Posté en tant qu’invité par Agnes:
Bonsoir Adeline,
Je viens de lire votre message. Je ne suis pas du tout spécialiste de l’épaule, ni même dans le milieu médical mais simplement usagère, ou cliente , utilisatrice ou patiente suivant le cas. Moi, j’ai « subi"une opération qui pensais-je allait résoudre mon problème de douleur (je précise que j’avais mal, quand même pas au point de me rouler par terre mais comme vous, je pouvais effectuer tous les mouvements de la vie quotidienne, il y a juste des périodes où j’ai été dans l’incapacité de décoller le bras du corps ou de le lever, ce qui m’a amenée à consulter). Cette opération n’a non seulement rien résolu du tout, mais m’ a pendant quelques mois pourri la vie. Erreur de diagnostic? cela reste à confirmer (vraisemblablement sous-scapulaire lésé ou rompu?) mais en tout cas, ce n’est pas le sus-épineux qui m’occasionnait cette gêne. Je récupère petit à petit pour en revenir finalement à mon état d’avant l’opération. Super! Je ne suis pas de nature inactive, je faisais de l’équitation, je refais de la natation et depuis quelques semaines,je fais de l’aviron (2 heures par semaine: je l’ai décidé en me disant que ça ne pouvait pas être pire!) pour retrouver de la mobilité, j’ai eu 50 séances de kiné « classique ». Je suis à présent tombée sur un kiné super (un peu par hasard car quand on travaille, les horaires des uns ne coincident pas forcément avec les horaires des autres). Avec lui, ça a été un travail sur l’ensemble du corps. Mon traumatisme datant de quelques années, j’ai largement eu le temps de « m’adapter » et de compenser ce qui était défaillant!. Du style, on attrape tout ce qui est en hauteur avec l’autre bras, on se plie vers l’arrière… C’est finalement une adaptation totalement inconsciente du corps mais qui au bout de quelques temps nous fait quand même sentir qu’elle n’est pas tout à fait naturelle: on commence à avoir mal dans l’autre bras, dans le bas du dos, dans le cou… Je me suis, avec ses séances, rendue compte que c’est exactement ce qui m’était arrivé. Traumatisme= souffrance donc le corps s’adapte mais n’est quand même pas fait pour se contorsionner outre mesure. Et puis, il y a certainement des dimensions psychologiques qui entrent en jeu: on ne parle pas toujours de ce dont on souffre au quotidien (et cela dit heureusement) mais finalement on en garde « le poids sur les épaules ». J’ai comme vous un travail que je peux considérer de » bureau", c’est à dire énormément d’ordinateur, j’avais même pensé à un moment que c’est pour ça que je souffrais de mon bras droit (manipulation de la souris…). Mais non! A nos âges, il y a forcément un traumatisme de départ (d’après la littérature médicale et non pas de mon humble avis!!!). A bientôt et bon courage à tous.