Posté en tant qu’invité par sam:
Ce serait quoi pour vous une salle de grimpe écologique ?
Posté en tant qu’invité par sam:
Ce serait quoi pour vous une salle de grimpe écologique ?
Posté en tant qu’invité par julien:
une falaise?
Posté en tant qu’invité par Paul G:
Je la vois :
Dans un bâtiment bien isolé, pour que le chauffage et la clim ne consomment que le minimum.
Facilement accessible par les transports en commun.
Avec un endroit prévu pour garer les vélos.
Avec peut-être aussi quelques panneaux de sensibilisation au comportement du grimpeur sur site naturel (usage de la magnésie).
Et éventuellement, des infos sur l’accès aux falaises du coin par les transports en commun ; ou des outils facilitant le covoiturage…
Posté en tant qu’invité par Didier:
Paul G a écrit:
Je la vois :
- Dans un bâtiment bien isolé, pour que le chauffage et la clim
ne consomment que le minimum.
la clim ?
Et une salle sans clim ce ne serait pas plus écologique.
Posté en tant qu’invité par Paul G:
Didier : « et une salle sans clim ce ne serait pas plus écologique ? »
Si, bien-sûr.
Mais j’habite (depuis peu) Montpellier.
Imagine ce que donne ici en été une salle pleine de monde, sans clim.
Si tu es le proprio, je ne sais pas si tu vas bien garder ta clientèle…
Par ailleurs, il existe des clims « naturelles » (puits canadien) qui utilise la température du sous-sol. En hiver, ca préchauffe. En été, ca climatise. La clim ne veut pas forcément dire consommation d’énergie excessive.
Posté en tant qu’invité par GéPaCho:
sur la clim et comment on peut dans la plupart des cas s’en passer :
Posté en tant qu’invité par jean-christophe:
falaise, pas de magnésie et au mieux des coinceurs …
en gros ta salle écologique c’est du marketing pur … ou devrais-je dire moins conventionnellement de la merde en boîte bien emballée ?
Posté en tant qu’invité par LBO:
comme évoqué plus haut, je verrais bien un accès favorisé vélos/transports en commun, pour l’aspect urbanisme.
On peut ensuite imaginer que le toit du bâtiment soit utilisé pour faire pousser des plantes, ça permet de rajouter des espaces verts en ville, et ça isole la salle en partie, y compris du chaud ce qui n’est pas négligeable.
Pour l’intérieur, il s’agit de choisir des matériaux naturels autant que possible, de favoriser une régulation de la température via des techniques comme celles évoquées plus haut (puit canadien), de permettre une vraie aération pour ventiler l’air de la salle.
Concernant la pratique de la grimpe elle-même, la magnésie volatile devrait être vraiment interdite (pas juste un panneau), et mieux, n’autoriser que la magnésie liquide et autres stic-it qui permettraient de grimper et d’assurer sans avoir les yeux qui piquent et sans tousser comme un mourant…
Déjà ça, ça le ferait.
Posté en tant qu’invité par Hulot:
Toutes les salles sont écologiques, à partir du moment où elles vous incitent à grimper « en ville », et évitent donc de faire des dizaines voire des centaines de kilomètres en voiture pour aller satisfaire votre petit plaisir en falaise. Y’a rien de plus polluant que d’aller grimper en falaise.
Posté en tant qu’invité par SB:
Je dirais comme Julien.
Une falaise, mais tu t’y rends en calèche, à pieds ou à dos de mule. A moins que tu n’y habite au pied mais plutôt dans une yourte alors (pas en matériaux industriels en tous cas).
Choisissez donc votre maison en fonction de votre niveau calcaire, grès ou granit !
Ah Ah
(Je suis à 60 km de l’Escalès ou d’Annot, à 5 minutes de Courbons, à 15 de Chabrières, à 30 minutes de Sisteron)
maximum respect n’est-ce pas ?
Posté en tant qu’invité par tetof:
Une salle écologique permet a un maximum de personne de grimper en minimisant son impact sur l’environement.
En gros : une grande ville avec des transports en commun.
Une falaise n’est pas une salle écologique. Il suffit de comparer les falaises grimpantes et les falaises non-grimpantes pour évaluer notre impact sur l’environement.
Habité à coté des falaises n’est pas une solution car cela contribue au mitage du territoire. Le mitage du territoire et son corrolaire « de chaqu’un avec sa petite maison dans la nature » est une des pires conneries écologiques.
Posté en tant qu’invité par Bob161:
j’espers que de là où tu ai tu vas systématiquement en falaise en vélo
Posté en tant qu’invité par Bob161:
pardon pour le « tu ai es »
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par sam:
Jean christophe : ce n’ est pas de la m… mais si quelqu’ un fait un choix écono-logique dans une entreprise c’ est souvent à contre courant des standarts de développement (les salles de sports, comme tous les commerces qui tournent se développent dans des zones d’ activités amménagées pour le conducteur).
Donc si je m ’ implante dans un centre urbain (accessible en transports en commun) pour des raisons écologiques il peut être bon de le faire savoir pour « récupérer » les coûts suplémentaire. Le problème c’ est de savoir si les grimpeurs sont sensibles à cet argument. Je précise, pas pour augmenter les prix.
Je crois aussi aux transports en commun et à une gestion raisonnée des énergies.
MAIS:
1-Est-ce économiquement viable?
2-Faut-il se rapprocher des centres urbains ou bien des zones d’ activitées ou de toute façon la population (grimpeurs compris) va pour loisirs, courses et travail?
3- Les grimpeurs qui sont de gros consommateurs de voiture adhèrent-ils à ce propos?
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par tetof:
Laisse tomber les remaques de jean-christophe.
Tuas entièrement raison. L’écologie qui fait chier et qui ne rapporte rien ne fonctionnera jamais dans une économie de marché.
Mon avis n’engage que moi mais les grimpeurs ne sont pas plus sensibles à l’écologie que la moyenne de la population. Une salle de grimpe n’est guère différente d’une salle de sport style Gymnase Club.
Que recherche ce genre de public : pratique, pas de perte de temps etc…
Posté en tant qu’invité par sam:
Pourtant ce serai bon de sortir l’ écologie du milieu associatif et revendicatif (collectif et autres).
Posté en tant qu’invité par Paul G:
Elle est intéressante, ta remarque, Jean-Christophe.
Il me semble que l’expression « merde en boite » montre mépris pour les autres et certitudes pour soit-même.
D’après toi, qu’est ce qui a le plus d’impact sur l’environnement :
Un grimpeur qui rejoint une falaise en voiture ?
Un grimpeur qui va à vélo (en bus…) à la salle près de chez lui ?