Rémunération des ouvreurs/entreteneurs de voie

#21

Pour alimenter le débat, je pense que rémunérer les équipeurs pourrait induire pas mal de dérives:

  • Déjà pour l’équipeur, la course à la nouvelle ligne pour augmenter les revenus. Avec le risque de transformer certaines falaise poteaux télégraphiques. Et je ne parle même pas de la logique des itinéraires…
  • Mais aussi ca entraine l’obligation d’entretenir les lignes existantes… Et oui quand le grimpeur devient un client, il devient exigeant sur la qualité du produit !
  • Et lié aux deux précédents, l’introduction de l’argent dans le périmètre de l’équipement risque aussi d’avoir des conséquences juridiques. Si un tel se casse les deux chevilles après un vol dans une voie, il est donc en droit de porter plainte contre l’équipeur s’il juge que l’équipement était mal placé.

Ceci étant dit, l’arrivée du net va changer profondément la façon dont les topos seront partagés. C’est indéniable. Pour ma part, je continuerai à acheter les topos de Cambon car leur lecture dépasse largement la description des itinéraires. Par contre les topos classiques qui ne sont qu’une collection de voies avec des tracés approximatifs, je ne vois pas trop l’intérêt du papier.

#22

Posté en tant qu’invité par ane:

ce qui est drôle, c’est qu’un certain nombre de voies en falaise ont été ouvertes par des bénévoles (et à leur frais …) et que le rééquipement de ces mêmes voies a été fait par des gens rémunérés, qui parfois même font le topo ensuite …

#23

Je vois pas le rapport, cela dépend comme est conçu ce (très hypothétique) nouveau mode de financement, qui te dit que c’est en tapissant de clou un falaise que cela va générer plus de "flatterie "?

Heuu, non, cela n’entraîne rien, je ne comprend pas la logique. En ce qui me concernait, je parlais juste de modifier le circuit financier, pour que les quelques passionnées qui équipent puisse facilement récupérer au moins de quoi acheter des spits …

Là non plus, je ne comprend pas ta remarque … l’argent existe déjà, le cadre juridique aussi et ce cadre juridique ne va pas être changé par l’introduction éventuelle de ce système. D’ailleurs, actuellement, si tu voles et que le clou pête et qu’il y a blessure grave et qu’une enquête est ouverte, je ne pense pas que le fait que tu aies acheté le topo dans la librairies de ta ville, sur internet, ou via un système de micro-paiement va changer quoi que ce soit dans la démarche du juge dans son enquête en recherche de responsabilité.

#24

Posté en tant qu’invité par la baltringue:

[quote=« DaF, id: 1053566, post:21, topic:102121 »]Pour alimenter le débat, je pense que rémunérer les équipeurs pourrait induire pas mal de dérives:

  • Déjà pour l’équipeur, la course à la nouvelle ligne pour augmenter les revenus. Avec le risque de transformer certaines falaise poteaux télégraphiques. Et je ne parle même pas de la logique des itinéraires…
  • Mais aussi ca entraine l’obligation d’entretenir les lignes existantes… Et oui quand le grimpeur devient un client, il devient exigeant sur la qualité du produit !
  • Et lié aux deux précédents, l’introduction de l’argent dans le périmètre de l’équipement risque aussi d’avoir des conséquences juridiques. Si un tel se casse les deux chevilles après un vol dans une voie, il est donc en droit de porter plainte contre l’équipeur s’il juge que l’équipement était mal placé.

Ceci étant dit, l’arrivée du net va changer profondément la façon dont les topos seront partagés. C’est indéniable. Pour ma part, je continuerai à acheter les topos de Cambon car leur lecture dépasse largement la description des itinéraires. Par contre les topos classiques qui ne sont qu’une collection de voies avec des tracés approximatifs, je ne vois pas trop l’intérêt du papier.[/quote]

complètement d’accord, pour moi c’est une idée à bannir, vu le bordel inommable et insipide que deviennent certaines falaises ( alors même que les ouvertures se font la quasi totalité du temps sans esprit mercantile ) je n’ose imaginer ce que ca va etre avec des sous.

De plus , il y a le risque de voir une pratique effacée par rapport à une autre ( la majortié des grimpeurs grimpe du 5C/6a sur spits -> on 'équipe plus que ça ! ) résultat plus rien pour les enfants / débutants , plus rien pour les octogradistes, et je n’ose parler des amateurs de coinceurs ( Ca, leur cas est déjà réglé en France ! )