Posté en tant qu’invité par Michel:
Re-Bonjour,
ben alors, je suis assez impressionné. En particulier
Grand Pic de la Lauzière
On attaque la descente qui commence par une traversée (tranquille) au dessus de barres. Je fais un virage sauté pour mettre mes skis dans le bon sens et une belle plaque (30cm/30mètres) part. Faudra faire gaffe…
Quelques mètres plus loin c’est l’entrée du couloir. Tout en poudre. En rive droite ça à l’air assez bon, par contre la rive gauche n’a pas l’air trés saine. Stef, aprés avoir tapé une ou deux fois la pente avec le ski, se lance prudemment et descend une vingtaine de mètres en rive droite. Je ne le sent que moyennement, surtout qu’on vient d’avoir une alerte. Je lui demande alors de se protéger : je traverse le plus haut possible en frappant de grands coups avec le ski. Au bout de 7/8 mètres, c’est toute la pente qui se met en mouvement. Une seconde ou deux passent, le temps d’apréhender l’ampleur de l’avalanche, et la pression retombe. Les deux couloirs sont entierement partis, soit 30cm sur 50m de large et c’est descendu sur 300m.
Le couloir est purgé, on peut descendre :o)
En dessous la neige est dégeu : croutée de la veille. On repeaute et les 700 mètres sont avalés rapidement (heureusement on a stef le traceur).
Quelle sérénité ? quelle aisance ? faudra que je révise mes jugements, c’est en fait presque ludique ces purges !
La poudre serait elle blanche… au point d’aveugler ?
Une drogue, la rando ?
[%sig%]