Oui, c’est ce je voulais dire. Mais cela n’empêche le fait qu’ils pourraient aider Mathéo.
Se former pour devenir guide
Compte tenu qu’il n’a jamais fait d’alpinisme, ne grimpe pas plus (en extérieur), n’a jamais fait de ski de rando, ne connait pas l’armée … la priorité n’est probablement pas la recherche de partenaires en déménageant à Chamonix.
Il faut déjà commencé par pratiquer en intégrant cela progressivement dans sa vie, qlqs soit l’endroit où on est, et c’est mieux sans se fermer des portes « scolaires ». Si on y prend goût, il sera toujours temps de chambouler sa vie pour cela.
Chamonix, on peut très bien déjà y passer les vacances d’été, sous-entendu et poursuivre ses études à la rentrée.
Pour débuter et prendre goût, on n’a pas besoin de 365 j/an. Voire même, il faut se rappeler que le corps progresse, également, surtout, avec du repos entre les charges d’entrainements. 365 j/an dans 10m2 d’un trou paumé comme Chamonix, il faut plutôt déjà être bien dans la pratique pour que cela soit sympa.
Ne connaît pas l’armée ???
@Matheo1 n’ayant pas pu faire de service militaire, il ne peut pas connaitre l’armée et ce type d’organisation avec tous ce que cela entend en terme de comportement individuel. Toi, moi, on sait ce que c’est. Pas lui. En 2025 et compte tenu de l’évolution des mentalités au fil des générations, ça semble tout de même un vrai sujet.
Le PGHM, c’est la gendarmerie et donc l’armée. On aime, ou pas. Mais c’est mieux de s’en rendre compte ASAP si cela fait partie du plan de carrière. Des gars très fort en montagne qui ne supporteraient pas l’armée, il y en a des paquets.
@Matheo1 ne connait ni la montagne, ni l’encadrement de personne, ni l’armée. Ca commence tout de même à faire beaucoup de points à aborder prioritairement avant de lâcher ses études pour « s’amuser » pendant 5 ans.
Tout comme toutes les recrues depuis bientôt 24 ans !
Décourager un jeune d’essayer d’aller au bout de son rêve ou de sa passion sous prétexte que c’est aléatoire et risqué est certainement prudent mais je n’y adhere pas
Peu être parceque la demande de Matheo evoque mon parcours pro que je referai à l’identique sans regret
Découverte de l’alpinisme à 16 ans grâce à mon papa par neige cordier et la barre des ecrins sous la direction d’un guide ancien du PG ma vocation était née et 5 ans plus tard je passait l’aspi enfin quelques années plus tard guide et moniteur de ski je rejoignais le secours en montagne ou je me suis pleinement épanouie
Quand je compare avec mes enfants que j’ai poussé avec succes à suivre des études supérieures je ne suis pas persuadé que leur vie professionnelle les epanouisses autant que j’ai pu l’être malgres certe une différence de rem et un lift style supérieur au mien
Donc message a Matheo ,si tu es viscéralement sur de ton choix ,fonce n’écoute pas les frileux mais engage toi à fond pas en dilettante
Dernier conseil mefiate, les premières années sont les plus dangereuses même si le danger ne disparaît jamais
Oui. Mais on voit bien dans les entreprises que les générations évoluent et que les relations au travail et à l’autorité changent. Il faut le savoir et surtout savoir si cela convient d’être dans ce type organisation type force armée
Je ne décourage pas. Je dis de faire dans l’ordre. On peut sans soucis passer l’été à Chamonix, poursuivre ses études tout en pratiquant beaucoup et basculer à 100% dans x années. Ca ne changera rien au timing, hormis d’avoir un diplôme dans la poche, ce qui est essentiel en France.
Surtout que 7 a en salle, ski en station en « touriste » … ça ne va tout de même pas beaucoup aider (hormis pour les épreuves techniques du proba), y compris pour savoir si on aime le métier de secouriste montagne. Même le trail, cad la randonnée légère, à 800 m/h, c’est juste normal pour un jeune ayant une morphologie normale.
C’est là où c’est compliqué : comment être viscéralement sûr de vouloir pratiquer l’alpinisme de manière professionnelle, quand la seule expérience se résume à une course d’initiation avec un guide ?
Ça implique derrière des centaines/milier de journées dans tous les disciplines de l’alpinisme, sur des voies qui n’auront souvent rien à voir, avec un regard sur l’activité et le milieu qui va changer énormément …
Et sans compter la dimension « humaine » et la relation au client, ou dans les cas des secours aux blessés.
Ça me paraît effectivement bien plus logique de démarrer par pratiquer dans un contexte loisir, ce qui n’implique pas de démarrer doucement : tu as plus de cent jours dispos par an en travaillant/étudiant à plein temps, si c’est ta priorité !!
C’est ton ordre dans ton schéma de pensée
C’est très francais ca ,passe ton diplôme d’inge et tu suivra ta passion ensuite ,histoire de sécuriser l’affaire .Pour fréquenter nombre d’anglo saxons (grosse communauté ds la vallée) ils ne fonctionnent absolument pas ds cet état d’esprit ,ils ont des parcours beaucoup plus variés et moins sécur et souvent sont bien plus optimistes et enthousiastes,la sécurité la peur du lendemain très francaise dans un pays le plus protecteur du monde
Slt rob
Questions ,n’a tu pas eu les mêmes questions et découvertes ou désillusions après ton diplôme d’inge ?tu as passé le guide à quel age ?et la encore devant la réalité du métier (malgres le fait que tu parais tirer de grandes satisfactions de ta pratique )n’a tu pas eu quelques désillusions (bien oblige de faire de l’alimentaire de temps en temps)
Pour ma part mon reve d’ado de devenir sauveteur est devenu moins romantique face à la réalité mais si c’était a refaire je résigner
Seul bémol que je confesse le fait de ne pas avoir suivie d’études supérieures et donc des lacunes en connaissances générales
Mais sinon y’a que des bacs plus 5 ou des doctorants sur camptocamp ?
Je préfère pour ma part un jeune avec un projet certainement idéalisé mais un projet plutot qu’un étudiant qui va tripler sa licence de psycho parcequ’il est nul en math et galère sur des simples stats ou tout simplement est un glandeur et va finir aigri ds une administration quelconque
Avec mon diplôme d’ingé j’ai eu des découvertes et désillusions bien sûr, mais pas le même inconnu que de me lancer dans le guide sans faire d’alpinisme Ne serait-ce que parce que depuis petit on baigne pour la plupart dans un entourage qui vit « le monde du travail en entreprise », donc on a une idée de ce que c’est…
Matheo baignerait dans le milieu montagne (guide, BE escalade, canyon, AMM, moniteur de ski,…) depuis gamin ça m’interpellerait déjà moins ! Et il aurait surement déjà fait de la montagne et saurait déjà si ça lui plait vraiment (en pratique, pas en rêve).
Autre grosse différence : avec le diplôme d’ingénieur tu peux exercer une grande quantité de boulots très différents les uns des autres, tu maximise quand même les chances de trouver quelque chose qui te convient ou que tu supportes…
Autre énorme différence : vu la précarité et les risques du boulot guide, la difficulté d’y accéder, c’est quand même couillon de se retrouver à l’exercer sans aimer ça
Pour ma part j’y suis arrivé en ayant crapahuté en montagne depuis tout petit, démarré l’alpinisme ado, fait mes armes en autonomie pendant un temps… Puis intensément encadré bénévolement pendant plusieurs années !
Donc non pour le coup je n’ai pas eu la moindre surprise quand au boulot de guide sur le terrain, et c’est tant mieux, car les à coté (gestion de l’aléa météo, des annulations clients, de sa propre santé) sont déjà difficiles à gérer sans en plus se poser des questions sur son envie d’être sur le terrain
Ca m’a aussi permit de me faire la main sur certains à coté comme la communication, et de prendre le temps de parcourir autrement la montagne : grâce à ça aujourd’hui j’arrive à échapper au coté alimentaire du boulot et à éviter les courses le pistolet sur la tempe (MB entre les chutes de pierres, cosmiques avec 2h de queue entre les éboulements, Mont-Rose sur des ponts de neige en putréfaction, …).
Et ça c’est peut être l’avantage principal d’avoir parcouru la montagne pour soi avant de vouloir en faire son métier !!
Petit parallèle pour rire en décentrant le sujet de la montagne : Ca paraitrait vraiment logique de tout plaquer pour devenir scaphandrier avant d’avoir appris à nager ? ;p
Juste pour rire aussi
Il parle d’intégrer la gendarmerie ,pas besoin d’être ingénieur pour être cruchot:grin:
Plus sérieusement je trouve ton parcours logique reflechi et structuré mais je ne pense pas que tous tes camarades de promo avaient suivis le même chemin
Pour ma part qd j’ai passé le guide j’était le plus jeune ma promo ,beaucoup comme toi avaient d’abord commencés ds un autre univers pro ce qui de tout temps explique l’age autours de la trentaine pour les candidats
Une part aussi de descendants de guides mais par ailleurs quelques citadins passionnés de montagne comme moi qui s’étaient consacres corps et âme à leur passion et rien d’autre
Donc pas de règles définis et absolues de mon point de vue
D’autre part je considère qu’un jeune en bonne santé pas trop con , consacrant tout son temps à pratiquer à toutes les chances de réussir si il ne se crasch pas avant,faut pas deconner c’est pas non plus une spécialisation math à Paris dauphine
Des collègues qui ont « démarré » le guide sans avoir pratiqué l’alpinisme, j’en ai pas encore vu Par contre des collègues qui ont démarré l’alpinisme à fond et passé le guide dans la foulée, ça oui ! Mais pour moi c’est complétement différent !
Ici le soucis c’est pas tant de savoir s’il est capable de réussir, mais si ça a du sens de s’y lancer à l’aveugle sans même savoir vraiment ce qu’est la pratique alpine
Et je suis aussi échaudé par des contacts fréquents (et parfois de la formation sur le terrain) avec des profils similaires à celui de Mathéo
Oui pas faux, pour moi le diplôme de guide vient naturellement à partir de la pratique et d’une passion immodéré pour la montagne mais pour certains c’est juste de suivre les traces d’aïeux pour d’autres comme moi atteindre un rêve d’ado, je ne pense pas que ton parcours que je salue par ailleurs soit la seule voie à suivre peu être au cours du temps et des difficultés va t’il bifurquer
Pisteur secouriste ,amm , ou autre
Le mettre en garde oui, l’informer oui,le décourager au nom de l’aléatoire du danger du manque de rem comme l’a évoqué un intervenant je trouve ça un peu triste
Tout d’abord, je n’ai jamais parlé d’un diplôme d’ingénieur.
Ensuite, c’est effectivement du réalisme sur le marché du travail en France dans lequel tu n’es rien, ou presque, sans le diplôme. Bien ou pas, c’est la réalité.
Pour bien connaitre le milieu anglo-saxon de l’intérieur (2 ans de taf au USA), c’est difficilement comparable car tu peux également trouver du taf et faire tes preuves sans trop de diplômes aux USA. Compte tenu du coût prohibitif des études aux USA, ils n’ont de toutes façons pas le choix que de prendre des risques. En France, les études sont quasi-gratuites ou presque.
Bien ou pas, c’est un autre sujet. Chaque pays a ses spécificités et il faut bien faire avec.
Oui.
Mais ce n’est pas le cas, ou alors je n’ai rien compris au cursus. Quand on a une passion immodérée pour la montagne, normalement on sort de la salle et des stations de ski. Le 7a, qui est un niveau quasi débutant pour un jeune en salle, on va normalement rapidement dans des coins plus sympa, pour ne pas dire montagne. A titre d’exemple à la Barre des Ecrins, on peut se rappeler que le Pilier Sud était la première course d’alpinisme de Bruno Fara en 1971, pas la voie normale. Qd tu es passionné et motivé, tu y vas. Ni plus, ni moins et sans trop de poser de questions.
Comme tu le rappelles, les premières années sont dangereuses, ça passe ou ça casse.
La priorité pour @Matheo1 est de pratiquer et beaucoup, non pas pour monter le niveau, mais pour savoir si cela le motive réellement, ou s’il passera à autre chose dans 2 ans.
Qd je parle des anglais saxons je fait plutôt référence aux british aussies neo zed ,sud aff et canadiens les rares ricains par chez nous c’est plutôt des traileurs et skieurs de passage et une mentalité encore differente
Sinon on parle pas de cursus c’est juste un jeune qui démarre, bac en poche et qui se destine à un métier qui le fait rêver "secouriste en montagne "peu être naïvement j’en sait rien personnellement
Il dit lui même qu’il démarre l’alpinisme donc les injonctions du types sort de ta salle me semblent malvenue
Enfin j’ai rien contre le fait de suivre des études supérieures bien au contraire mais c’est franchement méprisant pour la majorité des jeunes en France qui rentrent sur le marché du travail avec un bep ou bac pro ,pour toi boulanger plombier menuisier etc c’est des métiers de merde
Et puis ne le connaissant pas peu être n’est t’il pas doue pour les études ou n’en a t’il pas appétence
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Tu fais une fixation sur les études bac +5, mais j’ai pas l’impression que ça ait été présenté comme un passage incontournable
Le message c’est plutôt : mieux vaut faire autre chose (formation ou boulot) le temps de démarrer réellement une pratique de l’alpinisme, et voir ensuite. Que ce soit dans la restauration, boulangerie, artisanat, ou études ingénieur peu importe !
Bonjour, je ne sais pas quel âge tu as, mais si tu as l’âge de tes potes étudiants, la mieux à mon avis est de devenir Gendarme Adjoint Volontaire (GAV), dans un PGHM. Renseigne toi, tu peux avoir un contrat de 1 a 5 ans.
Tu pourras découvrir le métier de secouriste de l’intérieur et tu pourras côtoyer des guides et plein de coéquipiers motivés et compétents.
On est bien d’accord rob je prend un exemple caricatural quoique pour certains ca n’a pas l’air si caricatural tant que ça
De toute facon il va bien falloir qu’il croute en attendant donc un job a moins d’avoir un sponsor familial
Ton exemple kascade est bon en ce qui concerne l’immersion au plus près des réalités mais n’offre aucunes garantie d’intégration rapide ou même possible dans un pg après l’ecole, voir après de nombreuses années en brigades ou pire en escadron de mobile
Effectivement, mais je n’évoque pas ça dans mon message. J’ai juste dit que si le métier de secouriste le tentait et qu’il cherchait des compagnons de cordée GAV était un bon plan, y compris pour préparer le proba aspi.