Remember... Presles

Posté en tant qu’invité par Olivierk:

Bonsoir à tous,
je cherche le nom du voie que j’ai grimper avec ma compagne en … 1983!
je ne me rappelle plus du nom seulement quelques infos qui permettront (j’espère) au plus fins limiers de ce forum de me livrer le nom de cette voie…
Bon, … souvenirs :
1 nous avons commencé par une série de rappels.
2 il nous restait encore un ressaut avant d’arriver au point le plus bas de la falaise, nous avons commencé l’escalade à partir d’une vire herbeuse
3 la voie était constiutée d’abord des dalles dans le bas, puis une série de dièdres,
4 dans le milieu de la voie, il y avait une partie plutôt difficile, raide avec de petites prises…
5 enfin, au final, avant de sortir la voie il fallait quitter un dièdre bien marqué sous de grands surplombs, traverser sur la gauche,
6 au départ de cette traversée, il y avait pour tout équipement, UNE PETITE BROCHE A GLACE en guise de piton …
ensuite nous arrivions dans les buis et les arbres.

Est ce que cela parle à quelqu’un ?
Ma mémoire est défaillante, help me. Merci.
Bonnes fêtes !

Salut,

L’accès en rappels et départ au dessus d’un dernier ressaut ça fait penser au secteur Télébus. Certaines voies s’arrêtent sous de gros surplombs, il faut ensuite traverser à gauche sur une vire et rejoindre le dièdre de la voie Pierre pour sortir.

Tu te souviens un peu des cotations ou de l’ouvreur? Il y avait de l’artif?

Ouverts dans le coin avant 83 et démarrant de la vire il y avait la voie Pierre, Nullalodrome, le sans giclera 3 fois, Méli mélo, Crêpes suspendues, Apocalypse now, Super couloir, Etcetera, Choranche mécanique, Délivrance, Cliffalibur, Evidence et Olivier…

Je pense à la voie Olivier (accès rappel, ressaut sous le départ, dièdres, traversée à gauche pour finir …).

Posté en tant qu’invité par julien le perse:

Ta description me fait penser à une voie de télébus. Peut-être crêpes suspendues mais l’histoire de la broche ne me dit rien. Au niveau difficulté c’était dans quelle gamme?

Posté en tant qu’invité par Olivierk:

merci de vos réponses ? … incroyable intelligence collective m’indique mon fils en lisant au dessus de mon épaule !

Pour les cotations, je ne me souviens plus mais je passais en ce temps là du 5, pas plus, malgré mes Sanmarco jaune et noir…
Il n’y avais pas d’artif mais nous cheminions une fois à gauche une fois à droite d’une série de dièdres.

Effectivement, il y avait de grands surplombs au dessus puisque nous avons fini sous une pluie battante, mais complétement à l’abri (et sec provisoirement).

Super couloir, cela me parle.

J’ai vraiment le souvenir de cette petite broche à glace façon tire bouchon au début de la traversée finale.

Merci pour les infos.
Bonnes fêtes?
Olivier

Le topo « d’époque » de Super couloir:

http://bfara.free.fr/Accueil/Presles/30_super_couloir/super1.htm

Bonnes fêtes aussi,

Julien

Posté en tant qu’invité par Gwendal1984:

Effectivement il me semble que les équipeurs l’ont nommée ainsi car ils venaient de faire le super couloir du tacul. D ou la broche j’imagine

Posté en tant qu’invité par Olivierk:

Bingo… et joyeux noël !

c-est bien cette voie que j’ai parcourue, dès que j’ai vu le topo, j’ai retrouvé ce cheminement avec les dièdres et la traversée sous les grands toits.

Merci l’intelligence collective de c2c !!!

Merci à vous les deux Julien et Eric?
Bonne grimpe à tous.
Olivier

Posté en tant qu’invité par Olivierk:

… et Gwendal…

Posté en tant qu’invité par Bruno FARA:

[quote=« julienC, id: 1792256, post:6, topic:159737 »]Le topo « d’époque » de Super couloir:

http://bfara.free.fr/Accueil/Presles/30_super_couloir/super1.htm

Bonnes fêtes aussi,

Julien[/quote]
la broche à épine posée en guise de piton c’est soit dans super couloir soi dans méli mélo (je me souviens plus exactement) mais effectivement c’est moi qui l’avait plantée

Bonne fêtes à tous et si vous voulez des histoires de Presles … je viens de mettre en ligne sur mon site des articles que j’avais pondus à ce sujet dans les années 80: http://bfara.free.fr/Auteur/articles%20auteur/articles%20revues.htm

Une digression personnelle a été supprimée. Pour rappel Bruno Fara a été exclu des forums pour insultes répétés à l’encontre d’autres intervenants et de la modération.
Il a de plus souhaité effacer son compte et ne plus contribuer sur Camptocamp. La modération se réserve le droit de laisser en ligne le contenu technique utile à la communauté, comme ci-dessus.

Posté en tant qu’invité par OlivierK:

Bonjour à tous.

Et bonjour Bruno Fara.
Merci de votre intervention et précision, l’histoire se boucle …
Je comprends la modération et sa propre modération sur ce contenu (information), restons zen !

Cordialement à tous,
merci encore, j’ai pu partager toutes ces infos avec ma compagne, désormais mère de mes enfants, et nous avons évoqué de bons souvenirs de grimpe…
Bonne future année.
Olivier

Les posts qui faisaient une digression concernant l’exclusion de BF ont été déplacés dans un autre sujet :
/viewtopic.php?id=263765

Posté en tant qu’invité par voie-off:

J’ai relu dans leur intégralité les quatre articles avec beaucoup de plaisir. C’était l’âge d’or, les Trente glorieuses de la varappe).J’y ai trouvé une réponse intéressante (et je la fais mienne désormais) à la question-marronnier « où finit l’escalade, où commence l’alpinisme ? » (et inversement, selon notre propre conception de ce sport et de son éthique).

Posté en tant qu’invité par voie-off:

Dans le même temps, l’équipement par le haut a mis fin à cet âge d’or et a scindé la discipline en nouvelles pratiques distinctes: l’escalade aseptisée sur des sites théâtres de la mutation, nouveau centre d’intérêt d’une génération décomplexée et le terrain d’aventure héritier de l’alpinisme, devenu discipline complémentaire voire secondaire ou anecdotique, les mentalités acceptant plus difficilement la prise de risque. Entre les deux, la grande voie qui n’échappe pas à l’aseptisation et à l’édulcoration des falaises, sorte d’alpinisme sans le sel de l’inconnu et du questionnement.

Posté en tant qu’invité par voie-off:

(suite)
L’escalade-alpinisme est un cheminement physique et intellectuel dont le principe originel reste le franchissement d’une paroi du bas vers le haut, dans un élan logique, une envolée qui mène vers le sommet avec les moyens modernes mis à la disposition du grimpeur. Ainsi peut-il avoir recours aux moyens artificiels, ce qui n’interdit pas le franchissement en libre ultérieurement selon les capacités de chacun. Toutefois, l’ouvreur doit rester l’acteur et l’artisan de son cheminement par sa propre force physique sans intervention mécanique préalable exagérément sophistiquée dont le seuil reste à définir selon nos critères moraux et éthiques et qui réduirait l’escalade à un exhibitionnisme gestuel codifié, escalade-gymnastique, expression corporelle moderne qui ne reste possible que par le recours à des points d’assurage sélectionnés, bétonnés, excluant ainsi l’éventualité ou la frustration de l’échec.Le discours peut sembler rétrograde, désuet et d’une autre époque: il est garant des traditions sans fermer la porte à la modernité qui trouve toute son expression dans le talent et l’audace, pas dans la débauche des moyens, notamment d’assurage, sans lesquels l’escalade la plus spectaculaire reste pour l’essentiel simplement…inenvisageable.

[quote=« voie-off, id: 1793207, post:16, topic:159737 »][/quote]
ça va ? Envie de parler ?

Posté en tant qu’invité par voie-off:

quote=« voie-off, id: 1793207, post:16, topic:159737 »
L’escalade-alpinisme est un cheminement physique et intellectuel dont le principe originel reste le franchissement d’une paroi du bas vers le haut, dans un élan logique, une envolée qui mène vers le sommet avec les moyens modernes mis à la disposition du grimpeur. Ainsi peut-il avoir recours aux moyens artificiels, ce qui n’interdit pas le franchissement en libre ultérieurement selon les capacités de chacun. Toutefois, l’ouvreur doit rester l’acteur et l’artisan de son cheminement par sa propre force physique sans intervention mécanique préalable exagérément sophistiquée dont le seuil reste à définir selon nos critères moraux et éthiques et qui réduirait l’escalade à un exhibitionnisme gestuel codifié, escalade-gymnastique, expression corporelle moderne qui ne reste possible que par le recours à des points d’assurage sélectionnés, bétonnés, excluant ainsi l’éventualité ou la frustration de l’échec.Le discours peut sembler rétrograde, désuet et d’une autre époque: il est garant des traditions sans fermer la porte à la modernité qui trouve toute son expression dans le talent et l’audace, pas dans la débauche des moyens, notamment d’assurage, sans lesquels l’escalade la plus spectaculaire reste pour l’essentiel simplement…inenvisageable.[/quote]

Au rico : plutôt envie de lire tes réflexions sur le sujet…

Ça serait volontiers mais je n’ai pas vraiment compris quel était le sujet …

Posté en tant qu’invité par David P1:

B.Fara:

Excellent ces vieux articles, ou plutôt, non, ces articles tout court!
Voilà que je découvre où était passé Patrick Cordier qui nous avait rattrapés au milieu de la voie de la Grotte que je parcourais avec Jean Paul Clère (de la Conod-Clère) en 1979: Nosferatu?