Posté en tant qu’invité par mountaingirl:
Voilà ma méga pub du jour :
ce WE nous sommes allés faire la petite traversée de la barre des écrins : traversée E-W. Evidemment on avait lu le topo avant de partir etc…
Arrivés au refuge samedi soir mous demandons les conditions récentes au gardien : « oh, doit y avoir des traces, en ce moment il y en a qui le font ».
« mais vous savez pas exactement dans quel état c ? les pentes de neige sous la barre… »
« ben non, les gens y remontent pas ici pour nous dire »
« ils pourraient vous tel… »
« alors vous nous appelez vous demain? »
« ok, pourquoi pas ?! »
Bon ok, nous voilà légèrement renseignés, donc on appellera pour leur donner les conditions, autant que ca serve qu’on monte là-haut…
Bref, dimanche nous voilà partis, en même temps que ceux qui font le dôme. Déjà première surprise de pas être réveillés avant alors que le timing entre la traversée et le dôme est loin d’être le même mais bon…
On a suivi la trace jusqu’à la dernière traversée à droite sous les barres pour le dôme. Nous on a tourné à gauche pour attaquer les pentes sous l’arête. Eh ben il n’y avait pas de traces, loin de là. Et les pentes de neige étaient plutôt en neige dure !!
Enfin, on s’en est pas mal tirés, et on a fait notre traversée.
http://alpinisme.camptocamp.com/sortie8351.html?cname=*barre+des+�crins*&sidc=1839
J’ ai appelé le refuge. On lui a dit qu’on pensait que ce serait kan même pas mal qu’il réveille les cordées de la traversée avant celles du dôme parce que :
- c un peu plus long de faire la traversée. Surtout s’il y a pas de traces et des pentes pas si évidentes
- ca eviterait qu’on fasse des blessés en parpinant la voie normale quand on est sur l’arête.
Réponse du gardien « on va pas faire 15 réveils ! »
Moi je dis ca c’est du gardien qui a le bon esprit montagne et sécurité. Quand à la bonne éducation, il en a pas plus il m’a même pas remerciée de l’avoir appelé !!
Donc voilà :
si vous voulez un refuge usine avec un diner pas top, un petit dej dégueulasse (même le thé est imbuvable), une eau qu’il faut traiter avant de la boire (çà ils nous l’ont dit après le repas quand on en avait bu des litres, sympa, heureusement on n’est pas trop délicats) et surtout incapable de vous donner les vraies conditions du sommet d’à côté allez au refuge des écrins.
Er si vous avez pas envie de filer 34 euros à un pov mec qui se fait gardien de refuge sans conviction, eh ben bivouaquez !