Peu de neige cet hiver, mais tellement de vent…
Sacrée plaque!..
Sans victime heureusement.
Sacrée plaque!
Ça fait peur…
Je crois que la photo tronquée sur le site du D.L. est celle parue sur fbk et dont molotof nous a fait part sur c2c
et là on voit la photo en entier brrrr…
Ah ben oui, effectivement… Bien vu Catherine
Cela fait peur pour la suite de la saison, il reste peut-être des grosses plaques qui vont tomber…
Bonjour.
Cette avalanche de plaque n’est pas à proprement parler une avalanche de « plaque à vent ». Le vent a joué un rôle mineur dans la formation même de la structure de plaque, c’est-à-dire de l’empilement couche de neige avec une certaine cohésion sur couche fragile. Par contre, c’est lui qui a permis la formation d’une accumulation aussi épaisse. Cette avalanche de plaque a été rendue possible grâce à la présence d’une sous-couche fragile persistante, constituée probablement de gobelets, pour laquelle le vent n’est pas un acteur. Le vent n’est donc responsable que du caractère exceptionnel de l’épaisseur de la cassure de cette plaque, le coupable de son existence étant la période anticyclonique de longue durée en début d’hiver, qui a permis la transformation de la première neige (tombée mi-novembre) en ce type de neige.
Gilles Brunot - Météo France Chamonix
Merci Gilles de souligner ce qui, dans cet hiver particulier, a favorisé les conditions de création de ces « monstres ».
Comme Catherine le disait et comme la plupart des BERA continuent de le signaler, des avalanches de fond très dangereuses ne sont pas exclues malgré le risque modéré actuellement (comme d’ailleurs celle du 20 mars signalée dans ce post)
Merci « oncle Bill » pour ces précisions.
Le manteau neigeux est bien piégeux cette année, mais les bra indiquent des niveaux 2 actuellement.
Espérons que cela ne poussera pas certains à se sentir un peu trop en sécurité…
On peut quand même l’appeler avalanche de plaque à vent? (comment faudrait-il l’appeler sinon?) puisque c’est le vent qui a accumulé l’épaisseur de neige même si je suis d’accord qu’il n’intervient pas dans la formation des gobelets.
Je pense que la plaque à vent au sens strict est une accumulation récente sous le vent d’une crête ou d’un éperon qui cèdera spontanément ou au passage d’un skieur dans les jours mêmes qui suivent sa formation (le risque de déclenchement baissant fortement ensuite).
Dans le cas évoqué dans l’article, on a une superposition de couches très importantes sur un long terme, du coup même si le vent est à l’origine de ces accumulations, c’est plutôt la couche fragile sous-jacente qui est à l’origine du problème.
On peut avoir aussi en d’autres endroits sans accumulation particulière due au vent le même problème où tout le manteau pourra glisser au printemps sur une vieille couche fragile (on parlera aussi de plaque mais pas à vent).
une plaque.
Pourquoi pas une planche?