Sara ALQunaibet victime d’une erreur d’assurage

Il y en a plein, bien sûr. Pourquoi ça ne serait pas le cas ?

Un exemple médiatisé, trouvé en 30 secondes par une recherche sur le web: Chute mortelle d'un collégien depuis un mur d'escalade à Vaulx-en-Velin : un professeur d'EPS condamné

À noter que ça n’a absolument rien à voir avec le procès de Vingrau, qui était une première (et jusqu’ici reste un cas unique) parce qu’on y a mis en cause la responsabilité (civile) d’une partie (la Fffme) qui n’était aucunement impliquée dans l’accident mais seulement en tant que ‹ gardienne de la chose › (la falaise). Ce n’était en rien une première pour ce qui est de la recherche de responsabilité civile et pénale en cas d’accident d’escalade: ça il y en a tout le temps.

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Ce ne sont pas des insinuations.

Mais ça me rassure plutôt que tu trouves l’idée stupide. Ce n’était pas du tout évident au vu de tes messages précédents.

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Ça s’écrit Vingrau.
y’a pas de e comme dans « beau ».

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La personne victime de l’accident en question n’a pas perdu la vie fort heureusement .
Je parlais d’une jurisprudence concernant une activité professionnelle ( au moins pour l’assureur) de l’escalade dans un cadre de competition organisé par des fédérations .
Si il y a procès cela serait peut-être une première.
Il n’´est pas question ici d’activité de loisir d’enfants encadrés par des adultes dans un cadre scolaire.

Hors sujet

Merci d’éviter de faire des suppositions.

Des constats, qui appelaient ces questions.

Les autres réponses que tu as reçues montrent que je ne suis pas le seul à me les être posées, et que ta position, notamment par ce parallèle doûteux avec Vingrau, semblait énigmatique.

Au sens strict, peut-être (encore que je serais bien surpris qu’il n’y ait jamais eu d’accident en compétition ou autour des compétitions, mais flemme de faire une recherche plus poussée).

Néanmoins, l’accident dont on parle reste très proche du cas de jurisprudence cité: cadre professionnel dans les 2 cas (entraîneur dans un cas, professeur dans l’autre); fédération sportive dans un cas, association sportive dans l’autre (la nuance est mince). On ne parle même pas de compétition, mais de « stage de préparation à la compétition ». Bref, je ne vois vraiment pas ce qui motive à trouver une réelle différence entre les 2… La seule que je vois, c’est que la victime et mineure dans un cas et pas dans l’autre. Est-ce que ça change vraiment la donne ?
Encore une fois, ça n’a absolument rien à voir avec les questions en jeu dans le cadre de l’accident de Vingrau.

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Pour moi si il y a un rapport .

Ce qui est en jeu c’est la « judiciarisation » de l’activité que je pratique que ce soit pour l’activité bénévole d’équipeur ou dans le fait d’assurer ou de me faire assurer en progression en escalade.
Les point commun sont l’accident, les séquelles graves liés à l’accident et la recherche systématique de responsabilités en passant devant les tribunaux pour tenter d’obtenir des dédommagements.
Mais comme tu l’écrivais

Pour moi la démarche de médiatisation effectuée par la personne victime de cet accident ne peut avoir pour objectif et effet immédiat que d’alerter les personnes qui évoluaient dans le même cadre (compétition d’escalade) des risques et conséquences imprévues encourus en cas d’accident graves.
Ou alors de tenter d’obtenir un soutien médiatique pour porter l’affaire en justice.
Mais avec le doute sur le lieu de l’accident tel que rapporté par l’article publié par Vertige média c’est mal barré .

Pour moi

semble surtout avoir pour objectif de mettre en lumière la détresse de la victime face au désintérêt dont elle prétend faire l’objet de la part des autres protagonistes (fédérations, etc). Est-ce justifié ? En l’absence d’autre témoignage, on n’a pas vraiment les éléments pour le dire.

Mais se contenter de remarquer qu’elle n’a qu’à porter l’affaire devant les tribunaux, c’est un peu court (même si ça passera probablement en effet par là). On peut légitimement estimer que s’il est avéré, le comportement desdits protagonistes à la suite de l’accident laisse pour le moins à désirer. Et ce, indépendamment des strictes questions de responsabilités quant à l’accident lui-même.

C’était là-dessus que portait mon intervention, car je ne comprenais pas bien tes réticences. Merci de les avoir explicitées.

:+1:t2:

Plutôt interrogation par rapport à ma perception et vécu de cette activité car nous pouvons tous faire un jour une erreur qui peut être grave pour autrui.
J’en ai subit et j’en ai fait des erreurs mais heureusement sans conséquence grave.
Bref la prochaine fois que j’en vois un manipuler de travers son grigri je lui ferais une remarque même si c’est un cador.
Il vaut mieux se faire regarder de travers que de voir quelqu’un finir au tapis les os brisés.

En ce qui concerne l’assureur j’ai constaté qu’il avait un gant . Je n’ai jamais vu un utilisateur de Grigri avec un gant ( préconisé par tout les fabricant pour l’utilisation de système d’assurage)
Et le gant ne lui a pas permis de freiner la corde mais tout au plus d’éviter de se brûler la main.

L’accident se serait donc produit en France si j’en crois ce média « de pointe » qui traite ce sujet sur le mode « fait divers ».


PS il me semble que le jour où j’ai posté la vidéo de Hard and Easy sur ce sujet le fil de discussion comprenait dans son titre le mot « Grigri ».
Car quand j’ai posté la vidéo je m’intéressais plus à ce qui a occasionné cet accident ( technique ) qu’au développement médiatique de celui-ci ( qui a son importance mais dont j’ignorais l’histoire).

Mais pourquoi vous lui répondez encore ? Soit c’est un troll, soit il est complètement perdu.

Je serais curieux de savoir qui est l’assureur. Ce genre d’erreur est inexcusable, et je suis étonné qu’il n’y ait pas d’excuses publiques de la part de l’équipe dont fait partie l’assureur.

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Désolé pour le dérangement😉

Des excuses de l’équipe ? Ou de l’assureur ?
Des excuses publique ou à la victime ?
Combien d’erreurs humaines sont commises par jour dans ce pays dans tout type d’activité et qui entraînent des blessures graves sur autrui dans parler du pire.
A raison de 5 mn par personnes « coupable » de négligence il faudrait une chaîne de diffusion de vidéo dédiées uniquement à la présentation d’excuses publiques et qui fonctionne 24 h sur 24.
Et donc si toute ces personnes devaient être mis au pilori « médiatique » par ce moyen ce n’est pas quelque chose que j’envisagerai.
Connaître l’identité de l’assureur n’apporte rien ni à la victime ni au réparations qui peuvent lui être apporté par un moyen ou un autre sauf à vouloir jeter l’opprobre sur la personne responsable de l’accident ce qui est plutôt malsain.

Je préférerai savoir ici la situation exacte actuelle de la personne victime de l’accident pour tenter d’agir par un moyen ou un autre à sa demande.

Tout est sur le lien du 1er post. Tu peux y avoir accès sans avoir de compte, il suffit de comprendre des rudiments d’anglais…

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En fait, et je ne crois absolument pas que ce soit le cas en l’espèce, un accident est possible sans qu’une responsabilité autre que celle du grimpeur ne soit engagée (Ex : chute en bloc et mauvaise réception).

Je ne vois pas en quoi connaître l’identité de l’assureur pourrait être pertinent pour nous. Ce n’est pas une erreur isolée, ce type d’assurage est très répandu et est apparemment largement toléré puisque visiblement on peut assurer de cette manière dans un cadre professionnel sans que ça ne choque personne (tant qu’il n’y a pas d’accident). Dans le cas de cette personne, le risque s’est réalisé. S’il y a bien quelque chose à mettre au pilori pour faire avancer les choses de manière générale, c’est cette manière d’« assurer » et non pas telle ou telle personne. Au delà de la responsabilité individuelle, il y a une responsabilité collective.

Sur le cas particulier, si la médiatisation de l’affaire semble malheureusement nécessaire pour obtenir une réaction en face, révéler publiquement l’identité de l’assureur n’aurait rien apporté non plus à la victime.

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C’est un entraineur. S’il entraine des étrangers, il est bien installé. J’aurais aimé voir quel type d’entraineur c’est (mais en fait j’ai facilement trouvé, son nom traine dans des commentaires, c’est loin d’être un inconnu)

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En l’occurrence, cette manière de "ne pas assurer, et bavasser et rigoler sans regarder ni prêter attention à la personne en train de grimper.
Ce n’est pas « une manière d’assurer », c’est carrément un abandon d’assurage.

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Tout à fait, comme je peux me fiche en l’air tout seul au volant de ma voiture.
Mais ici on a pas mal d’éléments probants mettant en cause l’assureur. En outre, si j’ai bien compris, celui ci est un professionnel, donc avec des obligations ! Difficile d’échapper à ses responsabilités, a minima en faisant marcher son assurance responsabilité civile…

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Bien entendu.

:+1:t2: Voilà le problème bien posé.
La tendance qui consiste à se focaliser sur la personne ( son statut son identité etc…) qui a fait l’erreur ( jugement, opprobre etc…) est plus facile à adopter que celle qui consiste à identifier l’enchaînement précis des causes multiples (technique et humaine) que beaucoup reproduisent et qui ont conduit à cet accident ( biais sur survivant?) .
Enchaînement de causes multiples qui ne peut être effectué ici que partiellement.

La vidéo de hard is easy là dessus il y a pas grand chose à rajouter

  • inattention
  • mauvaise utilisation de l’appareiil
  • non respect des règles d’utilisation du produit
  • inattention
  • utilisation de gants qui limitent la préhension
  • non respect des règles d’utilisation du produit
  • inattention
  • non respect des règles d’utilisation du produit
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