Se vacher dans un maillon de chaine de relais

s’il y a marqué WLL ou CMU devant les 1100Kg tu peux multiplier cette valeur par 5 pour trouver la charge de rupture, ca devrait aller :stuck_out_tongue:

Ah ben faut savoir, pourrait expliquer ça le doc ffme…

C’est toute la subtilité entre la norme NF EN 959 et la EN 795 ou la norme EN 12275 et EN 362

Ça fait assez longtemps que ce distingo existe sur les maillons rapides notamment. Les maillons avec le coeff de sécurité sur la CMU qui est marquée dessus doit dater des années 60 sans doute à la création de la FEM - Fédération Européenne de Manutention. Les mousquetons ne sont donnés que pour la résistance vraie au début, minimale à 3 sigma d’un lot dans les années 80, sans doute avec une petite marge aujourd’hui (peut-être 1,2 à 1,5) …

Pour les histoires de radiographie ou de détensionnement, vu le faible prix des mousquetons, amarrages et tout, ça m’étonnerait que ce soit vrai !

Je confirme ce que dis gros : résistance sur les maillons souvent affectée d’un gros coefficient car donnée CMU (donc coef 6 ou 7).

ces histoires de CMU se retrouvent aussi entre sangle d’escalade (résistance inscrite dessus, quasi sans coefficient) et élingue de manutention (résistance donnée CMU, donc à pondérée par un coef 6 ou 7).

Pour résumer et faire clair (avec des exemples du quotidien) :

  • mousqueton marqué 22kN - résistance 22kN
  • sangle de grimpe marquéee 22kN - résistance 22kN (tout juste et pas 1kN de plus, souvent moins avec noeuds, frottements sur elle même)
  • maillon rapide marqué CMU 200kg - résistance 1.2 tonnes
  • élingue de levage marquée CMU 1 tonne - résistance 6 tonnes.
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Ne pas confondre CMU (ou SWL ou WLL) et charge de rupture.
Pour info pratique : https://www.manutaccess.fr/fr/content/17-comment-obtenir-la-rupture-de-charge

On en a déjà parlé en fait :

Une grosse boulette sur la mise à jour réglementaire sur celui-ci … Désolé. Moins con ci-dessous :

Et pour confirmer mes dires… :wink:

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Kesaco ?

Zone Affectée Thermiquement

C’est la zone autour de la soudure qui a été chauffée. Dommage collatéral pour le meilleurs et surtout pour le pire.
Une bonne soudure c’est dans la ZAT que va se produire la rupture. Pas dans la matière plus loin ni la soudure elle même.
Mais si le soudeur est bon ZAT est réduite.

Bref, c’est un métier

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Elles sont pas soudées à la machine ???

Bien évidement, ce type de soudure simple est robotisée depuis des lustres.

image

Ben, ça doit être par lot. Il doit déjà y avoir une série d’essai pour le welding book, et des contrôles par lot pour vérifier les écarts à la qualité. Le plus rapide, le moins contraignant, serait de faire des controles ACFM ou Eddy Current si vraiment il y avait des contrôles automatisés unitaires.

Bonjour. Juste une question : pour les essais, la masse elle est en fonte ou en muscles?

Dans les essais de norme c’est en fonte, enfin une masse métallique indéformable! C’est la grosse différence entre la tour de chute et la réalité. Sur une page Petzl, on estime à 50% la différence de Force choc entre une masse rigide indéformable et un grimpeur déformable;)

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Et ce qui est pratique pour le fabriquant c’est qu’il y a de fortes chances que les défauts apparaissent avec le temps par fatigue…

Fixe ne vient que très récemment de passer au robot :wink:
quand tu vois la gueule des soudures y a pas trop de débat sur le fait que c’etait manuel, pas besoin de courant de Foucault pour dire qu’il y a des vides.
PS: je dis ça au sujet de fixe, mais sur le principe je suis d’accord avec toi

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Au fait, c’est quoi ce document et ça date de quand ?

Donc, en somme, si on a deux plaquettes ou broches avec un relais « non normé » (c’est-à-dire que sur chaque extrémité de la chaîne, on a des maillons rapides), je crois qu’on est à peu près d’accord pour dire qu’on se vache sur les maillons, de préférence avec une longe dynamique.
Là aussi, on le dit : Les relais – Escal'roc 26

Avec la corde à double, je fais un cabestan sur chaque point.

Mais j’ai eu le dilemme récemment : on met le mousqueton à vis dans la broche/la plaquette (quand ça passe…) ou dans le maillon rapide, censé être moins résistant ?
En essayant dans la broche ou la plaquette, on s’aperçoit vite que le mousqueton risque de ne pas travailler dans le bon axe… donc mousqueton dans le maillon rapide, nécessairement ?

La limite de cette technique est qu’en cas de rupture d’un point c’est toi qui fait la jonction entre les deux (et donc te retrouve éventuellement en tension et gêné dans tes mouvs pour agir.

Idéalement dans la plaquette en faisant passer le maillon au dessus, mais entre l’idéal et la réalité… Si ton mousquetons semble peu libre de ses mouvements il peut être plus avisé de se mettre dans le maillon. En dernier lieu j’ai souvent sur moi des petits anneaux de sangle ou cordelette pour passer dans ce genre d’espace restreint (trous de pitons aussi), ça n’a plus la résistance d’un gros point mais ça permet de s’en sortir de manière « raisonnablement sécure »

Oui, certains relient les points avec une grande sangle dyneema, ajustée, avec le fameux anneau en noeud de chaise double proposé dernièrement par l’ENSA. La sangle, ça passe partout et c’est effectivement un pis aller, mais en même temps, la sangle dyneema, ce n’est pas dynamique du tout. Pour assurer un second, OK, mais pour assurer le premier dans la longueur suivante, ça fait hésiter…

Enfin, si en plus, il y a la chaîne, le risque est quand même moindre, j’imagine.

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