Intéressant.
Que tu reportes ici les « règles », c’est une chose : je valide la 1ère partie de ta phrase.
Par contre, la 2ème… Je crois qu’il s’agit de ton point de vue. La règle n’a de sens et ne mérite aucune contradiction que lorsqu’elle paraît sensée.
Si nous sommes nombreux à ne pas nous retrouver dans une règle, peut être est-il pertinent de la remettre en question ?
(Allez je t’offre même mes 2 exemples préférés, ça fait longtemps que je ne les ai pas écrits : avant l’autorisation de l’IVG, tout le monde aurait dû baisser la tête et approuver une loi ne « devant souffrir d’aucune interprétation »? Avant l’abolition de la peine de mort, ou de l’esclavage, tiens, idem, fallait approuver les yeux fermés ?)
Chacun a besoin de repères de sécurité / de liberté différents : respectons-les !
J’ai bien aimé cette petite chronique qui, contrairement à beaucoup, ne donne pas de réponses, mais pose des questions…
Évidemment, éliminer tout risque suppose de tout contrôler, mais évidemment, plus on élimine les risques, plus il en reste, et plus on contrôle.
C’est tout le paradoxe du précautionnisme : une précaution ne fait pas seulement disparaître un risque, elle en fait apparaître un autre. Et c’est toute la critique de philosophes comme Matthew Crawford : l’extension et le triomphe du contrôle des vies au nom de l’élimination du moindre risque. Faut-il donc se passer de précautions au risque du risque et au risque de la vie ?