Depuis que je fais de la raquette à neige, j’ai toujours eu le sentiment de pratiquer une discipline qui reste malgré elle dans l’ombre de son grand frère : le ski de rando. Une sorte de parent pauvre, une discipline « faute de mieux », réservée au promeneur du dimanche plutot qu’au pratiquant passionné de montagne hivernale…
Il suffit par exemple d’écouter certains skieurs se plaindre des traces de raquettes sur « leurs » traces, d’observer le regard condescendant de ces derniers alors que nous nous croisons.
« mais que viennent ces raquetteux faire sur nos terres ? »… :rolleyes:
Je voudrais POUSSER UN CRI
Sauvons la RAN de la médisance, extirpons-la des préjugés, poussons-la vers ses derniers retranchements : les terrains où le skieur ne passe pas, où sa pratique se justifie pleinement, où sa souplesse d’utilisation constitue un atout inattaquable et indéniable…
Portons-la vers le haut, la haute montagne, les terres d’exploration, les grands raids, les pentes raides. ELLE PEUT LE FAIRE !!!
Qui vient avec moi se faire un Mt Blanc en raquettes au printemps ?
Aventure garantie, grand frisson attendu…