Posté en tant qu’invité par Roger:
Pour revenir à la CO, elle permet, outre de juger que le candidat sait lire une carte et se servir de la boussole et de l’alti, de le mettre dans une situation de stess. Et ça, et bien il faut savoir le gérer.
Il faut bien se dire que lorsqu’on encadre un groupe, on est dans une situation qui n’a rien à voir avec la rando entre potes. Là, il n’est pas question de se planter dans un itinéraire. Je peux vous assurer que lorsque vous êtes hors sentier dans un coin que vous n’avez jamais fréquenté, vous la regarder la carte, et vous essayez de la faire parler. Et comme il y a derrière vous 10 personnes parmis lesquelles quelques unes qui sont fatiguées, ça vous met une pression qui vaut largment le chronomètre du proba.
Attention, j’ai pas dit qu’il faut aller n’importe où avec ses clients, mais on peut les emmener dans des lieux où l’on a jamais mis les pieds lorsqu’on a pris toutes les infos nécessaires.
Donc, à mon sens, la CO du proba a tout à fait sa place, et elle a un très bon rapport avec les situations rencontées dans la pratique professionnelle.
D’autre part, si cette épreuve écrème tant, c’est que bien des candidats n’ont pas du tout les compétences requises. On en voit beaucoup courrir dans tous les sens plutôt que de filer (droit ou pas mais sans hésitation) sur les balises après avoir un tantinet réfléchi avec méthode.
Petite précision pour ce qui est de la formation : dès lors que le 1er stage de 2 semaine est validé, on devient « stagiaire », et on a le droit d’encadrer seul contre rémunération (avec certaines limitations : pas de neige, pas d’itinéraires de plus de 2 jours, …).
Roger