Et ben oui. C’est la réalité des choses.
Les refuges deviennent des hôtels-restaurants d’altitude.
Les clients demandent de plus en plus de confort.
Les clubs se vantent de construire le meilleurs hôtel-restaurant, avec les services les plus complets.
Les pouvoirs publiques interdissent le bivouac.
Des plus en plus de gens en montagne, demandent plus, et tirent l’offre d’infrastructures vers le haut, dans une course sans fin.
À mon avis?
Il faudrait tous les démanteler, de pair avec les téléphériques qui boostent la fréquentation.
Pour contrôler éviter la concentration de détritus, qui me semble la seule utilité du refuge aujourd’hui, trois éléments:
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Éducation: Du CAF à l’ENSA, il faut que la conscienciation et la formation sur la gestion de détritus soit au centre de la formation de l’alpiniste. Bien plus important que manier la corde où le piolet.
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Moyens: éventuellement installation de toilettes et/ou poubelles dans certains emplacements de bivouac.
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Répression: des patrouilles qui vérifient que personne ne laisse sa merde derrière.