Règlementation bivouac Vercors

Bonjour à tous,

Je prépare une sortie grandes voies dans le Vercors pour mi-Juillet du côté des arêtes du Gerbier.

On compte passer trois nuits sous la tente, et j’aimerais savoir si quelqu’un peut me renseigner sur la réglementation en vigueur dans le Vercors en terme de bivouac et campement sachant qu’on utiliserait un jetboil pour la popote et qu’on n’est pas du tout du genre à laisser nos déchets trainer dans la verdure.

Est-ce autorisé ? Doit-on ranger la tente pour la journée ?

Aussi : est-ce à votre avis une bonne idée de se poser vers le pas de l’Oeille (la source du Sentier Péronnard est-elle toujours active ?)

Merci pour votre aide !

Le Vercors est un Parc Naturel Régional. Rien à voir avec un Parc National.
Il n’y a pas de règlementation spécifique.

Par contre, sur le territoire du PNR, il y a la Réserve Naturelle des hauts plateaux du Vercors qui elle à une réglementation spécifique.

Bonne grimpe.

PS, les secteur du Gerbier est classé Natura 2000, mais à moins que tu ne veuilles ouvrir des voies (1), ça ne te concerne pas.

(1) Le PNRV a rencontré les équipeurs pour aller vers une meilleur concertation dans les projets de création de sites et d’ouverture de voies.
Les équipeurs ont répondu plutôt favorablement, à condition que la procédure soit rapide et simple. Il a donc mis au point un outil informatique (appli web) d’aide aux équipeurs pour « filtrer » leur projet d’équipement. Tout équipeur peut faire la demande auprès du PNRVercors et recevoir un mot de passe. Les informations sont non publiques et non partagées entre quipeurs. Il est possible de simplement consulter les données (zonages par espèces et/ou règlementation particulière) ou géolicaliser son projet et le décrire succinctement (nb de voies etc.). Ceci déclenche l’envoie d’un mail et le début d’un dialogue avec un expert du parc qui peut soit donner son feu vert par simple retour de mail soit initier une démarche de visite sur le terrain, pour recueillir de la donnée et analyser l’impact du projet. Dans certains cas, si pas d’enjeu naturaliste connu à proximité, ce sera un simple retour de mail pour dire OK. (Ex: création de moins de 5 voies, projet unique sur site existant, rééquipement…).

http://cd.topo-escalade-isere-ffme.fr/images/sne/2018-1-reunion-equipeur.pdf

Sinon tu as la cabane de Roybon, avec une source a coté. En fonction des voies que tu veux faire, c’est pas forcément tellement plus loin.

Merci pour l’info mollotof!

Bonjour,
C’est bien la définition du bivouac, non ? On range sa tente le matin et on la monte le soir.
Sinon on est sur du camping, et pour moi ca ne se fait que dans un camping… Y a du camping sauvage autorisé en france ?

En tout cas les liens de Mollotof sont bien complets…

Absolument.

La cabane de Roybon, remplie de graffitis, est surfréquentée car à proximité de parking, très facile d’accès et repérable. Et d’autant plus à la mi-juillet. Aucune aspérité pour cacher ses affaires dans la journée. Elle dispose de toilettes sèches.

Encore plus prêt, tu as l’abri de la Fauge. Mais idem que la cabane de Roybon, c’est très facile d’accès.

pas sur que ce soit plus près… En distance ptet, mais s’il faut se taper la remontée de la combe charbonnière à chaque fois … Pis c’est encore plus surfréquenté que Roybon.

Cabane de Roybon - point coté 1658 : 2km400 et des montagnes russes donc je ne connais le D+ réel
Abri de la Fauge - point coté 1658 : 2km

Pour l’abri de la Fauge, l’eau n’est pas à proximité contrairement à Roybon. Le plus, la verdure environnante qui peut permettre de bivouaquer facilement et la raideur de l’échelle en métal pour monter à la mezzanine, qui peut rebuter certains curieux :wink:

PS : et pis à Fauge la vue est plus zolie.

la Fauge est pas à 1658 m mais à 1300.

Roybon est à 1450. mais y’a de l’eau !!!

J’ai pas dit que la Fauge était à 1658m d’altitude, je faisais le comparatif pour rejoindre la croisée des chemins au pied du couloir de la double brèche (située à 1658m d’altitude).
Donc effectivement, il y a un delta de 150m de dénivelé entre les deux abris, mais les montagnes russes pour rejoindre le pied du couloir de la double brèche depuis la cabane de Roybon doivent masquer pas mal cet avantage altimétrique.
Et tu as quelque chose contre la combe Charbonnière? Moi je l’aime bien cette montée. C’est efficace.
Autre point qui peut peut-être jouer : la cabane de Roybon n’est-elle pas utilisée l’été par le berger?

Avec les cordes et la quincaillerie sur le dos, elle est sacrément casse pattes quand même.

Jamais vu. Toujours vue vide ou avec des touristes. Mais ptet qu’il y dort des fois quand il n’est pas coté Pas de l’Oeille.

Mais pour moi ce qui joue en faveur de Roybon, c’est l’eau.