Posté en tant qu’invité par strider:
j’ai fait un rêve et ça y est eurêka!
oui la distinction totale entre risque objectif et subjectif est inutile parce que pour qu’il y ait risque il faut la combinaison entre des éléments objectifs et des éléments subjectifs :
je m’expliques:
risque de chutes de pierres:
-il faut un terrain suffisamment délité, ça c’est objectif mais cela ne suffit pas à en faire un risque car il faut une victime potentielle (aucune importance s’il y a personne)
-il faut donc la présence d’un alpiniste pour que le risque s’installe…et ça c’est subjectif car cela répond à un choix de l’alpiniste de se trouver là, de passer là.
le risque est donc à la jonction des critères objectifs et subjectifs, au moment où l’action de l’objet et du sujet sont simultanées, la distinction totale est donc inutile car dire que c’est totalement objectif c’est d’une part illusoire et c’est aussi déresponsabiliser! dire que c’est totalement sujectif reviendrai à dire que les milieux à risques sont les mêmes or c’est pas le cas, loin de là…
risque de rupture de ponts de neige:
-il faut un terrain crevassé et aux ponts fragilisées par le dégel
-il faut que le tracé choisi par l’alpiniste passe par ce pont en question, choix assumé par l’alpiniste (hé oui ça compte!!)…
and so on…
ma nouvelle conclusion:
le risque c’est donc le moment où les deux critères -objet et sujet- se croisent sans que l’un puisse réduire l’autre, pour un évènement qui peut mal tourné…(l’accident, conséquence du risque, peut être évité si le sujet sait ou peut agir à temps, ce qui montre le rôle du sujet)
il n’y a pas de risque subjectif total ni de risque objectif total
voilà qui fait la synthèse de nos observations! tout le monde est content…happy end.
enfin avant que je ne rendormes, je veux juste dire à la montagne qui si un accident se produit, ce que je ne souhaites pas à mon pire ennemi (j’en ai pas) en tout cas c’est pas à la montagne que j’en voudrais, c’est à moi…belle montagne, toi tu seras toujours pure et innocente…