Secours hiver 2018 au Nanga Parbat

En fait, il dit que 99,99% des personnes ayant commenté de manière désobligeantes voir haineuses sont des personnes qui n’y connaissent rien à la Montagne. Et c’est plutôt vrai hein… il n’a pas dit qu’ils étaient abrutis, juste qu’ils la ramenaient sur un domaine qui leur est totalement inconnu.
Donc vous avez mal comprit dommage…

Certes, ils sont mutualisés et effectivement coûtes à la collectivité, mais l’idée de dire qu’on ne paye pas (individuellement) ce qu’on consomme en secours est quand même vraie.

Quand on sait que dans la réserve on crame les cartouches en fin de saison pour éviter d’avoir une dotation moins grande l’année prochaine… m’étonnerait pas que ce soit valable pour beaucoup de chose du service publique.
Même pour les établissements scolaires c’est comme ça : une année tu fais moins de photocopies ? Bin l’année suivante t’as une dotation moins grande…[quote="_ro, post:249, topic:207136"]
Désolé, mais je crois que le premier à appartenir aux 99,99%, c’est l’auteur de l’article, et je pense même qu’il peut sans soucis être promu chef d’escadrille !
[/quote]

Vu qu’il s’y connait en montagne, non il ne fait pas partit des 99.99% qui je le répète, ne sont pas qualifiés d’abrutis mais juste de personne n’y connaissant rien sur le sujet. Mais ça vous le sauriez si vous n’étiez pas partis sur un postulat de départ erroné.

Dommage de ne pas l’avoir lu.

"Pour ma part, quand ça commence par « 99,99% des gens qui ne sont pas de mon avis sont des abrutis »,
_ ro : Je me trompe ou tu fais un faux-sens, perso je ne connais rien au foot ça ne fait pas de moi un abruti ! juste un ignorant en foot (bon, j’en suis assez fier, mais bon), c’est ce qui est dit. Un autre faux-sens : 99% des « désobligeants voire haineux » ce n’est pas 99% des contradicteurs !

Dommage il y a des informations qui me semblent pertinentes. Mais je te rejoins sur le fait que dès qu’il s’éloigne de l’info pour donner son avis c’est gerbant.

D’autres explications (mais article incomplet sur le net), par Antoine Chandellier, sur le DL

Tu devrais le relire ! Il est vrai que la première partie rebute un peu par ses arguments d’autorité, mais la suite, justement ou tu t’es arrêté, est vraiment bien !

Dans le cas plus précis de la montagne, éventuellement, il peut être relevé une clause de « secours abusif » (défini par les secouristes eux-mêmes, gendarmes ou policiers) mais c’est extrêmement rare et et je ne crois pas qu’un centime ait, à ce jour, été demandé à qui que ce soit (merci pour les plus informés qui liront cet article de réagir, s’ils savent – uniquement…).

Je ne sais pas écrire a l’auteur. Mais, ça, c’est au moins faux en montagne en France. Pour ma part, j’ai bien reçu une facture suite à une opération de recherche du PGHM en 1998 (secours déclenchés par le refuge, ils ne nous ont pas trouvé, nous sommes rentrés par nos propres moyens avec bien 24h de retard), par la commune du Désert en Valjouffrey. Et ce n’est pas qu’en vertu de la clause en question. C’est aussi en vertu du maire qui est premier gendarme de sa commune et à qui revient l’organisation du secours : les surfeurs au Jovet en savent quelque chose.

Y’avait pas eu ce cas, récemment, de secours « abusif » ?le PG avait gagné non ?

Ce qui se passe sur les réseaux sociaux n’est pas nouveau , ou c’est un véritable défouloir, dépassant parfois les bornes de la bêtise.
Il est évident que la plus part des personnes qui interviennent non en plus aucunes expériences en haute montagne, (ni même en montagne parfois) et encore moins en solo l’hiver comme Elisabeth Revol.
C’est valable aussi pour certains article de presse.
Quand on parle ou on porte des jugements parfois moralisateurs, sur des choses qu’on ne connait pas personnellement, on est souvent à coté de la plaque.
De plus l’alpinisme comme l’aventure en générale est synonyme de liberté, et j’ai le sentiment que dans une société obsédée par la sécurité et donc de plus en plus liberticide, cela passe peut être de moins en moins bien et une intolérance s’opère.
Il existe des exceptions comme les marins, et certaines grandes courses, leurs bateaux sont alors de véritables support publicitaires, très médiatisées alors, et l’opinion publique parait plus tolérante, cela passe à la télé, c’est forcement bien.
Mais d’une manière générale dés qu’on sort un peu du moule, certains peuvent être admiratif mais faut aussi s’attendre à des réactions parfois haineuses, déconnectés, disproportionnées par ceux qui se sentent les garants de cette norme.

Gros coup de chapeau en tout cas pour la Pologne dans cette histoire, qui a payé une partie des secours pour sauver une française, et pour les 2 polonais bien sûr pour leur sauvetage héroïque. (on pourrait peut être s’attendre à des remerciement de l’état français pour leurs actes d’ailleurs ? )
Ainsi qu’à la Femme de Tomek qui n’a pas hésité à défendre et remercier Elisabeth Revol .
En tout cas courage à Elisabeth, en espérant pour elle d’avoir le moins de séquelles possibles, et qu’elle puisse vite repartir en montagne.

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Je pense qu’il convient de nuancer un tant soit peu. La notion de restriction des libertés face à une dérive de trop de sécuritaire n’a pas lieu ici je pense. C’est même tout l’inverse puisqu’il n’y a pas, ou si peu, existence de secours en montagne là-haut.
Elisabeth Revol souhaite amener une réflexion sur un droit au secours pour les hautes altitudes, au même titre que n’importe quelle autre activité. D’ailleurs, le rapprochement a été fait plus haut, avec l’affaire Vincendon et Henry qui en son temps avait aboutie à la création d’un corps de secours en montagne.
Les propos diffamant et abjectes lus sur les réseaux sociaux ou dans les commentaires de la presse, eux n’appartiennent qu’à de petits esprits étriqués qui comparent la grande nature à un stade. Tant qu’il y aura comparaison avec un bras cassé survenu sur un stade, pris immédiatement en charge par l’ambulance de la sécurité civile et évacué sans délais sur l’hôpital de proximité, on aura droit à cette cohorte de réflexions malodorantes.
Le seul remède à ça, c’est de faire connaitre l’Apinisme, la haute montagne et l’Hymalayisme.
D’ou la nécessité, pour les grands médias de dépasser la seule info du sensationnel et du morbide lorsque celle-ci malheureusement survient.

Mais bon, depuis ce W-E il y avait une petite lueur d’espoir et comme un petit air de changement à ce sujet.
2 grands médias nationaux, Libé et L’Equipe, ont fait cet effort en relayant dans leurs pages, l’excellent mot de Cédric Sapin-Defour publié initialement sur sur le site Alpine Mag.

Subitement la tenue des commentaires ont changé. Certains même osent poser des questions et osent s’intéresser. Whaou!

Ok, vu le message 233 que je n’avais pas lu, j’enlève mon post, car je n’avais pas toute l’info. Toute la problématique du financement du sauvetage est dit dans l’article de manière assez sincère.

Pour le sauvetage au Pakistan lis l’article signalé au message 233

Bon, je sais que tu as retiré ton post et de mon côté je tiens à rectifier le mien qui a pu t’induire en erreur… J’ai fais une grossière erreur c’est vrai en disant précédemment, qu’E.Revol souhaite amener une réflexion sur un droit au secours pour les hautes altitudes…. 1000 fois désolé, en fait je je n’en sais strictement rien si elle a cette idée en tête.
La seule chose que l’on sache c’est qu’elle dénonce la lenteur des secours.
Et personnellement, je pense que c’est complètement légitime de sa part, d’autant qu’elle a le sentiment que Tomek aurait pu être sauvé.
Maintenant, pour te répondre, si Alex Humbolt tombe aux premiers 10m du Capitan et qu’il se retrouve blessé , (donc secourable), je pense que lui aussi sera sensible à la lenteur des secours. Et cela m’étonnerait beaucoup qu’il dise, laissez moi crever car je savais à quoi je m’exposais.

Le droit aux secours s’applique à tous, qu’il soit pour sauver des « va nus pieds » comme proposé par certains, ou bien des joueurs de foot ou encore des Alpinistes.
Si il y a des gens pour défendre cette idée, c’est tout à leur honneur. D’autant que ça n’altère en aucun cas et d’aucune façon la notion de liberté.

Je parlais du contexte sociétal dans lequel on vit et et donc dans lequel sont fait ces commentaires, articles etc… ceci permettant d’expliquer peut être en partie certaines réactions, incompréhensions. Ce n’était pas lié aux secours .

C’est vrai, et c’est d’ailleurs assez incroyable qu’ Elisabeth Revol soit sous le feu des projecteurs pour cette histoire, alors qu’elle ne l’a jamais été ou très peu pour ces exploits passés qui pour le coup étaient totalement positif et auraient pu l’être probablement car évidement peu de personne sont capable de faire ce qu’elle a fait.
C’est probablement révélateur aussi de comment voit la haute montagne (et ceux qui la pratiquent), une grande partie de la société française, et il n’y a rien de très réjouissant.

¨Le droit aux secours s’applique à tous", entièrement d’accord. Mais bon au Pakistan on est quand même dans un pays ou la majorité des gens n’ont pas de couverture médicale, et je ne parle même pas d’un secours hélicoptère. C’est une incroyablement immense juste et noble cause !

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Il ya un truc qui m’avait échappé.
En regardant la minute 20:45 du film de FranceTV: Ils sont 2 hélicoptères.
En regardant le site Askari, oui c’est leur manière de procéder en altitude: toujours a deux hélicoptères.
Mais bon ce n’est pas parce qu’on est a deux que l’on monte techniquement plus haut.

à 2 hélicos c’est pour la sécurité du personnel

C’est ce qu’on titré certains médias, mais c’est inexact, ou du moins incomplet.

Ce qui ressort avant tout de son témoignage, (voir reportage envoyé spécial, lien au message #207), c’est qu’il y a eu des infos transmises dans un premier temps (l’arrivée d’un hélico dans un certain délai, à une certaine altitude), qui ont été invalidées dans un second temps.
Sauf qu’entre temps, elle avait déjà agi en conséquence en descendant seule, et était juste dans l’attente, sur la base des premiers éléments qui lui avaient été communiqués (son tél était HS pendant tout un temps, donc pas au courant de l’avancée de la situation).

On peut tout à fait imaginer le bouleversement que ça représente d’imaginer l’arrivée d’une aide imminente, qui finalement n’arrive que 2 jours plus tard, et pas comme on lui avait laissé entendre.

C’est donc un contexte global qui mêle beaucoup d’éléments, et résumer cela à « dénoncer la lenteur des secours » est assez éloigné et différent de la réalité de son témoignage.

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lenteur des secours , soyons réalistes

déjà à mon avis les hélicos ils ne volent pas de nuit
en partant de leur base
ils ont été d’abord au CB du K 2 récupérer les Polonais puis direction Nanga Parbat
le tout avec la lourdeur de l’armée Pakistanaise dont la spécialité n’est pas les opérations de secours en montagne

en castillan très intéressant http://www.desnivel.com/expediciones/informe-del-doctor-robert-szymczak-sobre-la-decision-de-abandonar-el-rescate-de-tomasz-mackiewicz-en-el-nanga-parbat

J’ai (enfin) regardé le reportage d’envoyé spécial et ce qui m’a sauté aux yeux c’est qu’à presque aucun moment Tomek et Eli ne portent des lunettes. On voit toutefois Elisabeth mettre un masque dans les images à l’approche du sommet.
Le gel d’un cornée c’est l’affaire de quelques secondes. J’imagine qu’ils devaient être pas mal shootés là haut…

Sur la lenteur : le médecin le dit très bien dans le reportage TV, Tomeck souffrait très probablement d’œdème pulmonaire au stade terminal. Que les secours fussent venu en une demi-journée ou en deux jours, ça n’aurait rien changé. Il poursuit en disant comprendre les paroles de E. R. qui est sous le coup de l’émotion, mais qu’elle sera (peut-être) de nouveau rationnelle dans quelques temps.
On peut simplement déplorer ces avalanches de réactions à chaud de toutes parts…

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J’ai remarqué cela aussi, mais de la même façon, il me semble (de mémoire) qu’Eli a aussi les mains nues à un moment donné. J’aurais tendance à supposer qu’elle quittait ses gants et masque au moment des prises de vue.