Relis ce que je t’ai écris juste pour comprendre. Oui, le constat est à la baisse, mais les 7 dernières années (2023 en fait partie, en 7 mois, on est déjà à trois fois les « normales » annoncées par le gouvernement) sont à la hausse. Pas besoin de sortir des outils statistiques fins pour s’en rendre compte.
Justement, mon questionnement est de cet ordre. Il n’y a pas un modèle de climat qui n’annonce pas moins d’eau douce sur les continents et en général sur la planète - faut-il rappeler qu’on le constate déjà, par exemple sur le Rhône, débit à l’étiage -13% à l’embouchure. Et pas un modèle qui n’annonce pas des sécheresses intenses et des canicules à répétition - effets que l’on constate avec la baisse des nappes et la fréquence des canicules en hausse.
Et si le sud de la France s’est adapté à cet état de risque incendie - et encore, il n’est pas habitué à manquer d’eau, ce n’est pas le cas des deux tiers nord de la France. Dans les Alpes et le Jura, force est de reconnaître que les forêts sont vieillissantes, malades et peu entretenues - à tel point que notre bilan carbone va s’en trouver modifié sous peu ! Pas de DFCi, population moins vigilante que dans le sud, etc… éléments auxquels il faut ajouter des moyens de.lutte anti-incendie vieillissants comme notre parc de bombardier d’eau. Non, si tu regardes à long terme, aucun indicateur ne va dans le sens de moins de risque incendie, l’augmentation des 7 dernières années a peu de chance de n’être qu’un accident.
Rendez-vous dans dix ans pour avoir la confirmation. Pas compliqué.
Et il faudrait ajouter sur les graphiques, l’évolution des coûts, conséquences de ces incendies (ainsi que le bilan carbone lié). Je pense qu’on aurait de jolies surprises.