D’accord mais dans ce cas on ne parle plus de sexisme spatial et des études mentionnées
Salle d'escalade discriminatoire ?
Si ça te gêne d’appeler un chat un chat, c’est que tu as un problème avec le chat !
Ahah ! Je me suis même risqué à le définir
A mon avis, tu te focalises sur les conséquences du sexisme spatial. Je trouve qu’il serait de bon ton de s’attaquer aux causes.
Des mentalités qui évoluent certes, mais très lentement, par rapport à l’époque où la femme était cantonnée au foyer et les espaces de socialisation publics quasi exclusivement masculins ?
L’éducation, que je ne sais plus qui a déjà mentionnée, qui incite les garçons à prendre l’espace( et la parole ), et les filles à rester discrètes ?
Et de rajouter qu’il serait temps que les femmes prennent conscience qu’elles ne sont pas des victimes nées, elles peuvent se battre et apprendre à éviter les combats comme n’importe quel homme. Les cours de récré sont (ou étaient) remplies de gamins qui se battent (et ça les amuse), on n’y voit jamais de fille.
Discours simpliste de base de la personne qui n’a jamais subi de plafond de verre
C’était dans ma tentative de définition (repris pour ces termes de l’instagram de la jeune femme) :
mentalité, éducation… d’accord mais on sort du concept de sexisme spatial - bon en fait, l’appellation ne me semble pas exister - disons le sujet des études qui n’est qu’un levier parmi d’autre de cette éducation.
Je ne vois pas le rapport avec ce que je dis.
Qu’est-ce qui empêche une fille, une femme, de s’imposer comme un homme s’imposerait ?
Et ce sont les mêmes personnes qui fustigent les féministes …
Il faudrait savoir !
Juste ça !
Absolument rien.
Mais ce n’est pas une solution globale au problème; tu substitues une violence à une autre violence. Or, justement, c’est la violence le problème.
Dans le cinéma, c’est quasiment un genre à lui tout seul: après une vilaine injustice (je te passe toutes les variations, de l’humiliation au meurtre en passant par le viol ou l’enlèvement), le héros (ou l’héroïne) se fait justice lui-même. Et gagne à la fin, bien sûr.
Au contraire, absolument toute la société ou presque
Mais la société, ce n’est pas un individu.
Quand une fille a déjà été confrontée à la violence, elle-aussi peut réagir comme ça. Et encore plus en groupe.
Mais enfin, les normes sociales, tu en fais quoi ?
Pour un individu, tu peux dire ce que tu veux, chacun est unique, mais ce qui compte c’est ce qu’il se passe à grande échelle.
Et comme pour le climat, toutes les petites actions ont de l’importance.
Les petites actions ont de l’importance si elles sont réalisées par un grand nombre de personnes, sinon ça ne sert à rien ( pour le climat )
Je ne sais pas s’il faut voir la violence comme un problème. La violence (et pas uniquement physique et meurtrière) permet un surpassement, un dynamisme et une compétition qui permet de maintenir les individus (et l’espèce) viable.
Tant que l’espèce humaine aura des sentiments, il y aura toujours dans le lot la rage, la haine, l’envie, …
Si c’est de moi dont tu parles je ne comprends pas. Je ne fustige personne.
Ok, une expérience sur une trentaine d’enfants qui démontre qu’à cet âge on reste encore très influençable (c’est pas pour rien que les politiques courtisent les jeunes). Il y a un lien avec ce que j’ai écrit plus haut ?
Je croise quand même pas mal de femmes qui ont un caractère bien trempé, pas le genre à s’apitoyer parce-qu’un homme écarte les jambes dans un bus ou que « sa » salle de sport est majoritairement fréquentée par des grimpeurs. Face à ces femmes il vaut mieux rester solide au risque de se faire piétiner et jeter. Et elles restent des femmes loin du cliché « camionneuse ». Dois-je m’en plaindre moi aussi avec une vidéo ? Ben perso je suis plutôt content de les connaître, il n’y a pas de faux-semblant ni de censure comportementale à avoir avec elles.
Je pense aussi que tant qu’on est isolé de la « violence » (jusqu’à une certaine gravité) on la craint et on n’y est pas préparé. Un peu comme avec les « étrangers ». C’est difficilement vérifiable, éthiquement.
Je pense que nous avons un dialogue de sourds, je continuerai sans intervenir à suivre la discussion car elle reste intéressante.
Pas de toi en particulier
Le fait de le faire permet à d’autres de s’en inspirer, ça sert donc à quelque chose. On pourra dire que ça fait avancer les mentalités
C’est sûr que si tout le monde fait l’autruche, ça n’est pas prêt de changer…
Oui mais quand un individu doit réagir dans une situation de conflit (et de surcroît de conflit potentiellement violent), la grande échelle est bien loin.
Ceci étant, comme répondu à @A_D, la solution individuelle à un problème ponctuel n’est pas nécessairement la bonne pour toutes les situations de même type. Ce sera peut-être la bonne pour une personne et une situation, mais tu ne peux pas prétendre généraliser et en faire la solution pour tout le monde.
Exemple type: dans certains cas la fermeté (ton, attitude, gestuelle) suffit à « dégonfler » l’agresseur, là où pour un autre ça aura l’effet inverse.