Posté en tant qu’invité par Christine:
Les critères de définition d’un niveau : c’est effectivement LA question.
Je ne grimpe pas depuis moins d’un an, mais je connais déjà pas d’amateurs. Constat : en général, on arrive à aborder le 6a après une progression de cotations assez rapide ; en revanche, de là à réellement « posséder » le 6a, il y a un gouffre. J’entends par « posséder » : enchaîner (réellement) en tête à vue 9 voies sur 10 dans ce niveau, dans tous les styles de voies, avec aisance. Par opposition à travailler en 6a et enchaîner quelques voies à vue (mettons : 40 à 60% en falaise-école, et parfois au taquet). Passer du second au premier : il semble que ce soit un seuil important de la pratique amateur, qui marque un ralentissement de la progression en cotation (pas forcément de la progression tout court). Pour ma part, je suis en plein dans ce palier.
Ok, les mutants : vous randonniez dans le 6b au bout de 10 séances. Ben vous avez de la chance. Il y en a, comme ça. Mais vous êtes peu nombreux et ce n’est pas pour autant que l’écrasante majorité des grimpeurs amateurs sont des tocards.
A ce titre, l’image de la pratique que donne le sondage me semble tout à fait réaliste et ne me fait pas penser que les habitués de ce forum sont des sous-doués.