"refuge de l'aigle"

Posté en tant qu’invité par jean luc Charton:

le caf de Briançon veut transformer le refuge de l’Aigle en grosse bâtisse et détruire l’ancien refuge.Une assoc se monte en ce moment à Briançon pour s’opposer à ce projet de prestige. Un des membres a commencé une grève de la faim, qui sera suivie par d’autres. Une simple cabane adossée à notre vieux refuge suffirait bien.
800 000€ pas perdus pour tout le monde. rejoignez nous pétition sur amislaigle@wanadoo.fr ou au3349221 1967

Posté en tant qu’invité par arnaud:

c’est un des tous derniers refuges qui ait de la gueule , c’est vrai qu’il est souvent bondé , je ne sais pas quoi dire sinon que ce versant de la meije sans l’aigle ce ne serait plus tout à fait la même montagne .

Posté en tant qu’invité par c.l:

Dans « Montagne mag » il y a la photo du nouveau.
Il reste quand meme dans l’esprit de l’ancien (sauf la couleur berk), avec surtout un peu de confort en plus pour le gardien.
L’ancien d’apres l’article sera demonté et remonté ailleurs pour les nostalgiques !

Posté en tant qu’invité par c.l:

Pte precision il smble que le budget soit de 600 000 (pas 800) et la capacité est portée à 35 places (le double de l’ancien)

Posté en tant qu’invité par Cyril de l’Oisans:

Soyons précis : 2 dortoirs : 19 et 11 places qui nous font 30 couchages !
Et surtout, un petit coin privatif pour le gardien.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

L’ancien d’apres l’article sera demonté et remonté ailleurs pour les nostalgiques !

Hélas les nostalgiques aimaient avant tout la symbiose entre une construction terriblement humaine, et un lieu hors norme où se mêlent prestige d’une époque révolue, souvenirs d’hier et rêves d’aujourd’hui…

Pourquoi descendre nos livres d’histoire(s) à la cave ?

Posté en tant qu’invité par jean luc Charton:

de toute manière dans le contre projet reste une chambre avec douche pour le gardien sous la forme d’une petite extension en versant ouest
quiant au nouveau bonjour pour le laver et s’y réchauffer mais le Parc a toit prévu de bois écocertifier sans polluants fabriqués en Autriche et transportés sous lres ailes des choucas par ex

Posté en tant qu’invité par jean luc Charton:

descendu en bas pour un nouveau disnowland avec guide empaillé et petits rideaux aux fenêtres vivement des couettes dans le nouveau
au fait Jeannot se tire de l’Aigle

Posté en tant qu’invité par jean luc Charton:

600000ht et les dépassements bien connus subventionnés par la PACA au détriment du reste …hébergement social à Serre che par ex.

Posté en tant qu’invité par jean luc Charton:

Cyril de l’Oisans a écrit:

Soyons précis : 2 dortoirs : 19 et 11 places qui nous font 30
couchages !
Et surtout, un petit coin privatif pour le gardien.

surfréquentation d’après le CAF10 places sur 10 jours 100nuitées pouir 600000€
dans le contre projet un deuxième volume accueil avec une chambre et une douche pour Jeannot

Posté en tant qu’invité par aurelien:

d’1 côté, c’est vrai qu’on perd quelquechose, une nuit à l’aigle après la traversée, c’est inoubliable: fatigue, altitude, rusticité, ambiance, nous voilà replongés au temps des pionniers!
mais en même temps, il faut vivre avec son temps : le gardien a des conditions de vie et de travail assez extrèmes, je me rappelle une de ses blagues : « ils m’ont laissé le choix, c’était soit la prison, soit l’aigle, j’ai pris l’aigle… »

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

il faut vivre avec son temps

Et construire des téléphériques sur tous nos grands et beaux sommets par exemple ?

Avec un réseau de remontées qui passeraient par les 3 Meijes, plus besoin de refuge… Mais un petit resto panoramique au sommet du Grand Pic, ça le ferait…

Bon, c’est quand qu’on démolit les pyramides d’Egypte ?

Posté en tant qu’invité par jean luc Charton:

aurelien a écrit:

d’1 côté, c’est vrai qu’on perd quelquechose, une nuit à
l’aigle après la traversée, c’est inoubliable: fatigue,
altitude, rusticité, ambiance, nous voilà replongés au temps
des pionniers!
mais en même temps, il faut vivre avec son temps : le gardien a
des conditions de vie et de travail assez extrèmes, je me
rappelle une de ses blagues : « ils m’ont laissé le choix,
c’était soit la prison, soit l’aigle, j’ai pris l’aigle… »
salut Aurélien
c’est ailleurs qure ça se passe. Je peux te dire qu’on vit à Briançon avec son temps : charges qui augmentent etc…Y en a marre des décisions prisent avec notre fric par quelques caciques du CAF et des technocrates du Parc (cf les marches bétonnées pour arriver au pied de Glacier Blanc). le gardien aura une place à lui. D’ailleurs Jeannot dit bien (Dauphiné de samedi ) combien il sera avec le peu d’eau disponible làhaut, difficile d’entretenir la nouvelle construction. Et l’argument du CAF la sécurité ne prend pas en compte les conditions de vie du gardien . Au fait y a pas eu une coulée qui a compressé le refuge d’hiver de Glacier Blanc et il n’a pas, été « rénové » ou fermer au nom de cette sacro (Sarko) sainte sécurité. Jean le gr’éviste va bien ce qui emmerde assez le CAF et c’est pas fini

Posté en tant qu’invité par jean luc Charton:

J.Marc a écrit:

il faut vivre avec son temps

Et construire des téléphériques sur tous nos grands et beaux
sommets par exemple ?

Avec un réseau de remontées qui passeraient par les 3 Meijes,
plus besoin de refuge… Mais un petit resto panoramique au
sommet du Grand Pic, ça le ferait…

Bon, c’est quand qu’on démolit les pyramides d’Egypte ?
jean marc
pas mpal pas mal

Posté en tant qu’invité par arnaud:

le gardien a des conditions de vie et de travail assez extrèmes, je me rappelle une de ses blagues : « ils m’ont laissé le choix, c’était soit la prison, soit l’aigle, j’ai pris l’aigle… »

je ne suis pas sur que ça change avec un nouveau refuge : ce qui est extreme la haut c’est d’accueillir des cordees de la traversée jusqu’au milieu de la nuit et de s’occuper de ceux qui partent à peu près au même moment , ça ne changera pas avec un nouveau refuge . un autre problème est l’eau , difficile à obtenir , le nouveau refuge n’y changera rien . et l’isolement ne devrait pas changer non plus …
enfin l’espace du gardien (une chambre et la cuisine) : c’est plutot une surface de reserve plus pratique pour les vivres qui manquait . je ne pense pas qu’on puisse vouloir etre gardien a l’aigle et désirer un deux pieces avec salle de bains là-haut .

Posté en tant qu’invité par arnaud:

Y en a marre des décisions prises avec notre fric par quelques caciques du CAF et des technocrates du Parc

c’est vrai que des fois ils sont cons ces cons …

Posté en tant qu’invité par Claude M.:

Je tombe des nues…!! Le souci exprimé quant aux conditions de vie du gardien sont légitimes.
Mais…Quitte à apporter du poil à gratter : en quoi a-t-on absolument besoin d’un gardien (je ne prends pas en compte le côté « ressource économique » du ref. dans le cadre local) ? Voici des exemples concrets :
Il existe, un peu, en Suisse et beaucoup en Italie des refuges-bivouacs situés dans des secteurs isolés ou difficiles (ce qui serait le cas de l’Aigle), d’une capacité comprise entre 6 et 15 places, généralement des structures préfabriquées en tôle, haubannées au sol et assez discrètes. Chacun s’y dém…avec les moyens du bord, accepte de se préparer sa boustifaille, accepte la perspective d’avoir à se contenter d’une toilette de chat, accepte de n’avoir à compter sur personne pour être servi, réveillé, etc…Alors ?
L’Aigle est le coin-type pour ce genre de solution, en envisageant à la rigueur le doublement de la structure, ce qui nous porterait à 30 places de capacité; par ailleurs, il serait surprenant que la construction, la pose et l’entretien atteignent les sommes avancées ici !!!
Les Italiens ne déplorent (sauf avis contraire…) ni dégradation, ni vandalisme outrancier sur des équipements qui, on le répète, demeurent assez difficiles d’accès (on voit mal un gonze aller au bivouac Eccles pour le plaisir de casser…). Qui ou quoi s’oppose chez nous à ce type de solution ? Ne me dites pas que, les uns et les autres, avez absolument besoin d’une nounou d’altitude ou que la raréfaction de l’oxygène vous pousserait à casser la baraque…:wink:
A tout prendre, laissons L’ Aigle tel qu’il est, avec ou sans gardien, mais pas de bunker pharaonique, par pitié !!!
J’avoue m’être progressivement dégoûté des refuges gardés, quitte à trimballer du matos, modifier en conséquence l’ampleur des sorties,…et jouir d’une paix certaine, quitte à sentir mon dos protester un peu au lever :slight_smile: !

Posté en tant qu’invité par jean luc Charton:

lClaude M. a écrit:

Je tombe des nues…!! Le souci exprimé quant aux
conditions de vie du gardien sont légitimes.
Mais…Quitte à apporter du poil à gratter
: en quoi a-t-on absolument besoin d’un gardien (je ne prends
pas en compte le côté « ressource économique » du ref. dans le
cadre local) ? Voici des exemples concrets :
Il existe, un peu, en Suisse et beaucoup en Italie des
refuges-bivouacs situés dans des secteurs isolés ou difficiles
(ce qui serait le cas de l’Aigle), d’une capacité comprise
entre 6 et 15 places, généralement des structures préfabriquées
en tôle, haubannées au sol et assez discrètes. Chacun s’y
dém…avec les moyens du bord, accepte de se préparer sa
boustifaille, accepte la perspective d’avoir à se contenter
d’une toilette de chat, accepte de n’avoir à compter sur
personne pour être servi, réveillé, etc…Alors ?
L’Aigle est le coin-type pour ce genre de solution, en
envisageant à la rigueur le doublement de la structure, ce qui
nous porterait à 30 places de capacité; par ailleurs, il serait
surprenant que la construction, la pose et l’entretien
atteignent les sommes avancées ici !!!
Les Italiens ne déplorent (sauf avis contraire…) ni
dégradation, ni vandalisme outrancier sur des équipements qui,
on le répète, demeurent assez difficiles d’accès (on voit mal
un gonze aller au bivouac Eccles pour le plaisir de
casser…). Qui ou quoi s’oppose chez nous à ce type de
solution ? Ne me dites pas que, les uns et les autres, avez
absolument besoin d’une nounou d’altitude ou que la raréfaction
de l’oxygène vous pousserait à casser la
baraque…:wink:
A tout prendre, laissons L’ Aigle tel qu’il est, avec ou sans
gardien, mais pas de bunker pharaonique, par pitié !!!
J’avoue m’être progressivement dégoûté des refuges gardés,
quitte à trimballer du matos, modifier en conséquence l’ampleur
des sorties,…et jouir d’une paix certaine, quitte à
sentir mon dos protester un peu au lever :slight_smile: !

Claude,
pour les prix de 600 00 à 800 000 € sauf dépassement
le refuge n’est gardé que depuis le milieu des années 50…
Pour la suite que du bon…

Posté en tant qu’invité par JP Haberer:

L’Aigle est sans doute le dernier témoin de “l’âge d’or de l’alpinisme”. Il reste lié à l’histoire de la Meije (relisez le livre d’Henri Isselin), a sauvé bien des vies et, à ce titre de refuge, il a joué son rôle d’abri pour alpinistes en perdition.
Si à l’heure du GPS on considère que plus personne ne peut perdre sa route dans la tempête, et que l’Aigle devient un simple lieu de confort, un point de départ de courses pour les foules, alors c’est que l’alpinisme n’est plus qu’un exercice de consommation banal.
Pour compenser notre vie moderne, nous avons besoin de terrains d’aventures authentiques, avec leurs difficultés, leurs incertitudes.
Si “vivre avec son temps” s’est aller plus vite, plus haut, il ne faut pas niveler les montagnes, mais au contraire les conquérir telles qu’elles sont. Si, avec top-matos et fric, nous parcourons les cimes aseptisées, trouvons assistance de gardiens dans les refuges, où est notre mérite ?
La sur-fréquentation ? Je l’ai connue à l’Aigle quelques fois, on fait avec et cela fait partie des souvenirs. Le confort du gardien ? Je ne vois pas l’utilité de sa présence. Ceux que j’ai connus ne le faisaient pas comme métier, mais comme expérience de vie, deux mois d’été, dans l’esprit “bénévole”. Quand à celui qui l’a choisi comme alternative à la prison, il s’est sûrement mieux reconstruit en raison même de l’inconfort et du dénuement où il s’est trouvé plongé.
Je suis persuadé que cette nécessité de “sécurité”, de confort, vient de gens qui, en vieillissant, se sont habitués à des voitures plus grosses, a des routes plus larges, en un mot, à plus de facilité dans tous les domaines. N’en déplaise à eux (et j’ai leur âge), ils doivent laisser aux jeunes et aux générations futures la possibilité de découvrir (et de se découvrir) un monde à la mesure de leurs forces.

Posté en tant qu’invité par Olivier:

Je tiens à rebondir et à apporter mon témoingnage à celui de Claude M. qui mentionne la présence de nombreux refuges non gardés en Italie et en Suisse… et en Espagne aussi !
Mais très souvents ces refuges sont gratuits et leur coup doit être relativement bas.

Il faut croire qu’il n’y a qu’en France qu’on se borne à fournir de pseudos hotels en Montagne (Refuge des conscrits par ex).
Faut-il voir la mains basse du CAF sur tout endroit potentiellement expoitable ? Un coin de montagne avec un refuge gardé doit finalement rapporter pas mal… et surtout un refuge gardé va drainer de la foule !!

Olivier