Rescyou de Mammut : nouvel outil d'alpi "presque indispensable" ou pas?

à mon avis il suffit de recoller le bloqueur du bas sous le bloqueur haut. Avant de hurler à la publicité mensongère il faudrait peut être essayer en vrai?

Posté en tant qu’invité par Nslmanu:

Après avoir fait plusieurs fois les tests de chutes en crevasse ( jamais été confronté en vrai car tjs corde bien tendue donc jamais fait plusieurs mètres de chutes ) : à ski et à pieds et dans les 2 situations ( celui qui tombe et celui qui retient ) , je trouve l’approche de Mammut très ingénieuse.

Oui je sais faire les mouflages sans soucis, et il me semble nécessaire ( voire obligatoire ) de savoir les faire à la base avant d’acheter ce genre d’outil … mais je n’hésiterais pas à acheter ce produit car il permet de gagner du temps … car se sortir d’une crevasse quand tu pendouilles avec tes skis et tout le bordel … ce n’est pas une mince affaire, pour l’avoir expérimenté. Et je ne parle pas de celui qui retient quand la neige n’est qu’à moitié bonne.

J’ai croisé le revendeur de Cham du Rescyou au VCamp, il m’a dit que l’on pouvait changer la cordelette pour une plus longue de même diamètre afin de gagner en distance de tractage ( pour moi c’était une des questions de base sur le produit après avoir vu les vidéos ).

Niveau poids/prix : pareil que l’ensemble de secours de crevasse ( tibloc traction cord mousquetons etc ) avec les emmerdes en moins.

A mon avis l’utilisation n’est pratique que lorsque tu fais du ski de rando sur glacier ( genre Haute Route ) … s’il y a un peu de grimpe, il faut du matos en plus … donc autant avoir son matos de base pour éviter les doublons et poids en plus et non le Rescyou.

Pour moi c’est une utilisation assez restreinte mais bien pratique dans celle-ci.

Il y a les puristes et les riches ! Mais riches ne veut pas dire incompétents mais plus paresseux !

Seul regret : que le produit ne soit pas pensé pour être démontable pour pouvoir utiliser chaque parti de manière indépendante.

Bonjour

beaucoup d’avis sur cet outil. Je rejoins l’avis de beaucoup d’entre vous que ce soit les pour ou les contre.

J’ai été dans la boutique mamuth de cham ce jour. Il est en expo, je n’ai pas poussé le vice de le tester car je n’avais pas l’intention de l’acheter. J’ai quand même manipulé celui de la vitrine.

Sur la video la longeur de corde était courte (moins 1 metre), ce n’est pas le cas de celui qui est vendu, je pense qu’une fois détendu la longueur doit bien faire 2 à 3 mètres donc dans le cas d’un mouffalge ca doit le faire.

Le systeme une fois dans ca housse est vraiment petit je dirais la moitié d’un poignée jumard.

Pourquoi je serais pour ce genre d’outil: je sais faire un moufflage et je sais remonter sur une corde (j’attire l’attention des quelques spéléo qui indiquent qu’ils font cela tout le temps sur des cordes statiques, essayer un jour sur une corde dynamique de type iceline de 8 mm…ca fait une énorme différence), maintenant me concernant, mes compagnons de cordée non pas forcément l’habitude donc j’aimerais qu’ils en soient équipés et pesant un bon poids lors d’exercices ils n’ont jamais réussi à me sortir…

Si on fait maintenant un peu de physique et comme la déjà signalé quelqu’un, il y a quand meme l’équivalent de 6 ou 8 poulies (ce qui représente plus q’un mouffalge mariner) dans cet engin et la friction et démultiplication sont quand meme les clef de la réussite d’un moufflage efficace surtout si le gars au bout de la corde fait mon poids.

Maintenant c’est encore 117 grammes de plus au baudrier ou dans le sac et 120 euros, donc je vais hésiter et surement préférer racheter une corde neuve ou quelques friends et espérer ne pas tomber dans une crevasse prochainement.

Par contre si quelqu’un de cette discussion la acheté depuis et testé je suis preneur de ces retours te commentaires.

Posté en tant qu’invité par Benjo:

Bonjour,

Je suis d’accord avec les non puristes, c’est sûr qu’avec deux cordelettes, deux mousquetons, on peut arriver à s’en sortir, mais travaillant en Bolivie, lorsqu’il fait nuit, il fait froid, tu grimpes à plus de 6000m, les reflexes ne sont pas les mêmes (en gros tu es un peu stupide), je pense qu’un système simple, rapide et efficace peut faire la différence.

Ce système me parait surtout efficace pour remplacer un mouflage, pour une auto sortie de crevasses sur corde tendu, il a des méthodes me paraissant plus performante.

Je suis surtout attiré par cet outil dans le cadre de mon travail (glaciologie) où nous emmenons toujours des gens sans expérience. Faire un bon mouflage demande de l’entrainement, alors que dans ce cas, un neophite peut vous sauver la vie.

Après avoir vu la vidéo, je suis surpris de l’absence de sécurité sur les deux bloqueurs du « rescyou ». Aucun mousqueton ne vient empêcher les cames des bloqueurs de se désengager, comme c’est le cas sur un basic ou sur une poignée ! Encore, celui du bas semble un peu utiliser un système double action, comme sur les petzl, mais celui du haut non… Donc déjà dans la phase où l’autobloquant du bas doit être remonté, ça craint un peu, mais si en plus il y a un nœud à passer qui impose de désengager complètement l’un puis l’autre, ça craint !

Autres petites remarques :

  • tel qu’il a l’air construit, faut bien avoir fait son nœud d’encordement tout près du baudar, sinon le mouskif suffit pas, faut le rallonger.
  • et puis surtout, avec leur vidéo toute jolie où le gars est zen, il font l’impasse sur le transfert de charge entre le bloqueur du haut et celui du bas, juste après que la corde soit avalée dans le bloqueur du bas… Que ce soit en libérant la came principale du bloqueur du haut, ou la came secondaire (celle de blocage de la cordelette), il y a moyen que ça se passe pas aussi bien que sur la vidéo !

D’où l’intérêt d’en chopper un pour essayer (ils ont haut de plafond le vieux à Marseille?)

Juste un petit message pour rectifier le tarif annoncé.
http://www.auvieuxcampeur.fr/terre/materiel-de-montagne-d-escalade-et-de-grimpe/kit-de-secours-crevasse/resc-you-mouflage.html#

A ce prix là un argument de plus en faveur du systeme Mammut.
Ils sont fort ces suisses.
S’ils pouvaient aussi aimable que le preformance technique :smiley:

rappel préventif de deux lots de rescyou :
/viewtopic.php?pid=1925017

Rapport d’essai du dispositif de sauvetage crevasse Mammut RescYou.
Numéro du lot : 09/12
Mon fils adolescent et moi-même en possédant chacun un accroché à l’arrière de notre baudrier. Domaine d’activité principal : ski freeride, ski de randonnée ou héliski sur glaciers dans les alpes en France/Italie/Suisse.

Emploi : diamètres de cordes autorisées en corde simple de 8,0 à 11,0 mm.

Rapide à mettre en place même avec une seule main/bras valide, extrêmement simple d’utilisation sans devoir développer beaucoup de force, un jeu d’enfant pour escamoter les noeuds de freinage sur la corde, cet appareil m’est apparu extrêmement fonctionnel pour le sauvetage de crevasse, tant en auto-sauvetage dans la crevasse qu’en surface par le compagnon de cordée.

Par rapport et contrairement au système Petzl du kit secours crevasse (réf: K25 SC3), le système Mammut ne nécessite pas de connaissance particulière en mouflage, ni de devoir se déplacer en surface le long de la corde de sauvetage (gain de temps et d’efficacité si 1 seul sauveteur est présent en surface).

Quelques données pratiques que j’ai relevé après plusieurs entraînements de sauvetage de crevasse :

  1. temps de mise en place du dispositif sur la corde prêt au hissage : 10 secondes.
  2. pas besoin de disposer d’une force herculéenne : une femme voire un ado peut remonter un homme de 100 kg sans problème.
  3. maniement ultra-simple et ultra-rapide : même un ado ne disposant d’aucune connaissance d’escalade particulière peut l’utiliser de manière intuitive en moins d’une minute.
  4. déploiement maxi du palan lorsque le sauveteur est en surface : 90 cm.
  5. déploiement maxi du palan en auto-sauvetage (distance pontet du baudrier à votre main tendue : ± 60 cm).
  6. longueur de la réserve de cordelette orange lorsque le palan est fermé (distance poulies contre poulies et poignée de hissage) : 533 cm.
  7. fonctionne parfaitement sur une corde de 8 mm comme la Beal Rando Golden Dry 30 m, même lorsque la corde et le dispositif sont enfouis dans la neige.
  8. tant le sauveteur resté en surface que la victime tombé dans la crevasse peuvent chacun utiliser le dispositif simultanément sur la corde pour augmenter considérablement la vitesse de progression et ainsi diminuer le risque d’exposition à l’hypothermie : très utile lorsque les conditions météo sur zone sont particulièrement mauvaises, genre vent violent et température de -20°C à -30°C.
  9. la manipulation des 3 auto-bloqueurs mécaniques ne pose aucun problème avec des gants de ski.
  10. sur le dispositif de mon fils adolescent, j’ai remplacé les 2 petites garcettes grises d’origine attachées sur les 2 auto-bloqueurs de corde par 2 garcettes de couleur vive. Cela facilite grandement la compréhension des instructions de manipulation du dispositif en cas de stress intense.

Ci-dessous, quelques images du dispositif:

Mammut RescYou : dispositif de sauvetage de tiers/auto-sauvetage en crevasse. Fixé à l’arrière du baudrier, ce dispositif est compact et ne gêne pas avec le port d’un sac à dos contenant une corde de 30 m de sauvetage.

A gauche, le palan est complètement déployé (longueur utile de hissage : 90 cm). A droite, le palan est fermé et dispose d’une réserve de cordelette de 533 cm. Les 2 petites garcettes jaunes fluos (en lieu et place des petites grises d’origine) facilitent les instructions lors d’un maniement du dispositif en situation de stress intense.

Pas besoin de mousquetonner les cames pour sécuriser les 2 bloqueurs sur la corde. Ces 2 bloqueurs disposent d’un ressort assez puissant qui les maintiennent en position bloquantes. En tirant sur la petite garcette, un doigt vient se placer de manière à garder le bloqueur ouvert lorsqu’on dispose la corde dans la gorge du bloqueur. En désengageant le doigt, le bloqueur se ferme et se maintient dans cette position grâce à son ressort.

Aucun soucis que l’autobloqueur supérieur bleu ne s’ouvre lorsqu’on le remonte sur la corde. Pas besoin de tirer sur la garcette, il suffit de le pousser à la main pour qu’il remonte sur la corde car des petites dents mordent dans la corde que dans une seule direction, celui de la traction au recul. Idem pour l’autobloqueur inférieur gris.

Absolument zéro soucis avec 1 seul autobloqueur accroché sur la corde. C’est prévu pour. Il faut bien sûr prendre soin de relâcher le doigt après chaque manipulation pour que le bloqueur se ferme et morde la corde. Si le boqueur reste en position ouverte, il ne tient tout simplement pas en place sur la corde. On se rend compte immédiatement de son erreur et de la solution à apporter pour remédier au problème, i.e., fermer le doigt… :slight_smile:

Le principe de l’escamotage d’un noeud de freinage repose sur le transfert de charge entre l’autobloqueur inférieur dans un premier temps, puis sur l’autobloqueur supérieur dans un second temps. Il est relativement difficile d’ouvrir un des 2 autobloqueurs lorsqu’ils sont fermés sur la corde et sont soumis sous tension en pleine charge : il faut vraiment tirer sur la garcette avec une force très élevée pour réussir à l’ouvrir et c’est la chute assurée. La meilleure assurance-vie, c’est de ne jamais forcer comme une brute dans le maniement de ce dispositif car cela signifie invariablement qu’on est en train de faire une grosse bêtise… :wink:

Par ailleurs, une manip de sécurité figure dans les instructions du manuel d’utilisation : il est recommandé d’effectuer de temps en temps un noeud de blocage sur la corde situé en aval de l’autobloqueur inférieur afin de parer à toute chute importante le long de la corde.

[quote]Autres petites remarques :

  • tel qu’il a l’air construit, faut bien avoir fait son nœud d’encordement tout près du baudar, sinon le mouskif suffit pas, faut le rallonger.[/quote]
    .

Aucun soucis si le noeud d’encordement est trop long. Après avoir verrouillé le mousqueton de sécurité au pontet du baudrier, on déploie le palan et on accroche uniquement l’autobloquant supérieur bleu à la corde. On tire une première fois sur le palan de manière à avoir un peu de mou au niveau du noeud d’encordement, ce qui suffit généralement à former une boucle à la corde à laquelle on accroche l’autobloquant inférieur gris. On continue ensuite de tirer sur le palan comme normalement.

Effectivement, ce passage n’est pas très bien clairement montré sur la vidéo. Toutefois cet aspect figure dans les instructions du manuel d’utilisation : il est recommandé de laisser un petit espace (2-3 cm) entre les poulies du palan de manière à avoir un peu de jeu du fait de l’élasticité de la corde principale lors du transfert de charge depuis l’autobloquant supérieur vers l’autobloquant inférieur. C’est un coup de main à prendre, comme dans n’importe quel maniement avec un appareillage à blocage mécanique.

Je partage entièrement votre raisonnement et c’est ce qui m’a décidé à adopter le système RescYou avec mon fils néophyte. Rapidité, simplicité et zéro connaissances en mouflage est requise pour utiliser le système RescYou. Il suffit d’apprendre à construire un ancrage neige (ski, pelle ou piolet enfouis en T dans la neige selon le principe de la boîte aux lettres) ou un ancrage glace (avec 2 broches à glace), puis de transférer la charge du sauveteur à l’encrage avant de déployer le système RescYou en surface et/ou dans la crevasse.

La procédure ancrage + RescYou est relativement simple à mémoriser, à réaliser et à entraîner. Elle peut sauver une vie, même pour un néophyte (e.g., étudiants ou stagiaires en glaciologie) qui ne connaît rien en alpinisme ou escalade lorsqu’il est confronté à une situation de stress intense.

[quote=« skiacro, id: 1605855, post:71, topic:127343 »]

Je partage entièrement votre raisonnement et c’est ce qui m’a décidé à adopter le système RescYou avec mon fils néophyte. Rapidité, simplicité et zéro connaissances en mouflage est requise pour utiliser le système RescYou. Il suffit d’apprendre à construire un ancrage neige (ski, pelle ou piolet enfouis en T dans la neige selon le principe de la boîte aux lettres) ou un ancrage glace (avec 2 broches à glace), puis de transférer la charge du sauveteur à l’encrage avant de déployer le système RescYou en surface et/ou dans la crevasse.

La procédure ancrage + RescYou est relativement simple à mémoriser, à réaliser et à entraîner. Elle peut sauver une vie, même pour un néophyte (e.g., étudiants ou stagiaires en glaciologie) qui ne connaît rien en alpinisme ou escalade lorsqu’il est confronté à une situation de stress intense.[/quote]

Lol!!!
Poser un relais en neige foireuse sans connaissance en alpinisme est juste utopique!!
Formez vous, utilisez le RescYou si vous voulez… mais le "il suffit d’apprendre à construire un ancrage neige (ski, pelle ou piolet enfouis en T dans la neige selon le principe de la boîte aux lettres) ou un ancrage glace (avec 2 broches à glace), puis de transférer la charge du sauveteur à l’encrage avant de déployer le système RescYou en surface et/ou dans la crevasse. " est quand même très dangereux…

Ca me fait penser à une pub pour céréale de petit déjeuner : http://www.youtube.com/watch?v=57z3JfkWiao

Bon je dérive un peu mais ça me fais penser à une video que j’avais sur le site Kairn, que j 'ai trouvé très intéressante : http://www.youtube.com/watch?v=kxArSDMsiQI
Je n’ai jamais été confronté à une chute en crevasse mais la video m’a l’air assez parlante pour 2 personnes encordées: c’est ultra violent !

Oui, la video est impressionnante.
Mais pour avoir fait l’exercice à ski, c’est plus facile puisque même moi avec mes 48kg, j’arrivais à arrêter des gens nettement plus lourds (je précise, comme dans la video, bien préparée en sachant que celui de devant allait sauter dans la crevasse).
Et dans la « vraie vie », je n’ai eu affaire qu’à des gens tombés non encordés dans des crevasses: au moins il n’y en a qu’un seul en bas et c’est plus facile pour faire l’ancrage et installer le mouflage.

Pour en revenir au système RescYou, il m’a l’air intéressant pour sa simplicité et sa grande démultiplication pour les mouflages. Car pour en revenir à l’exercice dont je parle plus haut, je me suis rendu compte que l’installation de l’ancrage et du mouflage n’est pas facile quand on est tiré par celui qui est dans la crevasse (surtout le transfert de charge). Pour la remontée sur corde, le plus difficile était de retirer ses skis et son sac-à-dos et de les attacher (et les bâtons) sans les faire tomber. Et ça RescYou ou pas, il faudra toujours le faire :wink: . C’est donc à tester par rapport aux systèmes traditionnels pour voir si la remontée sur corde est réellement plus facile et plus rapide.

P’tit’ étoile.

Posté en tant qu’invité par Michel V:

Bonsoir,
Moi, j’ai acheté ce système sur coup de cœur à Chamonix!
Le vendeur m’a dit que les guides l’utilisent (et le donnent à leur client?) en particulier en cordée de deux.
Ce qui m’a plu, c’est que tout est intégré et assez facile à mettre en œuvre du coup.
Que ça ressemble à un palan. Du coup c’est industriel!
Je l’ai testé dans une grange avec mes enfants. En remontée de corde surtout.
Là j’ai été un peu déçu, car il faut tirer très fort sur la poignée.
On a testé avec des nœuds, et ça c’est super facile à les passer.
Aussi, dans le stress, je ne suis pas sur de pouvoir monter un mariner 7fois…et je suis pas sur de ne pas m’y perdre pour récupérer tout le matériel (dans le sac, dans les poches…)
J’ai fait un stage glacier niv2 avec le CAF et je l’ai testé. On est sorti, avec mon binôme (un suisse très entrainé, mais avec le matos traditionnel) plus vite que les autres. Dans les deux configurations. La mise en place du Rescyou est assez rapide. Je me suis fait piéger car j’étais trop bloqué sur mon encrage…
Par contre la phase remontage m’a paru un peu longue et la remontée à chaque traction faible. Et aussi que c’est difficile de tirer vers le haut.J’ai lu dans un post que certains avaient ajoté une corde et un renvoi et tiraient donc à pleine main, sans s’enquiquiner avec la poignée: ça me semble un bon truc!
Ca n’évite pas de faire des exercices, car la mise en place du point de maintien est identique et tout aussi critique.
Je prévois de comparer en mur pour mieux comparer , dans des conditions de charge et de position identiques.

Un autre point est que la « ficelle » qui est dans le palan s’use assez vite.
Je l’ai remplacée par une cordelette que j’ai eu beaucoup de mal à y enfiler.
J’aurais peut-être du racheter un rechange à Mammut!
Son élasticité est un peu gênante également et une cordelette plus raide serait surement adaptée…

Bonjour à tous,

J’ai d’abord eu des systèmes de mouflages de type Petzel qui sont efficaces pour remonter une personne pas trop lourde d’une crevasse mais totalement inutiles pour remonter seul de celle-ci.
De plus, si on admet que le premier de cordée peut également tomber dans une crevasse, il est indispensable d’avoir un système par extrémité de corde…
J’ai acheté il y a maintenant deux ans le système Mammut qui s’avère très facile d’utilisation, puisqu’il est installable directement sur la corde tendue et peut être utilisé soit pour remonter une personne dans une crevasse soit pour se faire remonter sois même.
De plus, avec la démultiplication du système une femme de 50kg (non haltérophile) peut remonter un homme de 100kg sans problème. ce qui après essai est impossible avec un système Petzel de mouflage simple.

J’ai utilisé ce système lors d’une formation avec la Chamoniarde et les guides présent qui ne le connaissait, ou ne l’avais pas encore vu ont été bleufé par son efficacité et sa facilité d’utilisation.

Maintenant, à chacun son expérience… Moi, sortant souvent en montagne avec ma fille de 17 ans ou ma compagne, je l’ai adopté !

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vaut mieux développer son radar à éviter les crevasses!

L’un n’empêche pas l’autre !
Ce que m’a été confirmé, lors d’une ascension à la Dent Blanche en 2019, lorsque j’ai vu à 10m de moi le Guide André Georges passer au travers d’une crevasse…
Comme quoi, même en étant un expert de la montagne et pour lui de SA montagne, cela peut quand même arriver.

On dirait que le rescyou n’est plus commercialisé. Quelqu’un sait pourquoi?

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