne n’a défini le terme « savoir se servir d’un GPS ».
Si les vieux refractaires sont trop flemmard pour telecharger et utiliser une appli ou mettre 2 piles dans un GPS dédié, peu de « jeunes » depassent le stade de « suivre une trace » (et c’est déjà beau quand ils ont compris le concept du hors ligne).
Or, suivre une trace, n’oimporte quel benêt de trailer sait faire. Mais quand il s’agit de redéfinir un itinéraire (par exemple si un membre du groupe ne suit plus et qu’il faut raccourcir), y’a plus personne. Le GPS ne lit pas les cartes à la place des gens. Il n’avertit pas des dangers, il ne prévient pas de la nature du terrain, de la raideur des pentes ou de la traversée de torrents.
Savoir utiliser un GPS, c’est d’abord savoir lire de la carto numerique sur petit écran, ensuite connaitre les limitations de son matériel, et en dernier connaitre les fonctionnalités de l’appli utilissée (et ducoup charger et suivre une trace).
La carto papier étant transposable à la carto gps (lecture de terrain, comprehension des coordonnées etc), il est tout à fait logique qu’une formation d’encadrant rando au 21eme siècle inclut la carto papier. De même que la formation doit inclure l’apprentissage des bonnes pratiques des GPS sous leurs différentes formes. Ce qui est le cas au CAF, avec entre autre des formations dédiées à l’orientation avec un gps.
Bah putain, 190 posts pour en lire un qui présente enfin un argument clair (Même si certains m’ont bien fait rire.). Les forums sont formidables.
Les formations du CAF faisant partie des cursus de formation ne peuvent être que généralistes sur le GPS, on y aborde le principe de fonctionnement mais pas l’utilisation des logiciels eux-mêmes parce que chacun a ses spécificités qui demandent de la pratique. Les formateurs ne peuvent connaitre que les systèmes qu’ils utilisent régulièrement. Sur un niveau 2 carto de 2 jours on ne va donc pas passer plus d’une heure sur le GPS, on explique le principe de fonctionnement, le cadrillage UTM, certaines limites et c’est tout. D’autant plus que les stagiaires ont pour la plupart déjà manipulé un GPS et la plupart l’utilisent déjà régulièrement. Aller plus loin serait entrer dans le fonctionnement des applis, si quelqu’un me pose une question sur Iphigénie il serait étonnant que je sois capable d’y répondre. Je sais juste que ça permet de se localiser, d’entrer un itinéraire, d’être guidé sur un cet itinéraire, mais comment ?..
Il y a des formations spécifiques dédiées au GPS, et plus spécifiquement à des applications comme Iphigénie mais elles sont hors-cursus et organisées par des formateurs qui les connaissent spécifiquement.
Pour avoir découvert et présenté ViewRanger à l’occasion du stage d’instructeur j’ai constaté que les stagiaires et formateurs qui l’utilisaient déjà ne le connaissaient pas vraiment et étaient resté sur une utilisation très basique. Personne ne savait par exemple qu’il y avait 3 types de wp qui permettent de faire une différence entre les « étapes » (par exemple du départ je passe par un col pis je rejoins le sommet, je redescend à un carrefour et je reviens au départ) d’un itinéraire, les wp qu’on a placé entre ces étapes et les wp qui se placent automatiquement en suivant les chemins. Je veux dire par là que même les instructeurs restent sur une connaissance superficielle de leur GPS et ça doit être la même chose chez la plupart des utilisateurs pour qui il s’agit essentiellement de savoir comment on fait pour se localiser (j’appuie sur un bouton et la carte se centre sur l’endroit où je suis), même pas suivre une trace.
Les « trailers » sont mes amis d’autant plus que je ne sais pas faire comme eux !
https://m.youtube.com/watch?v=vBXQfSEvxe8
Oui-lle ! Mais format timbre poste !
J’arrive pas m’y mettre .
Mais je ne fais que des sortie par beau temps comme bulubuluploplop.
Donc Les grand horizon d’une ou deux cartes papier bien suffisant pour moi !
Mais il y en a qui en fond un usage immodéré et efficace ( en randonnée) et pas sur des sortie de seulement 10 jours
Vive la jeunesse !
Un problème du GPS, c’est qu’il diminue la capacité naturelle d’orientation, qui fait partie des fonctions cérébrales (un réseau de cellules spécialisées a été découvert ), d’ailleurs de nombreuses technologies ont un effet analogue (pour cela suite à des accidents d’avion on oblige maintenant les pilotes à savoir passer rapidement en mode manuel et à ne pas faire confiance uniquement au pilotage automatique).
Donc si ce réseau de cellules n’est plus sollicité (pas uniquement en montagne, mais sur la route, il y a des chauffeurs qui se perdent si le GPS ne correspond pas ou plus au terrain réel, pour s’orienter dans les villes, la nature, ou même maintenant dans des surfaces intérieures, commerciales ou autres), c’est une compétence, un rapport à l’espace qui se perdent.
Une appli c’est comme un logiciel, ça n’est pas fait pour que tous les utilisateurs utilisent 100% des fonctions. C’est fait pour que les fonctions de base soient à peu près abordables, le reste c’est optionnel.
Sur Excel, la plupart des utilisateurs doivent utiliser moins de 5% des possibilités et ça répond très bien à leurs besoins.
Oruxmaps par exemple est une grande caverne d’Ali Baba de fonctionnalités, je l’utilise depuis plus de 5 ans et j’en découvre encore régulièrement ! Mais forcément plus il y en a, plus c’est touffu et complexe à prendre en main. Mais qui peut le plus peut le moins…
Cela dit, je suis d’accord avec toi sur la formation carto 2 de la FFCAM : l’important c’est d’apprendre et de pratiquer la carto papier-alti-boussole et ça suffit largement à remplir deux journées.
Une fois qu’on maitrise à peu près ça, c’est facile d’apprendre par soi-même à utiliser le GPS avec l’appli ou le matériel de son choix. Et sinon faire une formation spécifique à l’appli choisie.
Oui c’est clair, c’est pour moi l’inconvénient majeur du GPS.
Mais au final les avantages l’emportent sur les inconvénients, à mon point de vue bien sûr et pour ma façon de pratiquer, chacun peut voir midi à sa porte sur le sujet.
peut-être, mais ça permet quand même d’être plus serein et de se concentrer sur autre chose.
Typiquement, en voiture quand t’as pas le GPS et que tu cherches ta route t’es vite un danger public. Avec le GPS tu n’as plus ce soucis, tu peux te concentrer sur la conduite.
ça dépend… combien de fois j’ai vu une voiture changer de voie/piler au dernier moment en réalisant que le GPS n’allait pas dans la bonne direction. Si le conducteur avait utilisé son cerveau, il n’y aurait pas eu de telles réactions dans la précipitation
Bien d’accord, même si là je parlais de fonctions de base : préparer un itinéraire et le suivre.
Mais surtout je voulais insister sur le fait que les formateurs en carto ne peuvent pas connaitre autre chose que les systèmes qu’ils utilisent régulièrement et qu’ils connaissent bien souvent que très peu les systèmes qu’ils utilisent.
Ah ouais ? J’aimerais bien avoir des chiffres sur le nombre d’accidents provoqués par la manipulation du GPS en conduisant.
Personnellement je suis bien plus concentré sur la conduite quand je n’utilise pas le GPS, la preuve c’est que normalement je suis capable de refaire le trajet de tête ensuite, plus difficilement si j’ai utilisé un GPS.
d’accord, perso c’est exactement l’inverse. Je suis bien plus détendu quand j’ai le GPS. Pas besoin de chercher les panneaux / les voies de circulation, faire gaffe aux sens interdits ect…
Et c’est ainsi que certains automobilistes qui suivent bêtement leur GPS se retrouvent coincés dans la neige en s’entêtant à vouloir passer des cols fermés en hiver…évidemment c’est le GPS qui l’a dit et à leurs yeux il est bien plus fiable que les panneaux routiers qu’ils ne lisent plus et qui indiquaient pourtant la fermeture des cols plusieurs fois sur le trajet et à des kilomètres en aval…dans le meilleur cas, c’est seulement un aller retour de qques dizaines ou plus d’une centaine de kilomètres selon les cols… Dans le pire des cas, c’est un remorquage de la voiture enfoncée dans la neige et un retour au point de départ en taxi…habitant au pied d’un col, certains demandent de l’eau ou un hébergement pour la nuit car ils n 'avaient pas prévu ce grand contre temps dans leur trajet surtout avec des enfants dans la voiture… Mais c’est toujours de la faute du GPS, jamais de la leur…
Et pas seulement les automobilistes: les chauffeurs de car aussi. Deux anecdotes avec nos cars couchette de ski de rando.
La première: on devait dîner le dimanche soir dans un restaurant un peu isolé. On arrive à l’entrée d’un village avec une rue manifestement très étroite. Je vois un panneau à droite indiquant le resto et je le signale au chauffeur. Mais non, il a voulu absolument suivre son GPS qui le faisait passer par une toute petite rue très étroite dans le centre du village, avec des balcons bas aux maisons (le resto était à quelques kilomètres). Résultat: le car s’est retrouvé « coincé », pas complètement heureusement. Après de long efforts et une marche arrière aidé de tout le monde, il a finalement pris le chemin indiqué par le panneau, mais, énervé, ils nous a finalement laissé à 4 ou 5 km du resto, alors qu’on était déjà en retard (Il est quand même venu nous rechercher).
Deuxième anecdote: nous devions aller à Bonneval-sur-Arc. Je ne sais pas ce qu’avait tapé le chauffeur sur son GPS, mais au milieu de la nuit, on s’est rendu compte qu’on n’allait pas du tout vers les Alpes (faut dire que des Bonneval, il y en a un tas en France ). Résultat: une arrivée à presque midi!
Bref, suivre le GPS, ce n’est pas toujours recommandé .
P’tit’ étoile.
il suffit de ne pas suivre « bêtement » son GPS… Comme en montagne quoi.
Cela dit, ça c’était surtout y’a quelques années quand les GPS étaient pas au point. Désormais ils sont bien « renseignés » sur les routes fermées ou non. J’utilise un Tomtom et aussi google maps et je suis toujours étonné de la justesse de ce qu’ils proposent, tant qu niveau du traffic que des routes fermées.
Tu peux aussi entrer le gabarit de ta voiture (genre camping car) pour éviter qu’il te fasse passer par les routes pas assez larges, éviter les payages, éviter les routes non goudronnées ect… tout ça se paramètre.