Espérons que les 2 autres spéléos, qui ne sont pas blessés, sortent vite aussi.
Secours dans la grotte du Guiers Mort (Chartreuse)
Sortis !
S’étaient égarés ds le réseau, ont fait un point chaud pour les moins aguerris, pdt que les autres allaient se signaler. Avaient également chargé une personne dehors de donner l’alerte à une certaine heure.
En même temps l’étage du Guier c’est un sacré bordel !!
Je ne suis pas spéléo mais les copains qui pratiquent n’arrêtent pas de dire que ce sont les procédures de sécurité de base donc on a affaire à des gens aguerris à priori
Allez on croise les doigts et il vont bientôt sortir
ils sont sortis en début d’aprèm.
C’était marqué dans le message auquel tu répondais …
Si on en croit le DL, ils ont plutôt bien géré.
Je crois que le réseau fait presque 50km de galeries sur un espace d’à peine plus d’un km2…
C’est quoi un « point chaud » en spéléologie ?
Les rares fois où j’ai mis les pied sous terre :
- un abri : ya des « tentes » faites pour, voir http://www.sssi.fr/article264.html par exemple
- une source de chaleur : bougies ou réchaud (à combiner avec du thé/café).
Dans ces grottes d’altitude, la température n’est que de qqs degrés au dessus de zéro, dans une atmosphère humide, et avec souvent un petit courant d’air.
Du coup, dès qu’on s’arrête, on se refroidit très vite, et l’un des grands dangers est l’hypothermie, surtout pour un blessé (mais pas que !). Très vite on grelote, et il faut se protéger du froid.
En général, pour une longue durée, on fait une sorte de tente avec des couvertures de survie, avec des bougies dessous. On arrive à remonter la température jusque autour de 15° si c’est assez bien fait avec du bon matériel, dans une atmosphère un peu plus sèche.
Encore faut il avoir ce qu’il faut, en quantité suffisante. C’est lourd, et les spéléos chassent le poids comme les alpinistes….
Pour le poids, on peut rester bien léger sans pour autant être a nu : 1 couverture de survie légère (60g) par personne sous le casque, et dans le groupe : 1-2 bougies, de quoi les allumer, un rouleau de fil dentaire et un peu de scotch enroulé autour de la bougie. Avec ça, tu as déjà de quoi bien réchauffer un blessé, ou réchauffer un peu tout le groupe. Et tu dois en avoir pour 100-150g par personne.
Merci pour les explications.
On doit vite se refroidir en spéléo dans cette atmosphère humide.
Quand on prévoit d’avoir une longue période où on ne bouge pas, par exemple car on compte faire de la topo (ie cartographier la grotte), alors on prend en général des vêtements en plus et ça vas. En revanche quand on part pour de la visite (où on bouge presque tout le temps), on s’habille assez léger (sinon on se retrouve trompé de sueur et c’est encore pire), du coup, si pour une raison ou une autre on s’arrête un peu plus longtemps, on a vite froid.
J’avais l’impression que les sorties étaient bien balisées dans la dent de crolles ?
À moins que des « puristes » aient enlevé les plaquettes à catadioptres ?
tout dépends de ou tu tournes. Les grandes classiques venant du Glaz sont bien balisées mais si tu traines un peu dans le collecteur ou la jonction historique c’est nettement moins évident.
Ok. Bon j’y suis allée 2 fois seulement, encadrée par des BE-en-formation. Pour une traversée classique (côté col du coq, glaz annette je crois), l’autre moins (côté perquelin) ; j’avais néanmoins l’impression qu’en avançant vers un flux d’air on finissait par tomber sur une plaquette donc un itinéraire… mais c’est difficile à dire hein, ils m’ont laissé essayer de trouver l’itinéraire avec le topo, c’est vraiment pas si simple…
Sinon, j’avais trouvé cette initiation vachement sympa, si quelqu’un a envie de me promener sous terre je suis potentiellement partante.
On aura besoin de public support cette année aussi du coup il faut se rapprocher du CREPS de Vallon Pont d’Arc pour les dates. Les grandes courses type traversée de la dent c’est plutôt en septembre.
Le courant d’air dans la dent est omniprésent mais le réseaux est très complexe (une partie du reseau). Il y a bcp d’entrée dont certaines ne sont pas franchissable humainement (mais pas pour le courant d’air) du coup pas sur que tu trouves la sortie en suivant juste le flux.
Ah oui en effet…
Il y a longtemps (le millénaire précédent ?) j’avais fait la traversée classique Glaz Annette, le courant d’air était une aide précieuse !
Autre aide précieuse : j’utilisais une topo ancienne, où il n’y avait que les galeries les + évidentes.
Le réseau s’est nettement complexifié depuis par de multiples découvertes, et finalement suivre le plan détaillé n’est pas une mince affaire, alors que le plan ancien était bcp + facile à lire.
Un peu + récente, qd-même.
et en plan, pas en coupe !