Sara ALQunaibet victime d’une erreur d’assurage

ça fait plaisir de lire les propos d’un grimpeur qui grimpe ! perso, c’est ce que je vis, et pas la peine d’être dans le 8/9.
un assurage qui s’adapte en terme de hauteur de chute (travail ou run, profil de la voie,…) et dans tous les cas une corde qui vient sans attendre, rien de pire que de sentir une rétention ou de devoir s’y prendre à 2 fois quand on clippe car la brassée donnée n’est pas suffisante.
mais au final, quand je fais le bilan des 80 personnes que je vois grimper régulièrement sur le mur où je grimpe, je pense qu’il y en a moins de 10 qui savent vraiment assurer ainsi.

heureusement, sur les 80, je pense que les 80 savent assurer de telle sorte qu’il n’y ait pas d’accident. Mais on demande bien plus que ça à un assureur !

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D’après toi ? Est-ce qu’il y a vraiment besoin de répondre… ?!

le diplôme suprême de la discipline « montagne ».

mais en terme de grimpe, le niveau demandé au guide, ça casse vraiment pas trois pates à un canard, on voit bien que c’est un monde différent avec l’escalade sportive actuelle. mais c’est suffisant pour le métier de guide, sauf pour les rares (et souvent jeunes) guides qui vont dans du dur.

Complètement. D’où le fait de dire que le CV de l’assureur ne prouve rien sur ses compétences et qualités dans l’exercice.

Du coup, j’ai du mal a rejoindre l’argument de dire « c’est mon coach, je ne vérifie pas son assurage »…
Après libre a chacun de faire comme bon lui semble.

Y’a une grosse différence entre tube et « auto-bloquant ». Ça change totalement la manière de donner du mou et d’arrêter une chute. Je switche régulièrement entre les deux et je sais que je dois être beaucoup plus concentré lorsque je reprends le tube (dans le sens inverse, c’est pénible pour le grimpeur qui n’a pas son mou mais moins grave, j’utilise un Jul). Sur le tube il faut le réflexe supplémentaire de serrer la corde. Ça a l’air de rien comme ça, mais ça induit un éventuel retard…

Ça m’est arrivé alors que le grimpeur prenait du mou pour clipper, je le lâche des yeux même pas 1s en étant persuadé qu’il avait clippé. Il a fallu que je sente la corde glisser dans ma main, et comme il a l’habitude de clipper à bout de bras en plus… il a fait un petit vol bien sympathique (bon en salle avec des points tous les 1m ça va il a pris 3m X-). Je sais qu’au Jul, ça aurait bloqué plus vite (ie. mon temps de réaction en moins). C’est pour ça que garder un visuel est important, ça permet d’anticiper le maintien de la corde lorsqu’elle se met en tension et ce sans délai, nonobstant la dynamisation de l’assurage (qu’on n’a pas appris dans mon club malheureusement).

Je pense que c’est bien d’apprendre au tube et de pratiquer régulièrement. Même si les autres appareils sont un vrai confort.

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C´est a peut pres le meme que pour le DE escalade non ?

C"est un poil plus bas, genre 7a à vue avec limite de temps et peut-être aussi une note sur l’aisance? Je pense que la plupart de gens n’arrivent pas à ce niveau sans un minimum d’entrainement, et sans assurer quelques vols. Donc oui, un guide devrait bien savoir comment assurer correctement. Beaucoup de guides passent aussi du temps à encadrer des stages en falaise/grande voie où ils montrent aux gens comment assurer. Donc je suis assez dubitatif quand à l’idée qu’on peut s’attendre à qu’un guide sache assurer.

Tu peux assurer avec ton Jul (ou gri-gri) comme avec un tube.
Et rien ne t’empêche de serrer la corde quand tu utilises un auto-freinant… ou de toujours avoir une main fermée sur la corde de vie avec un tube (ou les deux à la fois, ce n’est pas incompatible).

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Sur le jul, je n’ai jamais réussi à donner du mou comme un tube, je dois le relever avec le pouce et tirer du côté grimpeur. Ça bloque très vite même si le brin de vie monte au-dessus de l’appareil. Je trouve ça plus sécurisant à priori (jamais utilisé le grigri) qu’un simple levier de freinage. Mais (?!!!) ça demande obligatoirement un effort pour donner du mou, et de rester actif dans son assurage et de suivre le grimpeur. Ce type de dispositif (bd en a un dans le même genre) me semble beaucoup plus safe.

Le corollaire c’est qu’on a toujours la main du brin de vie toujours très près de l’appareil (ce qui serait rédhibitoire avec un tube).

PS : le seul reproche que je lui fait c’est le manque de douceur pour doser la vitesse de redescente.

PPS : sur des cordes de club donc assez grosses…

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J’ai un mégajul et 85% du temps je donne du mou comme avec mon tube. Ca demande de l’anticipation, ce qui va dans le sens d’une attention à 100% sur le grimpeur.
Ne pas monter le brin de vie au-dessus du système, mais plutôt tirer le mou « à l’horizontal » plutôt que vers le haut. Et redescendre la main qui donne le mou sur le brin de vie pour reprendre du mou.

PS : utilisation à 95% sur des cordes de SAE, neuves ou vieilles, ça ne fait pas de différences

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Ben vi. Je crois que c´est ça pour le DE escalade non ?

Je croyais qu’il demandaient un peu plus. Mais je suis pas expert.

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Tu parles d’un « florilège » qui cible une seule personne …une vrai mise au pilori dans les règles de l’art ( merci les réseaux sociaux) avec en introduction un extrait de la pub Petzl pour son dernier modèle d ‘assureur; Petzl qui ne peut que montrer les règles d’utilisations strictes et incontournables du matériel qu’il commercialise.
Bref que ceux qui n’ont jamais fait d’entorses au règle d’assurage lui jette la première pierre à A. Ondra.
Donc comme le disait fort justement @richardweng

Ca dépend quels critères tu compares (ceux de 1980 ou ceux d’aujourd’hui), non ?

Tu es bien exigeant. Il y a eu d’autres posts, que je n’ai pas gardés et que je ne rechercherai pas.

Pour un deuxième assureur dans ton florilège prends celui de Janja (post un peu plus haut, assurage en progression.)

Merci à @Adrien_le_bouquetin

Je pense quand même que quand un guide ou DE escalade passe son examen, il n’assure pas comme lors de l’accident… (pour le reste du temps, je sais pas).

Oui rien n’empêche de (re)tomber dans les mauvaises habitudes. Mais pour moi l’idée que les guides assurent mal car il passent leur temps à 4000m où il ne faut pas tomber de toute façon frôle le cliché.

Oui, et ça sort aussi clairement du fil, qui concerne un accident en salle, et dans un milieu précis : compétiteurs de haut niveau et staff qui va avec… clairement pas un contexte dans lequel la chute est interdite, et clairement pas un contexte dans lequel (pour l’athlète) la méfiance est de mise (mais pour le staff, oui : à lui de gérer)

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on parle d’une population de plus de 1200 personnes, donc effectivement faire des généralités, c’est forcément faux.
surtout que cette population est ultra diversifiée, entre le guide de 65 ans, et le jeune guide médaillé cette année, il y a un sacré grand écart dans la pratique, notamment sur l’escalade avec ce « sport » qui est né dans l’intervalle.

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