Je compte trouver un job ! Je sais que c’est un projet très onéreux et il faut faire rentrer un peu d’argent sur le compte pour payer l’équipement/formations…
Je ne fait pas d’études en parallèle car je souhaite m’investir pleinement, même s’il y a le risque de la blessure j’accepte de le prendre, de toute façon je sais que je ne serais jamais heureux ailleurs donc je tente ma chance du mieux que je peux !
Se former pour devenir guide
Je ne connais pas les modalités pour accéder au pghm, ce ne serait pas plus simple en devenant d’abord gendarme plutôt que aspirant guide ?
Préparer en parallèle un bac+2 ne t’aiderait pas pour le concours de gendarme plus tard ?
Non contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est un peu faire du pile ou face en passant par la gendarmerie, sachant que les formations pour accéder au pg ne sont pas ouvertes à tous les gendarmes, en sortant de l’école si on est affecté dans une unité qui ne permet pas d’accéder à ces formations on est bloqué pendant 4ans, ensuite si il y a de la place on peut demander une mutation dans une unité qui permet d’y accéder. Donc globalement je n’ai pas envie de perdre minimum 4ans, et puis je préfère l’approche aspi/proba.
Ta stratégie est bonne
Si tu te met a fond dans l’activité tu peu passer l’aspi ds les 5 ans vu ton niveau de depart
Je te conseille fortement de t’installer sur un spot ,Briancon, cham ou tu trouveras facilement un travail alimentaire mais surtout pas mal de jeunes passionnés sur place pour pratiquer
Regarde aussi du côté de la branche police ou tu peu bénéficier d’une place réservée au CNEAS DES CRS a cham dès ta sortie d’école si tu est aspi
A ta titularisation au bout d’un an et après avoir suivi le cursus formation de base au secours tu sera ventilé dans une unité secours des alpes ou des Pyrénées
A savoir que depuis quelques années la majorité des recrutements se fait avec des diplômés
Partir pour 5 ans, sans certitude de résultats, et surtout sans même savoir si cela l’intéresse car il n’a jamais pratiqué la montagne, ça interroge tout de même sur la qualité de la stratégie. 7a en salle, ski alpin et course à pied vont aider à passer les épreuves techniques du proba mais pas à savoir si le métier intéresse.
Compte tenu du système français, avec donc une priorité au diplôme, il est plus intéressant de poursuivre ses études à proximité des montagnes, de commencer à pratiquer la montagne durant ses études (on a largement le temps pour cela), puis basculer à 100% si cela plait et après avoir obtenu un diplôme. La fac et les écoles de Grenoble sont remplis d’étudiants venant se reposer/dormir en cours après des gros we en montagne. Entre les WE, jours féries et les vacances, tu as la moitié de l’année pour pratiquer.
Même pour le guide ou le secouriste, il faut savoir lire, écrire et compter, voire même un peu plus.
Je parlais de sa stratégie pour intégrer un PG après avoir intégré la gendarmerie
Quand à sa capacité à lire et écrire avec son bac cela peu être suffisant il me semble
D’autre part en terme de recrutement la priorité sera tjr donné à un DE plutôt qu’à un diplôme universitaire ou autre
Même si ces dernières années les nouvelles recrues sont souvent diplômés à bac plus cinq les concours d’entré ce font au bac
Le titre de cette discussion — qui n’est pas vraiment une recherche de partenaires – a été modifié et déplacé sur ce forum plus adéquat.
Il faut déjà l’avoir ce DE.
Hormis le domaine très spécifique, ce n’est pas très « monnayable », et assurément pas dans la quasi totalité des entreprises, hormis travaux accro.
J’expliquais simplement que démarrer la pratique de l’alpinisme était 100% compatible avec la poursuite des études et l’obtention d’un diplôme « moyen ». Ce diplôme « lambda » servira tjrs, à fortiori si on n’arrive pas au guide, si on se blesse, si on doit se reconvertir … Sans être une assurance, c’est tout de même un des fondamentaux du système français.
La montagne, même à 100%, nécessite de récupérer, de se reposer physiquement. On peut très bien le faire en cours.
Il ne faut pas non plus négliger la compatibilité, ou pas, de la personne avec l’armée. @Matheo1 n’a pas fait de service militaire et n’a aucune idée de ce que signifie l’armée. C’est un paramètre à ne pas négliger avant de s’embarquer pour x années.
Donc pour en revenir à la question de matheo et sans jouer au papa de substitution,je maintien que pour trouver des compagnons de cordée toute l’année facilement et pour toutes les pratiques l,instalation sur site types Chamonix est idéale
L’alternative en milieu universitaire sur Grenoble l’est tout autant mais il ne nous a pas demandé des conseils d’orientation scolaire il me semble
Bonjour Mateo1,
Chez moi à Chamonix on a l’ ENSM (école nationale des sports en montagne).
Ils forme des jeunes au lycée donc je pense qu’ils pourraient vous former aussi.
Bonne chance.
L’ENSA fait pas de formation au niveau des collèges et lycées
Vous confondez avec la formation bi qualif du lycée de cham à destination des jeunes désirant obtenir un DE en plus de leur formation scolaire
Oui, c’est ce je voulais dire. Mais cela n’empêche le fait qu’ils pourraient aider Mathéo.
Compte tenu qu’il n’a jamais fait d’alpinisme, ne grimpe pas plus (en extérieur), n’a jamais fait de ski de rando, ne connait pas l’armée … la priorité n’est probablement pas la recherche de partenaires en déménageant à Chamonix.
Il faut déjà commencé par pratiquer en intégrant cela progressivement dans sa vie, qlqs soit l’endroit où on est, et c’est mieux sans se fermer des portes « scolaires ». Si on y prend goût, il sera toujours temps de chambouler sa vie pour cela.
Chamonix, on peut très bien déjà y passer les vacances d’été, sous-entendu et poursuivre ses études à la rentrée.
Pour débuter et prendre goût, on n’a pas besoin de 365 j/an. Voire même, il faut se rappeler que le corps progresse, également, surtout, avec du repos entre les charges d’entrainements. 365 j/an dans 10m2 d’un trou paumé comme Chamonix, il faut plutôt déjà être bien dans la pratique pour que cela soit sympa.
Ne connaît pas l’armée ???
@Matheo1 n’ayant pas pu faire de service militaire, il ne peut pas connaitre l’armée et ce type d’organisation avec tous ce que cela entend en terme de comportement individuel. Toi, moi, on sait ce que c’est. Pas lui. En 2025 et compte tenu de l’évolution des mentalités au fil des générations, ça semble tout de même un vrai sujet.
Le PGHM, c’est la gendarmerie et donc l’armée. On aime, ou pas. Mais c’est mieux de s’en rendre compte ASAP si cela fait partie du plan de carrière. Des gars très fort en montagne qui ne supporteraient pas l’armée, il y en a des paquets.
@Matheo1 ne connait ni la montagne, ni l’encadrement de personne, ni l’armée. Ca commence tout de même à faire beaucoup de points à aborder prioritairement avant de lâcher ses études pour « s’amuser » pendant 5 ans.
Tout comme toutes les recrues depuis bientôt 24 ans !
Décourager un jeune d’essayer d’aller au bout de son rêve ou de sa passion sous prétexte que c’est aléatoire et risqué est certainement prudent mais je n’y adhere pas
Peu être parceque la demande de Matheo evoque mon parcours pro que je referai à l’identique sans regret
Découverte de l’alpinisme à 16 ans grâce à mon papa par neige cordier et la barre des ecrins sous la direction d’un guide ancien du PG ma vocation était née et 5 ans plus tard je passait l’aspi enfin quelques années plus tard guide et moniteur de ski je rejoignais le secours en montagne ou je me suis pleinement épanouie
Quand je compare avec mes enfants que j’ai poussé avec succes à suivre des études supérieures je ne suis pas persuadé que leur vie professionnelle les epanouisses autant que j’ai pu l’être malgres certe une différence de rem et un lift style supérieur au mien
Donc message a Matheo ,si tu es viscéralement sur de ton choix ,fonce n’écoute pas les frileux mais engage toi à fond pas en dilettante
Dernier conseil mefiate, les premières années sont les plus dangereuses même si le danger ne disparaît jamais
Oui. Mais on voit bien dans les entreprises que les générations évoluent et que les relations au travail et à l’autorité changent. Il faut le savoir et surtout savoir si cela convient d’être dans ce type organisation type force armée
Je ne décourage pas. Je dis de faire dans l’ordre. On peut sans soucis passer l’été à Chamonix, poursuivre ses études tout en pratiquant beaucoup et basculer à 100% dans x années. Ca ne changera rien au timing, hormis d’avoir un diplôme dans la poche, ce qui est essentiel en France.
Surtout que 7 a en salle, ski en station en « touriste » … ça ne va tout de même pas beaucoup aider (hormis pour les épreuves techniques du proba), y compris pour savoir si on aime le métier de secouriste montagne. Même le trail, cad la randonnée légère, à 800 m/h, c’est juste normal pour un jeune ayant une morphologie normale.
C’est là où c’est compliqué : comment être viscéralement sûr de vouloir pratiquer l’alpinisme de manière professionnelle, quand la seule expérience se résume à une course d’initiation avec un guide ?
Ça implique derrière des centaines/milier de journées dans tous les disciplines de l’alpinisme, sur des voies qui n’auront souvent rien à voir, avec un regard sur l’activité et le milieu qui va changer énormément …
Et sans compter la dimension « humaine » et la relation au client, ou dans les cas des secours aux blessés.
Ça me paraît effectivement bien plus logique de démarrer par pratiquer dans un contexte loisir, ce qui n’implique pas de démarrer doucement : tu as plus de cent jours dispos par an en travaillant/étudiant à plein temps, si c’est ta priorité !!
C’est ton ordre dans ton schéma de pensée
C’est très francais ca ,passe ton diplôme d’inge et tu suivra ta passion ensuite ,histoire de sécuriser l’affaire .Pour fréquenter nombre d’anglo saxons (grosse communauté ds la vallée) ils ne fonctionnent absolument pas ds cet état d’esprit ,ils ont des parcours beaucoup plus variés et moins sécur et souvent sont bien plus optimistes et enthousiastes,la sécurité la peur du lendemain très francaise dans un pays le plus protecteur du monde